Après les frappes de l’entité sioniste contre l’Iran dans la nuit du 12 au 13 juin, le marché pétrolier a affiché des gains inégalés depuis des mois.
Le Royaume-Uni est devenu le premier importateur de pétrole brut algérien. Sur un total de 495 000 barils par jour exportés, 120 000 barils par jour, soit 24%, ont été expédiés à destination de ce pays, se plaçant en tête des clients européens de l’Algérie.
L'Irak a signé hier un accord avec un consortium mené par une entreprise chinoise pour un méga-projet dans le Sud, visant à augmenter la production de pétrole et d'électricité, selon un communiqué.
Les ministres de huit pays de l'Opep+, dont l’Algérie, réunis hier par visioconférence, ont convenu d'une nouvelle hausse accélérée de leur production de pétrole pour juin, de 411 000 barils par jour.
En dépit d’un léger rebond, dans le sillage d’informations sur de possibles négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les prix du pétrole étaient en voie de clôturer hier une nouvelle semaine de baisse, la plus forte chute hebdomadaire en un mois.
Quelle est votre lecture de la situation actuelle du marché pétrolier et notamment de la baisse des prix, enclenchée par les décisions du président américain Donald Trump ?
Les prix du pétrole ont entamé la semaine en baisse reculant de plus de 2% en début de cotation, hier, en raison notamment de signes de progrès dans les négociations entre les Etats-Unis et l’Iran, tandis que les investisseurs restent préoccupés par les vents contraires économiques liés aux droits de douane qui pourraient freiner la demande de carburant.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont abaissé leurs prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et 2026 dans leurs derniers rapports mensuels respectifs, invoquant l’impact des tarifs douaniers annoncés par les Etats-Unis.
Dans un contexte de tensions commerciales et énergétiques mondiales, une proposition déjà exprimée par le président américain, Donald Trump, durant son premier mandat, refait surface : il vient d’exiger d’une manière plus radicale des pays européens qu’ils importent la totalité de leurs hydrocarbures des Etats-Unis, en échange d’une levée des droits de douane sur leurs exportations vers l’Amérique.
La forte hausse des droits de douane américains fragilise l’économie mondiale avec notamment un ralentissement de la croissance, une reprise de l’inflation, l’instabilité des marchés financiers et la remise en cause du système commercial multilatéral.
Hier, dernière journée de cotation de la semaine, les cours de l’or noir ont ouvert en hausse par rapport à la clôture de jeudi, mais demeuraient très instables durant la séance. Les indices Brent et WTI étaient en voie d’enregistrer des baisses hebdomadaires respectives d’environ 3% sur la semaine, après avoir tous deux perdu environ 11% la semaine dernière, dans le sillage des «hostilités commerciales» lancées par l’administration américaine.
Les prix du pétrole ont chuté, hier, à des niveaux historiquement bas, jamais enregistrés depuis quatre ans, le Brent tombant à 58,47 dollars le baril en cours de cotation, dans le sillage de l’accélération du conflit enclenché par les Etats-Unis, via les tarifs douaniers, ce qui a amené la Chine à durcir sa riposte en imposant des droits de douane supplémentaires sur les produits américains.
Jusqu’à quel niveau les prix du pétrole vont-ils baisser ? C’est à cette question que la Banque d’investissement américaine, Goldman & Sachs, a répondu dans une note publiée hier en tablant sur un baril à 40 dollars dans le cas de conditions extrêmes.
Les prix du pétrole ont ouvert hier la semaine de cotation en nette baisse, prolongeant les pertes enregistrées la semaine dernière dans le sillage des nouveaux tarifs douaniers américains et la sortie inattendue de l’Opep+, qui a accéléré, sans préavis, le rythme de la mise sur le marché des quotas de huit de ses membres. Hier, l’escalade des tensions commerciales a accentué les pertes du pétrole au vu des craintes d’une récession qui réduirait la demande de brut, tandis que l’OPEP+ prépare une augmentation de l’offre. Les prix de l’or noir ont encore baissé reculant de plus de 2%, et enregistrant des valeurs très basses, jamais égalées depuis avril 2021.
Face aux défis qui menacent le marché pétrolier, confronté d’une part à la nouvelle politique économique très agressive de l’administration américaine et, d’autre part, à l’appétit plutôt vorace de certains producteurs en dehors de l’Opep+ mais aussi au sein même de l’Alliance, la cohésion de l’Opep est-elle aujourd’hui en jeu ?
La réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), qui a regroupé hier les principaux ministres de l’OPEP+, dont le ministre de l’Energie Mohamed Arkab, n’a pas abordé, dans le communiqué final sanctionnant ses travaux, la chute vertigineuse des prix du pétrole survenue en fin de semaine suite à la nouvelle politique américaine de tarifs douaniers et du réajustement inattendu des quotas de huit de ses membres.
Les prix du pétrole ont amorcé une importante baisse dans le sillage de l’annonce par l’administration Trump de l’imposition de tarifs douaniers à ses partenaires commerciaux, dont beaucoup enregistrent des excédents commerciaux substantiels avec les Etats-Unis. Selon les analystes, les nouveaux tarifs douaniers pourraient avoir un impact négatif sur la croissance économique et, par conséquent, sur la demande de pétrole.
Les prix du pétrole sont en nette hausse, se négociant à leur plus haut niveau depuis trois semaines. La hausse est portée par les inquiétudes concernant un resserrement de l'offre mondiale suite à la menace américaine d'imposer des droits de douane aux pays achetant du brut vénézuélien, ainsi qu'une baisse plus importante que prévu des stocks de brut américains.
Réagissant à un appel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en faveur de l’investissement dans l’amont pétrolier et gazier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réjouit de voir l’AIE partager à nouveau ses analyses sur l’avenir du marché, tout en appelant l’Agence à éviter les analyses contradictoires et les messages incohérents et à revenir à une analyse basée sur les «réalités» et à se concentrer sur son mandat de sécurité énergétique.
Les exportations algériennes de pétrole de qualité Sahara Blend ont affiché une forte hausse le mois dernier. Les expéditions de brut algérien vers la région Asie-Pacifique ont augmenté de 86%, alors que celles destinées au continent européen et la Méditerranée ont grimpé de 26%.