Le double marché des changes en Algérie constitue un frein majeur à la stabilité macroéconomique et à la croissance, soulignant ainsi l’importance de mettre en place un processus d’unification progressive.
Les nouvelles politiques économiques que l’administration républicaine devrait mettre en œuvre à partir du 21 janvier 2025 auront un impact majeur sur les économies américaine et des autres pays dans le monde. Les Etats-Unis disposent de la plus grande économie du monde, émettent la monnaie de réserve internationale et abritent les plus grandes banques et entreprises de la planète.
Si les performances de l’économie algérienne en 2024 sont globalement satisfaisantes, malgré des chocs externes et internes successifs depuis 2020, des réformes globales s’avèrent nécessaires pour renforcer les perspectives de croissance à moyen terme.
Les républicains reviennent au pouvoir aux Etats-Unis et leur politique ne manquera pas d’affecter le reste du monde. En plus de l’élection du prochain président et de son vice-président, le scrutin de ce 5 novembre 2024 devait renouveler la totalité des membres du Congrès et 1/3 des membres du Sénat.
L’Algérie gagnerait à renforcer le pilotage de son économie pour optimiser sa gestion macroéconomique et soutenir un processus de réformes structurelles incontournables.
L’Algérie fait face à un choix stratégique décisif alors qu’elle finalise son projet de loi de finances initiale (LFI) pour 2025. Ce dernier revêt une importance particulière, compte tenu des défis économiques internes tels que les déficits budgétaires persistants dont celui de 2024 devrait atteindre en prévision de clôture 24,4% du PIB (CNR compris), l’augmentation de la dette publique depuis la pandémie, une inflation élevée et un chômage en hausse.
Des perspectives défavorables sur le moyen terme ont conduit la Chine à lancer récemment un plan de relance dont les implications économiques se feront sentir sur le plan international. L’économie chinoise est sortie de la pandémie avec des dommages structurels importants qui freinent sa croissance économique et l’ont plongé dans une spirale déflationniste.
La démonétisation d’une monnaie est un choc monétaire qui fait partie de la panoplie des leviers de gestion de défis macroéconomiques très complexes auxquels font face les gouvernements à travers le monde. De nombreux pays l’ont utilisée pour des raisons variées, avec des succès divers. Rappelons en effet que la démonétisation est une mesure à double tranchant.
Une nouvelle stratégie économique est indispensable pour orienter l’Algérie vers un chemin de croissance élargie, durable, inclusive et saine. Cela nécessite la mise en œuvre rapide de réformes ambitieuses, malgré les défis qu’elles représentent.
Un monde régi depuis des décennies par la mondialisation et la géoéconomie est rapidement devenu un monde ancré dans le risque géopolitique, la fragmentation et le ralentissement de l’activité économique mondiale.
La Réserve fédérale américaine (FED) prévoit de réduire son taux directeur le 18 septembre afin de stimuler le marché du travail et booster l’activité économique, une décision qui pourrait entraîner une hausse des prix de certaines matières premières.
La politique budgétaire est un levier macroéconomique qui affecte directement l’utilisation des ressources globales d’une économie ainsi que le niveau de la demande et de l’offre globale.
En raison de progrès notables dans la reprise du contrôle de l’inflation, la banque centrale des Etats-Unis (FED) devrait baisser son taux directeur lors de la prochaine réunion de son comité fédéral de politique monétaire les 17 et 18 septembre 2024, décision qui ne manquerait pas d’avoir des répercussions domestiques et internationales.
Le taux de change compte parmi les prix les plus importants dans une économie ouverte et son rôle de levier macroéconomique est fondamental.
La macroéconomie est au centre des préoccupations de tous les gouvernants et citoyens de par le monde mais la compréhension de ses mécanismes et démarches est complexe à saisir d’où l’importance d’une note d’explication succincte.
L’élection présidentielle de novembre 2024 peut conduire l’actuelle vice-présidente des Etats-Unis à la fonction suprême, pour peu qu’elle se dote d’un programme politique cohérent et pragmatique.
Un nouveau Système financier international (SFI) inclusif et équitable doit être construit pour refléter les réalités d’aujourd’hui et favoriser un partage de la croissance économique.
En 2005-2006, l’Algérie reprenait le contrôle total de sa dette extérieure, lui offrant un levier incontournable qu’elle peut actionner pour financer la refondation de son modèle économique et social. La construction d’une économie d’Etat à partir de 1970 (première année du premier plan quadriennal) devait s’appuyer sur des ressources domestiques exclusivement. Toutefois, la réalité économique s’est très vite imposée, et le recours à l’épargne étrangère n’a pu être évité au cours des années 1980.
La croissance économique générée en Algérie par l’endettement public n’est pas soutenable vu ses impacts sur l’inflation, le niveau d’activité et la stabilité financière à moyen terme et il est donc souhaitable d’opter pour une autre approche.
La diversification de la production et des exportations implique, inter alia, le renforcement de la productivité et l’amélioration de la compétitivité. L’Algérie est confrontée au défi de la compétitivité sur les marchés mondiaux, comme le montre sa part d’exportation hors hydrocarbures qui demeure insignifiante et stagnante.