Les prix du pétrole ont prolongé leurs gains hier, à l’issue d’une troisième semaine de forte volatilité sur les marchés pétroliers.
Le pétrole poursuivait mardi 15 mars sa chute, les deux références de l'or noir perdant plus de 5%, entraîné vers le bas par les espoirs suscités par les négociations russo-ukrainiennes et les inquiétudes d'un ralentissement de l'économie chinoise.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine vont impacter différemment les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon la Banque mondiale, dans le sillage des chocs liés à la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de ceux du pétrole et du gaz, et le risque qui pourrait affecter les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, les transferts de fonds et le tourisme.
Les prix du pétrole baissaient, lundi 14 mars, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai perdait 3,75% à 108,44 dollars.
Washington a plusieurs fois accusé Téhéran de vouloir contourner les sanctions en exportant du pétrole notamment en Chine, au Venezuela et en Syrie, et a saisi à maintes reprises la cargaison de pétroliers qui transportent du brut iranien.
Les prix du pétrole se maintenaient à la hausse hier, dans un contexte de fébrilité, autour des valeurs énergétiques qui risquent de connaître de nouveaux pics inédits, dans le sillage de la crise ukrainienne.
Le pétrole de Brent, référence du brut en Europe, grimpait de plus de 5% mardi 8 mars alors que le président américain Joe Biden s'apprête à annoncer un embargo sur le pétrole russe aux Etats-Unis, selon des informations de presse.
Le pétrole montait fortement mardi 8 mars sans s'approcher pour l'instant du sommet atteint la veille dans un marché volatil, en réaction à un possible embargo américain sur le brut russe à cause de la crise ukrainienne.
La Russie a mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte au conflit militaire en Ukraine.
Si des sanctions contre les exportations de pétrole de la Russie sont mises en œuvre, le pétrole pourrait grimper à 185 dollars le baril cette année, selon les analystes de JP Morgan, tandis que les analystes de Bank of America estiment que les prix du pétrole pourraient doubler, passant de 100 dollars le baril à 200 dollars le baril.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, l'une des deux variétés de référence du marché, a frôlé dimanche 140 dollars, proche de son record absolu, dopé par le conflit en Ukraine et l'arrêt quasi-total des exportations de pétrole russe.
Le panier de l’OPEP, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, dont le Sahara Blend algérien, s'est établi à plus de 117 dollars à la fin de la semaine en cours, son plus haut niveau depuis mai 2008.
L a courbe des prix du pétrole continuait hier sa progression, lors de la séance de clôture de la semaine qui a connu la plus forte hausse en une décennie dans le sillage de la crise ukrainienne.
Les cours du pétrole montaient vendredi 4 mars sans trop s'approcher toutefois de leurs sommets de la veille, propulsés par le conflit en Ukraine, les sanctions et les craintes pour l'offre mondiale d'or noir.
La Russie, qui est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde, représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l’Union européenne.
La production pétrolière de l’Algérie dépassera au mois d’avril prochain 1 million de barils par jour (mb/j), soit une hausse de 10 000 barils/jour par rapport au mois de mars, a fait savoir, hier à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Pour Francis Perrin, chercheur à IRIS, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio française RTL, «les autorités russes n’iront pas jusqu’à fermer délibérément le robinet, parce qu’elles savent qu’économiquement ce ne serait pas bon pour elles (...)».
Les vingt-trois pays de l'Opep+ ont décidé de n’augmenter que sensiblement leur production malgré la flambée des cours du pétrole, due à la guerre en Ukraine.
Les prix du pétrole continuaient leur flambée mercredi 2 mars, le baril de Brent dépassant les 110 dollars pour la première fois depuis 2014, poussés par la guerre en Ukraine et les craintes pour l'approvisionnement mondial.
Le prix du baril de Brent, la référence de l'or noir en Europe, a bondi de plus de 5% mardi 1er mars, galvanisé par la guerre en Ukraine, les investisseurs redoutant des ruptures d'approvisionnement russe en énergie alors que les sanctions occidentales se multiplient contre Moscou.