Le retrait de quelques troupes de l’armée sioniste du sud de la bande de Ghaza avant l’entame des négociations avec le Hamas pour un éventuel cessez-le-feu a donné un signe d’apaisement au marché pétrolier.
Au cours de l’année dernière, les exportations algériennes de GNL avaient repris une courbe ascendante durant le deuxième trimestre 2023 atteignant 3,40 millions de tonnes exportées.
Un rapport conjoint de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies estime les dommages causés aux infrastructures critiques à Ghaza jusqu’à la fin janvier à pas moins de 18,5 milliards de dollars.
Au niveau du marché pétrolier, les investisseurs affichent des inquiétudes quant aux risques géopolitiques et leurs retombées, notamment après les attaques ukrainiennes contre la Russie et l’escalade de la guerre au Moyen-Orient avec l’implication de l’Iran, après l’attaque israélienne contre son consulat en Syrie et la promesse de Téhéran de riposter.
Les prix du pétrole ont entamé la semaine avec des niveaux de progression appréciables, boostés par l’attente d’une demande en hausse et les perspectives d’un nouvel embrasement au Moyen-Orient.
La Chine, l’un des principaux acheteurs de maïs américain, a réduit ses achats de 72%, principalement en raison de la récolte exceptionnelle de Safrinha au Brésil.
L’abondance de l’offre émane particulièrement de la Russie, qui prévoit la troisième récolte consécutive importante cette année avec un record de pas moins de 5 millions de tonnes de blé attendus pour le mois en cours. La Russie s’est imposée ces dernières années comme fournisseur incontournable d’un large spectre de clients dans différentes régions du monde.
Un nouveau rapport sur l’état du commerce mondial élaboré par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), table sur une «amélioration continue» durant l’année 2024.
Le rapport mensuel du forum des pays exportateurs de gaz, GECF, relève une hausse de 1,9% des exportations de gaz naturel liquéfié de ses pays membres, et ce, durant le mois de février. Cette hausse représente 0,30 Mt en glissement annuel pour atteindre un volume global de 15,98 Mt (millions de tonnes).
L’investissement dans la production du gaz naturel est crucial ; car d’ici 2050, la demande va connaître un accroissement important, surtout dans les pays asiatiques.
Le volume de production a marqué une hausse de 2,3% en 2023, pour atteindre 169 millions de tonnes équivalent pétrole. Une performance favorisée surtout par une hausse de la production de gaz et l’entrée en exploitation de nouveaux gisements.
La rencontre des directeurs de banques, portant sur le développement des produits et services bancaires pour une meilleure inclusion financière, concernait les actions entreprises en vue de capter l’argent en dehors de la sphère légale, notamment la fintech proposant différentes solutions numériques pour la bancarisation.
L’indice de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation pour le mois de février 2024 a enregistré une baisse de 0,9 point par rapport à son niveau du mois précédent, en s’établissant à 117,3 points.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, insiste sur la voie du dialogue pour arriver à convaincre les partenaires des pays exportateurs que le gaz fait partie de la solution durable, car il s’agit d’une matière première indispensable pour le développement économique et social et pour la sécurité alimentaire.
Le gaz naturel, qui a été unanimement qualifié par les chefs d’Etat et de délégations des pays du GECF, comme l’énergie de l’avenir et une énergie propre, doit jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique et surtout échapper aux pressions, même sous couvert de défense de la nature, visant à limiter son exploitation par les pays du Sud.
Mohamed Arkab a donné le ton aux travaux de la réunion des ministres précédant la rencontre au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays du GECF, en notant que le Forum affirme «notre engagement et notre conscience collective sur la nécessité d’intensifier la coopération et les consultations…»
Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, souligne que la coopération entre les pays producteurs sera parmi les principaux dossiers inscrits à l’ordre du jour du Sommet du GECF. Les discussions porteront sur l’examen des mécanismes d’application de cette coopération «afin de garantir la sécurité énergétique mondiale tout en soulignant l’importance de sécuriser l’offre et la demande et de servir l’intérêt commun à travers des contrats commerciaux à long terme, en sus de renforcer l’effort commun en matière d’investissement et de financement des projets à l’avenir», a-t-il assuré dans un entretien accordé récemment à l’agence qatarie QNA.
Le niveau de consommation des ménages est encouragé par «la livraison des différents programmes de logements, d’où la nécessité de la mise en œuvre de la réglementation technique du bâtiment, notamment en matière d’isolation thermique pour assurer le confort à la fois en été et en hiver sans provoquer des consommations excessives d’énergie».
Dans cet entretien, Dr Mourad Preure analyse l’évolution du marché gazier et le contexte géopolitique mondial dans lequel se déroulera le Sommet du GECF à Alger. Les transformations structurelles, qui touchent l’industrie du gaz, devraient, selon l’expert des questions énergétiques, «renforcer la solidarité entre pays producteurs en valorisant les convergences et les synergies et créer les conditions de partenariats stratégiques…». Le GECF est mis au défi de «maîtriser la complexité des transformations en cours et réunir les pays exportateurs pour en tirer avantage». Mourad Preure rappelle d’ailleurs l’exemple de la réunion d’Alger en novembre 2016, qui avait regroupé les pays producteurs de l’OPEC et dix pays producteurs de pétrole non OPEC et qui avait conduit à la création de l’OPEC+, devenu «un efficace élément stabilisateur du marché et des prix».
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a mis en exergue «l’importance socioéconomique de ce projet qui s’inscrit dans le cadre du développement du secteur minier et de la relance des activités minières, en vue d’optimiser l’exploitation de ces richesses nationales».