Les facteurs géopolitiques mondiaux qui se sont amplifiés depuis des mois ont peu impacté les prix du pétrole, dont la courbe n’a pas atteint les valeurs à trois chiffres qu’auraient pu laisser prédire les conflits en cours dans des régions productrices de pétrole, et les fortes perturbations de transport en mer Rouge.
Les prix du pétrole ont reculé, hier, dernier jours de cotation de la semaine, alors qu’ils étaient en bonne voie pour clôturer plusieurs semaines de hausses consécutives.
Dans le secteur des carburants, la demande mondiale de GPL a atteint un niveau record en décembre, tandis que la demande d’essence et de diesel est tombée vers la moyenne quinquennale.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réitéré ses prévisions optimistes concernant la demande de pétrole et la croissance économique mondiale pour 2024 2025.
La production de pétrole de l’OPEP+ a connu sa plus forte baisse en six mois, chutant de 340 000 b/j en de janvier, dans le sillage de la mise en œuvre des réductions volontaires des membres de l’alliance.
Les attaques des voies navigables en mer Rouge par les Houthis entraînent des changements majeurs dans les flux d’énergie, les acheteurs mondiaux de pétrole se tournant de plus en plus vers «un négoce local» et des cargaisons moins risquées et plus faciles sur le plan logistique.
Les prix du pétrole ont entamé la semaine de cotation en nette hausse, le Brent dépassant largement les 83 dollars le baril, dans le sillage des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Les expéditions de pétrole et de GNL en provenance du Moyen-Orient et des pays du Golfe sont de plus en plus retardées, car les pétroliers et les méthaniers sont contraints de détourner leur itinéraire initial, via le canal de Suez.
La Russie est devenue le premier fournisseur de pétrole de la Chine en 2023, en dépit des sanctions occidentales, selon les données des Douanes chinoises. La Russie a ainsi expédié un volume record de 107,02 millions de tonnes de pétrole brut vers la Chine l’année dernière, soit l’équivalent de 2,14 millions de barils par jour (b/j), bien plus que d’autres grands exportateurs de pétrole, tels que l’Arabie Saoudite et l’Irak.
L’Agence internationale de l’énergie emboîte le pas au groupe de producteurs de pétrole de l’OPEP et rejoint ses prévisions de hausse de la demande de pétrole en 2024. Même si les projections de l’OPEP sont de loin plus optimistes avec un niveau de 2,25 millions de barils par jour, l’AIE prévoit une augmentation de 1,24 million de barils par jour pour cette année.
La demande de pétrole est partie pour connaître en 2025 une «croissance robuste», vers un nouveau record. C’est ce qu’indiquent les premières prévisions de l’année de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publiées, hier, dans son rapport mensuel.
La contribution de l’Organisation des pays arabes du pétrole (OPAEP) à la production mondiale de pétrole devrait atteindre 36,5% d’ici 2045, selon des experts qui se sont exprimés lors du Sommet libyen sur l’énergie et l’économie (LEES) tenu à Tripoli cette semaine.
«La hausse de la production de pétrole résultant de l’assouplissement des mesures de réduction début 2024 devrait contribuer à une croissance plus rapide en Algérie», analyse la Banque mondiale dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales pour 2024, publié début janvier.
L’Arabie Saoudite, principal exportateur de pétrole, a réduit hier le prix de février de son produit phare, le brut Arab Light, à son niveau le plus bas depuis 27 mois, selon un communiqué de la compagnie, face à la concurrence de fournisseurs rivaux et aux inquiétudes concernant la surabondance de l’offre.
Selon une enquête Reuters, le prix du brut Brent se maintiendrait autour de 80 dollars et pourrait éventuellement dépasser les 90 dollars en 2024.
Moscou a répondu aux sanctions économiques occidentales en détournant, cette année, tous ses approvisionnements hors d’Europe, dont la quasi-totalité vers la Chine et l’Inde, selon les déclarations faites hier par le vice-Premier ministre, Alexander Novak.
Les prix du pétrole continuaient à progressé hier, dans le sillage de facteurs géopolitiques dominés par les perturbations du transport en mer Rouge suite aux attaques répétées des Houthis dans le détroit de Bab El Mandeb.
Les cours du pétrole ont entamé la semaine de cotation en forte instabilité. Après avoir augmenté à l’ouverture de la première séance de la semaine, les prix ont nettement chuté hier, en dépit des réductions volontaires équivalentes à plus de 2 millions de barils jour, annoncées par plusieurs pays membres de l’alliance Opep+, dans le sillage de la réunion tenue en mode virtuel jeudi.
Les prix du pétrole flanchaient hier à l’approche de la décision de politique monétaire de la Fed, les investisseurs craignant qu’une éventuelle hausse de taux d’intérêt pèse sur l’activité économique et donc la demande de brut.
La reprise de l’activité économique mondiale est freinée par diverses contraintes et les disparités se creusent entre régions du monde.