Le secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) a rejeté les critiques formulées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), selon lesquelles des réductions volontaires de la production de pétrole par plusieurs Etats de l’OPEP+ «aggraveraient l’inflation et provoqueraient une incertitude économique accrue».
Une fuite de pétrole a eu lieu dimanche à Poole Harbour, un port du sud de l’Angleterre, provenant du gisement terrestre de Wytch Farm, opéré par le groupe pétrolier franco-britannique Perenco, ont indiqué les autorités locales.
Défiant les pays occidentaux qui ont imposé des sanctions de grande envergure, y compris un embargo sur les importations de pétrole russe par voie maritime, la Russie affirme avoir réorienté, avec succès, toutes ses exportations de pétrole brut affectées par les sanctions vers des pays «amis».
Le ministre saoudien de l’Energie a déclaré que le Royaume ne vendrait pas de pétrole à un pays qui imposerait un prix plafond à ses approvisionnements. Le prince Abdelaziz a souligné dans une interview publiée par Energy Intelligence que le plafonnement des prix du pétrole conduirait inévitablement à l’instabilité du marché.
Les cours du pétrole sont repartis à la baisse vendredi et ont clôturé à leur plus bas niveau depuis près de 15 mois, minés par la crise bancaire persistante qui fait redouter un freinage du crédit et de l’économie.
Après la pire semaine de cotation de l’année, les cours du pétrole se sont nettement raffermis hier, avant de reculer à nouveau, dans le sillage d’une chute de plus de 10 % en quelques jours, par crainte notamment d’un effondrement du secteur bancaire.
Les cours du pétrole nettement à la hausse.
Les prix du pétrole étaient en petite baisse hier, dans un contexte d’inquiétude quant au ralentissement de l’économie mondiale, même si les approvisionnements en or noir restent surveillés de près dans un marché tendu. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait 0,76% à 110,78 dollars.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit que la demande pétrolière mondiale va, pour la première fois, dépasser les niveaux d’avant la pandémie de Covid l’an prochain, tirée par la Chine.
Le pétrole était en recul hier, au cours de la première séance de cotation de la semaine, perdant environ 2 dollars le baril, alors qu’une flambée de cas de Covid-19 à Pékin, en Chine, fait planer encore une fois des doutes sur un rebond de la demande chinoise. Les investisseurs pèsent aussi les éventuelles répercussions d’un nouveau resserrement monétaire pour lutter contre la flambée de l’inflation américaine.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a de nouveau revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2022 pour un deuxième mois consécutif, en invoquant l’impact de la crise ukrainienne, la hausse de l’inflation et la résurgence du variant Omicron en Chine.
L’alliance OPEP+ a décidé, à l’issue de sa 28e réunion ministérielle, tenue par vidéoconférence jeudi dernier, de maintenir sa stratégie de production au vu de «la persistance des fondamentaux du marché pétrolier et le consensus sur les perspectives indiquant un marché équilibré».
L’OPEP+ devrait reconduire sa stratégie de production pour le mois de juin prochain, lors de sa réunion prévue le 5 mai, malgré les pressions exercées par les pays occidentaux qui misent sur un surplus de production de la part de l’Organisation en vue de faire chuter les prix qui se maintiennent, depuis des semaines, largement au-dessus de 100 dollars le baril.
Les prix du pétrole flanchaient hier avec la perspective d’une demande limitée en Chine, premier importateur mondial de brut, où le gouvernement lutte contre une reprise de la pandémie de Covid-19.
A environ deux semaines de sa prochaine réunion d’évaluation de sa stratégie pétrolière, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) donne une fois de plus des indices sur son intransigeance sur le maintien de sa politique, exécutée depuis des mois, pour rééquilibrer le marché selon les fondamentaux, et dans l’intérêt des pays producteurs et de l’économie mondiale, et non en fonction de facteurs conjoncturels liés à la géopolitique.
Les prix du pétrole se reprenaient hier, après avoir perdu plus de 5% la veille, les craintes concernant l’offre en or noir reprenant le dessus sur le marché, les facteurs de perturbations de l’approvisionnement s’additionnant.
Arrêt des exportations de pétrole à partir des ports de l’Est libyen, Zouitina et Horriga. Blocage de production des gisements Charara et Al Fil près d’Oubari au Sud-Ouest libyen. Nouveau cycle de pression sur Tripoli pour le transfert du pouvoir de Abdelhamid Dbeyba à Fathi Bach Agha.
La production russe a diminué de 7,5% au cours de la première quinzaine d’avril par rapport à mars, selon des rapports de courtiers, alors que les gouvernements de l’UE tentent de se mettre d’accord pour élaborer des propositions visant à interdire le brut russe.
Les prix du pétrole ont terminé la semaine de cotation en hausse, affichant leur premier gain hebdomadaire depuis fin mars, dans le sillage d’informations relatives à l’éventuel arrêt progressif par l’Union européenne (UE) des importations de pétrole russe.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu en légère baisse la demande mondiale de pétrole en raison des confinements en Chine, se disant confiante sur l’équilibre du marché malgré la guerre en Ukraine, dans son rapport mensuel publié hier et cité par l’AFP.