L’Arabie Saoudite, qui a appliqué sa décision de réduire sa production d’un million de bpj en juillet dernier, s’engage à prolonger sa réduction volontaire de trois mois, en procédant toutefois chaque mois au réexamen de sa décision selon les besoins pour voir s’il convient d’approfondir la réduction de la production ou bien de l’augmenter.
Les experts et opérateurs du secteur, cette semaine, seront très attentifs à l’évolution du marché pétrolier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 1,98% à 88,55 dollars, son plus haut prix depuis novembre.
Selon des sources de l’American Petrolum Institute, les stocks de brut du plus grand consommateur de carburant au monde ont baissé durant la semaine qui s’est achevée le 25 août, de 11,5 millions de barils, alors qu’un ouragan est annoncé dans le Golfe du Mexique arrivant même à toucher la Floride, à l’est des principaux sites de production de pétrole et de gaz naturel aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole évoluaient en petite hausse, poussés par une hausse de la demande et un recul prévu des stocks américains. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, prenait 0,79% à 85,09 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, gagnait 0,80% à 80,74 dollars.
Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé hier avoir démarré la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé au large de la Côte d’Ivoire, moins de deux ans après sa découverte.
Les prix du pétrole se sont stabilisés hier, le Brent se négociant aux alentours de 86 dollars le baril, alors que le brut américain West Texas Intermediate s’affichait à plus de 82 dollars le baril.
Le mix énergétique mondial en 2023 a montré la prédominance continue des combustibles fossiles à 82% de consommation d’énergie primaire, selon un rapport de la revue statistique annuelle de l’énergie mondiale de l’Energy Institute (EI) précédemment publié par British Petroleum (BP).
Les projections de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE) annoncent une augmentation de la demande mondiale de pétrole de 2,2 millions de barils par jour par rapport à 2022.
De nombreux défis se posent actuellement au secteur énergétique mondial, car depuis 2014, il y a eu une réduction de près de moitié des investissements annuels dans le secteur du pétrole et du gaz, avertit Octavio Simoes, PDG de la société américaine de gaz naturel Tellurian INC.
La réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC), qui s’est tenue hier par visioconférence, n’a apporté aucun changement à la feuille de route de l’alliance. Le rendez-vous virtuel auquel a pris part le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, n’a pas recommandé de modification de la production actuelle de l’alliance, dont les décisions lors des précédents rendez-vous, ainsi que les réductions additionnelles décidées par des pays membres ont contribué à équilibrer le marché et pousser les prix du brut à la hausse.
Les prix du pétrole sont restés stables hier, largement au dessus de 80 dollars pour le Brent, dans le sillage des espoirs de relance chinoise et du resserrement de l’offre suite à la mise en œuvre de la stratégie de l‘Opep+, et des réductions volontaires importantes de plusieurs pays producteurs dont notamment l’Arabie saoudite et la Russie.
Les cours du pétrole américain ont terminé vendredi à leur plus haut niveau en clôture depuis trois mois. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre est monté de 1,79%, pour clôturer à 81,07 dollars.
Les prix du pétrole baissaient hier, lestés par les chiffres de la croissance chinoise au deuxième trimestre. Des chiffres révélateurs d'une reprise post-Covid qui tend ces derniers mois à s'essouffler.
La quasi-totalité des belligérants libyens a été représentée dans la commission supérieure de contrôle financier, décrétée (18/2023) le jeudi 6 juillet 2023 par le Conseil présidentiel et sous sa présidence, pour veiller à la transparence dans l’affectation et la distribution des revenus du pétrole. Une formation de 17 membres en plus du président et du vice-président.
Les plans de l’Arabie Saoudite, visant à réduire la production d’un million de barils supplémentaires par jour en juillet, en plus d’un accord plus large de l’OPEP+ visant à limiter l’offre jusqu’en 2024, ont offert un soutien supplémentaire aux prix.
La mise en œuvre des réductions de production pétrolières ce mois-ci, et l’annonce de coupes supplémentaires dès le mois prochain, par l’Arabie Saoudite, la Russie et l’Algérie devraient aider à stabiliser les prix et à équilibrer le marché pétrolier, fortement perturbé par les incertitudes économiques et les interférences géopolitiques.
Le troisième trimestre sera un «trimestre décisif, car les attentes élevées de croissance de la demande de l’Opep et de l’AIE doivent se concrétiser pour éviter une pression à la baisse supplémentaire sur les prix», a déclaré Ole Hansen, responsable de la stratégie des matières premières de Saxo Bank.
Les prix du pétrole sont repartis à la hausse hier, dernier jour de cotation du mois de juin enregistrant le premier gain mensuel de l’année pour le Brent et le second pour le brut américain le WTI. Les deux références ont enregistré cependant des pertes trimestrielles, respectivement de 6% et 7%, au plus bas depuis deux ans.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole atteigne 110 millions de barils par jour (bpj) et que la demande globale d’énergie augmente de 23% d’ici 2045, selon son secrétaire général Haïtham Al Ghais.
Les prix du pétrole retombaient hier malgré la réduction des taux directeurs en Chine, qui devait doper la demande, ces efforts paraissant insuffisants aux investisseurs qui se focalisent sur la santé économique fragile du pays.