Les prix du Brent ont dépassé la barre des 100 dollars US après l entrée en guerre effective de la Russie contre l 'Ukraine.
Introduction Après une analyse des contextes économique et énergétique mondiaux, cet article va analyser l’impact macroéconomique de la récente envolée des prix des hydrocarbures et avancer des propositions sur les prochaines étapes économiques.
Les cours du pétrole s'envolaient mardi 22 février, embrasés par la décision du président russe de reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes ukrainiens, le prix du Brent frôlant la barre symbolique des 100 dollars le baril.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés devraient s’en tenir à leur plan de production actuel, lors de leur prochaine réunion début mars, selon les déclarations de plusieurs pays producteurs du Golfe, réunis lors d’une conférence sur l’énergie organisée dimanche à Riyad, en Arabie Saoudite. Les ministres de l’Energie des Emirats arabes unis, du Koweït et de l’Irak ont déclaré que le groupe devait s’en tenir à son accord actuel «pour maintenir l’équilibre du marché et éviter tout excédent».
Les tensions géopolitiques continuent de renforcer la tendance haussière des prix du pétrole, qui ont poursuivi, hier, leur progression, à l’ouverture de la nouvelle semaine de cotation. Le Brent se maintenait aux alentours de 95 dollars après avoir culminé à son plus haut niveau en plus de sept ans, à plus de 96 dollars, en début de matinée.
Les prix du pétrole ont atteint lundi de nouveaux sommets, encouragés par les tensions en Russie et en Ukraine qui menacent l'offre pétrolière.
Les prix du pétrole se donnaient du répit lundi 7 février, suspendus aux négociations sur le nucléaire iranien qui pourraient aboutir à une levée des sanctions, après un nouveau sommet pluriannuel pour le Brent.
L’Opep et ses alliés devraient s’en tenir à leur plan de production, lors de leur prochaine réunion, prévue début février. Aucun changement ne serait ainsi en perspective, en dépit de la montée des prix du pétrole, influencés par la forte demande mondiale, mais également impactés par des facteurs exogènes dont des incertitudes géopolitiques, notamment la situation conflictuelle en cours aux frontières de la Russie.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu en hausse ses prévisions de la demande de pétrole cette année et prévenu que le marché pourrait vivre une "nouvelle année de volatilité" si l'offre s'avérait décevante.
Les cours du pétrole ont progressé mardi 18 janvier, les risques géopolitiques faisant craindre de nouvelles perturbations d'une offre déjà tendue, hissant les prix à de nouveaux sommets plus atteints depuis sept ans.
Dans son dernier classement publié le 14 janvier, le site spécialisé Business Insider Africa a dévoilé les dix plus grands producteurs de pétrole brut en Afrique en 2021. L’Algérie arrive en quatrième position avec une moyenne de production de 959 000 barils/jour.
Les cours du pétrole ont grimpé à leurs plus hauts depuis deux mois et demi lors de la séance de clôture vendredi soir. Le baril de Brent coté à Londres pour échéance en mars a pris 1,59 dollar, soit 1,88% pour atteindre le prix de 86,06 dollars, se rapprochant ainsi de son record atteint en octobre 2021 et qui était de 86,40 dollars.
Les prix du pétrole se maintenaient hier au-dessus de 82 dollars le baril, soutenus par une offre plus restreinte que prévu de la part de l’Opep+ dont certains pays membres souffrent d’un manque de capacités. Les pannes en Libye ont également soutenu les prix.
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach prévoit de réaliser son premier forage de pétrole en offshore en 2023, a indiqué dimanche 9 janvier le vice-président responsable de la stratégie, de la planification et de l'économie à Sonatrach, Rachid Zerdani.
Le panier de l’OPEP, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, dont le Sahara Blend algérien, s’est établi à près de 81 dollars à la fin de la semaine en cours, son plus haut niveau depuis novembre 2021. «Le prix du panier de 13 bruts de l’OPEP (ORB) s’élevait à 80,80 dollars le baril jeudi, contre 80,07 dollars la veille (mercredi)», a précisé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole sur son site web.
Les cours du pétrole montaient légèrement aujourd'hui, avoisinant les 80 dollars le baril juste avant la 24ème réunion de l'Opep+, prévue cet après-midi. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars était en hausse de 0,79% à 79,60 dollars (10h30 GMT).
«Le marché pétrolier continue d’être très réactif aux développements sur le front de la pandémie – nous ne sommes encore sortis d’affaires –, mais nous sommes proches des niveaux de demande mondiale d’avant la pandémie», déclare à Reuters, John Kilduff, analyste associé chez Again Capital Management.