Les prix du pétrole ont augmenté de plus d’un dollar le baril dès le début de la journée de cotation hier, alors que les marchés étaient impactés par le resserrement de l’offre, à l’approche de l’hiver.
Combinée à la hausse des prix du pétrole, la capacité croissante de la Russie à éviter le plafonnement des prix devrait permettre à ses recettes d’exportation de pétrole d’augmenter de 15 milliards de dollars cette année, selon des données du Financial Times, après une baisse significative, au lendemain du déclenchement de la guerre en Ukraine.
Les prix du pétrole ont augmenté, hier, impactés par les craintes d’un resserrement de l’offre mondiale, suite à la décision inattendue de la Russie d’interdire les exportations de diesel et d’essence, et la réduction de la production pétrolière de l’Arabie Saoudite, au plus bas depuis deux ans.
Les cours du pétrole ont encore enregistré une séance de gains, vendredi, toujours orientés par l’insuffisance de l’offre, alors que des indicateurs ont donné des perspectives de hausse de la demande en Chine et aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole ont nettement accéléré, hier, après la publication des projections de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ceux de l’Agence internationale de l’énergie AIE qui prédisent un important déficit de l’offre du brut pour le quatrième trimestre de l’année 2023.
Dans son rapport mensuel, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a averti que le 4e trimestre de 2023 connaîtra une "importante pénurie d'approvisionnement" en pétrole.
La confirmation des réductions des deux membres de l’OPEP+ de prolonger les coupes dans leurs offres respectives jusqu’à la fin de l’année 2023 a boosté les prix pour les hisser jusqu’à 91 dollars, soit leur plus haut depuis 10 mois. Goldman Sachs s’attendait, avant ces faits, à un prix du Brent à 86 dollars en décembre 2023 et à 93 dollars à la fin de l’année 2024.
L’Arabie Saoudite, qui a appliqué sa décision de réduire sa production d’un million de bpj en juillet dernier, s’engage à prolonger sa réduction volontaire de trois mois, en procédant toutefois chaque mois au réexamen de sa décision selon les besoins pour voir s’il convient d’approfondir la réduction de la production ou bien de l’augmenter.
Les experts et opérateurs du secteur, cette semaine, seront très attentifs à l’évolution du marché pétrolier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 1,98% à 88,55 dollars, son plus haut prix depuis novembre.
Selon des sources de l’American Petrolum Institute, les stocks de brut du plus grand consommateur de carburant au monde ont baissé durant la semaine qui s’est achevée le 25 août, de 11,5 millions de barils, alors qu’un ouragan est annoncé dans le Golfe du Mexique arrivant même à toucher la Floride, à l’est des principaux sites de production de pétrole et de gaz naturel aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole évoluaient en petite hausse, poussés par une hausse de la demande et un recul prévu des stocks américains. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, prenait 0,79% à 85,09 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, gagnait 0,80% à 80,74 dollars.
Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé hier avoir démarré la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé au large de la Côte d’Ivoire, moins de deux ans après sa découverte.
Les prix du pétrole se sont stabilisés hier, le Brent se négociant aux alentours de 86 dollars le baril, alors que le brut américain West Texas Intermediate s’affichait à plus de 82 dollars le baril.
Le mix énergétique mondial en 2023 a montré la prédominance continue des combustibles fossiles à 82% de consommation d’énergie primaire, selon un rapport de la revue statistique annuelle de l’énergie mondiale de l’Energy Institute (EI) précédemment publié par British Petroleum (BP).
Les projections de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE) annoncent une augmentation de la demande mondiale de pétrole de 2,2 millions de barils par jour par rapport à 2022.
De nombreux défis se posent actuellement au secteur énergétique mondial, car depuis 2014, il y a eu une réduction de près de moitié des investissements annuels dans le secteur du pétrole et du gaz, avertit Octavio Simoes, PDG de la société américaine de gaz naturel Tellurian INC.
La réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC), qui s’est tenue hier par visioconférence, n’a apporté aucun changement à la feuille de route de l’alliance. Le rendez-vous virtuel auquel a pris part le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, n’a pas recommandé de modification de la production actuelle de l’alliance, dont les décisions lors des précédents rendez-vous, ainsi que les réductions additionnelles décidées par des pays membres ont contribué à équilibrer le marché et pousser les prix du brut à la hausse.
Les prix du pétrole sont restés stables hier, largement au dessus de 80 dollars pour le Brent, dans le sillage des espoirs de relance chinoise et du resserrement de l’offre suite à la mise en œuvre de la stratégie de l‘Opep+, et des réductions volontaires importantes de plusieurs pays producteurs dont notamment l’Arabie saoudite et la Russie.
Les cours du pétrole américain ont terminé vendredi à leur plus haut niveau en clôture depuis trois mois. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre est monté de 1,79%, pour clôturer à 81,07 dollars.
Les prix du pétrole baissaient hier, lestés par les chiffres de la croissance chinoise au deuxième trimestre. Des chiffres révélateurs d'une reprise post-Covid qui tend ces derniers mois à s'essouffler.