On le sait : dans toute guerre, les affrontements ne se passent pas que sur le champ de bataille mais aussi sur le terrain médiatique. Sur celui de la communication. On voit ainsi très rapidement se mettre en place, plus qu’une communication de crise, une communication de guerre, faisant la part belle à la propagande.
Au long de son exposé passionnant, Slimane Zeghidour a disséqué avec maestria le phénomène diasporique à travers les siècles et les continents. D’après lui, les diasporas, les émigrés, les expatriés et les réfugiés constituent «10% de l’humanité». L’émigration algérienne est surtout présente en France où elle compte «entre 2 et 3 millions de personnes».
A l’ordre du jour du Conseil des ministres de ce dimanche, il y avait, entre autres, l’examen du nouveau projet de loi organique relative à l’information et à l’audiovisuel. Deux textes dictés par les profondes mutations que connaît le secteur des médias dans notre pays, et censés pallier les insuffisances juridiques de la loi de 2012 sur l’information et celle de 2014 relative à l’activité audiovisuelle.
Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne. Qui est prêt à donner à l’Ukraine la garantie d’une adhésion à l’OTAN ? Tout le monde a peur», a dénoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, alors que les soldats russes étaient aux portes de Kiev.
Dans la wilaya de Aïn Defla, région agricole par excellence, une bonne partie de la population, sinon la majorité, vit du travail de la terre. Quand on n’est pas agriculteur soi-même, on est saisonnier, comme Abdelkader, qui écume les champs à la saison des semailles et à celle des récoltes pour faire vivre sa famille. Portrait d’un ouvrier agricole condamné à la précarité.
Alors que le prix de la pomme de terre connaît une flambée exceptionnelle, nous avons approché des agriculteurs de la wilaya de Aïn Defla pour tenter de percer le mystère de cette hausse. Les fellahs que nous avons rencontrés pointent notamment la cherté des intrants (engrais, semence et produits phytosanitaires) et la baisse de la production, en alertant sur la précarité grandissante qui gagne de plus en plus de paysans.
C’est un calvaire qui dure depuis le 21 septembre 2020. Celui des familles de 13 harraga partis ce jour-là de Aïn Benian à destination de l’Espagne, et qui depuis n’ont plus donné signe de vie.
Le 2 février 2022 s’éteignait en Belgique un grand ami de la Révolution algérienne : Georges Dobbeleer. Un autre nom qui vient s’ajouter à une constellation de compagnons de combat belges à qui nous devons tant, et qui s’en vont les uns après les autres.
Ici, le 8 février 1962, au cours d’une manifestation du peuple de Paris pour la paix en Algérie, neuf travailleuses et travailleurs, des communistes, des militants de la CGT, dont le plus jeune avait 16 ans, sont morts victimes de la répression».
On ne compte pas le nombre de cadres et de diplômés hautement qualifiés qui quittent le pays : informaticiens, ingénieurs pétroliers, polytechniciens, pilotes, architectes… Mais aussi des artistes, des musiciens, des influenceurs, des journalistes, des sportifs de haut niveau… Et la cartographie des pays de destination ne se limite plus à l’ancien colonisateur.
Voilà donc un nouveau chapitre qui s’écrit sur les côtes bretonnes pour ce virtuose du ballon rond pour qui, détrompez-vous, tout n’a pas été facile, et qui a connu une descente aux enfers qui aurait pu l’éloigner définitivement des terrains, comme cela s’est produit pour de nombreux cracks aux pieds d’or.
Nous sommes le dimanche 23 janvier. Il est 10h50. Nous descendons du tramway à la station Université de Bab Ezzouar et marchons environ 600 m avant de franchir le grand portail de l’USTHB, l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène.
Malgré l’amère défaite de Douala et l’élimination de l’équipe nationale de la Coupe d’Afrique des nations, il faut croire que le coach Djamel Belmadi continue à jouir d’un indéniable soutien populaire. Rares sont les personnalités publiques qui peuvent se targuer d’une telle opinion positive
Près d’un an depuis le lancement de la campagne de vaccination anti-Covid, moins de 30% seulement de la population des plus de 18 ans est vaccinée dans notre pays. A travers ce reportage, nous nous sommes évertués à connaître les arguments des non-vaccinés, et ce qu’on peut noter d’emblée, c’est que ce ne sont pas tous des «antivax» purs et durs…
La section Snapap de l’Ecole dénonce un certain nombre d’«abus» et autres «décisions arbitraires» émanant de la direction de l’Ecole.
Dans cet article, il ne s’agit pas d’une autre recension du livre de Daho Djerbal, Lakhdar Bentobbal. Mémoires de l’Intérieur (éditions Chihab), après celle que nous lui avons consacrée (voir El Watan du 23 novembre 2021). Le propos ici est simplement de mentionner quelques passages, quelques confidences «croustillantes», quelques anecdotes qui méritent qu’on s’y attarde en ce que ces morceaux choisis révèlent le trait de caractère de tel ou tel dirigeant de la Révolution ou bien permettent d’éclairer d’un jour nouveau un événement particulier ou un épisode méconnu.
De façon cyclique, des tensions sur certains produits de large consommation sont observées sur le marché, donnant lieu à ces images récurrentes de queues interminables devant les magasins d’alimentation.
Décidément, cette 33e édition nous aura tenus en haleine jusqu’au bout, à voir toutes les pressions exercées sur la CAF pour faire annuler une nouvelle fois la fête continentale du foot africain, sachant que cette édition devait se tenir en janvier 2021 avant d’être reportée pour cause de Covid.
L’historien Daho Djerbal vient de publier aux éditions Chihab Lakhdar Bentobbal. Mémoires de l’intérieur. A l’évidence, il s’agit là d’un véritable événement éditorial, surtout quand on sait que cela fait 35 ans que l’on attend la sortie de ces Mémoires de l’ancien membre du CCE et ancien ministre de l’Intérieur du GPRA. Dans cet entretien, Daho Djerbal revient sur les conditions de sa rencontre avec Bentobbal et la genèse de ce travail de mémoire exceptionnel à partir du témoignage de «Si Abdellah» et le long entretien qui les a réunis pendant cinq ans. Il revient également sur le cheminement militant du successeur de Zighout Youcef à la tête de la Wilaya II en insistant sur l’importance de comprendre le terreau social et culturel et l’environnement politique dans lequel il a évolué et comment, à travers lui, le projet indépendantiste a pris racine dans le Nord Constantinois et les autres régions avant d’embraser les maquis de l’insurrection anticoloniale.