Le 5 octobre, Hadja Dahbia Aoudjghout, 102 ans, a eu l’honneur de recevoir la visite d’une forte délégation de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) de la région d’Azazga et de Bouzeguene, du directeur du musée régional de Tizi Ouzou ainsi que du président de l’association de wilaya des «pupilles de la nation».
Enseigner l’histoire de l’Algérie à la jeune génération a toujours été un souci majeur pour les autorités publiques. Nul ne peut ignorer l’importance d’inculquer à ces futurs citoyens les valeurs de la nation à travers ses différents repères, qu’ils soient des personnalités historiques ou des événements déterminants de son existence.
Depuis son émergence, le cinéma s’est affirmé comme un moyen important d’influence plus qu’une simple distraction. Le cinéma de nature historique joue un rôle déterminant sur les plans politique, culturel et éducatif.
Comme bien des aspects liés à l’identité algérienne, le cinéma national a vu le jour dans le sillage de la guerre d’indépendance, en réponse aux impératifs de résistance et de mémoire.
Avant de plonger dans les subtilités de l’évolution du film historique en Algérie, une question fondamentale se pose : quelle est la portée du cinéma historique algérien ? La réponse qui s’impose d’emblée est que ce genre cinématographique constitue un vecteur puissant pour immortaliser les moments marquants de notre histoire. Il éclaire les péripéties de la révolution et de la colonisation, tout en renforçant les liens entre les générations et leur héritage culturel.
Il Qui était le Bachagha Boualem, ce chef tribal dont l’évocation fait fatalement penser à la guerre qu’il a menée avec acharnement contre le FLN à la tête de la harka des Beni Boudouane, dans l’Ouarsenis ? Petite enquête biographique sur le harki le plus célèbre de l’histoire…
Au début de l’année 1954, Badji Mokhtar avait participé à la création du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA), avec Mostefa Benboulaïd.
Disséquant le tissu social des communautés rurales de l’Ouarsenis et du Dahra et leur évolution sociopolitique de la fin de la Première Guerre mondiale à la lutte de libération, Neil MacMaster propose une analyse rigoureuse de la façon dont la société paysanne de ce territoire névralgique, qui sera l’un des poumons de la Wilaya IV historique, va basculer dans le nationalisme indépendantiste, apportant un soutien vital aux maquis de l’ALN.
Jeudi 10 novembre 1955 à 18h30, les sirènes de la prison du Coudiat avaient été déclenchées et leurs bruits avaient retenti dans tout le centre-ville de Constantine. L’établissement, dont la construction remonte à 1850, se trouve à quelques dizaines de mètres de la place de la Pyramide.
Une multitude de sigles pour une même cause. Le nationalisme algérien n’est pas porté par une seule voix. Au contraire, les voies étaient multiples. Divers courants y étaient représentés, en dépit de la répression du colonialisme. Un véritable multipartisme a, en effet, vu le jour en Algérie bien avant l’indépendance. Le Mouvement national avait plusieurs facettes.
Dans cet entretien, Amar Mohand-Amer évoque les évolutions du camp indépendantiste. Pour lui, pendant toute la durée de la guerre et même avant le 1er Novembre 1954, les «tensions, clivages et oppositions sont légion». «Ce furent des confrontations objectives imposées par la guerre et ses nombreux enjeux et défis», souligne-t-il. Le jeune historien, qui est l’un des plus persévérant de sa génération, a une appréhension : «Le risque ou le danger est que notre histoire nationale ne soit plus à l’avenir du ressort de nos jeunes collègues.»
Notre mémoire est un monde plus parfait que l’univers : elle rend la vie à ce qui n’existe plus.» Cette citation, attribuée à l’auteur français Guy de Maupassant, résume le travail de Cherif Chikhi. Son livre témoignage, Guerre de libération nationale 1954-1962, Souvenirs d’un village martyr (Dahlab, 2024), nous parle avec des mots bien sentis de ces vies simples prises dans la tourmente de la guerre.
Une autre tache noire dans l’histoire du colonialisme français en Algérie. Le 6 novembre 1959, l’armée coloniale avait commis un crime «atroce et impardonnable» resté gravé à ce jour dans la mémoire de nombreux habitants des Issers, à 25 km de Boumerdès.
Il faut dire que la Kabylie, particulièrement la région de Tizi Ouzou, était prête pour l’action armée avant même le déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er novembre 1954, même si elle n’était pas représentée dans la première réunion du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) créé en mars 1954. Beaucoup de gens de la région, les émigrés surtout, ont rejoint l’Etoile nord-africaine dès 1926, puis le PPA-MTLD
Le moudjahid et doyen des diplomates algériens, Noureddine Djoudi, actuellement président de l’Association internationale des Amis de la Révolution algérienne (AIARA), a pris part, par visioconférence, à partir d’Alger, à une rencontre historique avec les Amis néerlandais de la Révolution, organisée par l’ambassade d’Algérie à La Haye.
«Les valeurs humanistes de la glorieuse Révolution ont aidé les opprimés à se frayer un chemin vers la liberté et la dignité, faisant de l’Algérie la Mecque des révolutionnaires et la terre des hommes libres», a souligné le ministre des Moudjahidine.
Le Forum France-Algérie a choisi de rendre hommage à Paris à trois figures du combat anticolonialiste et de l’action sociale Nils Andersson, Alice Cherki, et Nelly Forget, ainsi qu’à l’Association des Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG), dont les membres anciens appelés reversent leur retraite de combattant pour financer des opérations de développement en Algérie et dans les pays qui souffrent de la guerre.
Des historiens, des chercheurs, des enseignants et des moudjahidine ont débattu, durant deux jours, de la problématique de l’écriture de l’histoire nationale. «Nous avons battu la quatrième puissance mondiale.
Le contentieux historique entre l’Algérie et la France est, rappelons-le, très lourd. En plus de la torture, les essais nucléaires dans le Sahara et les enfumades figurent aussi dans la longue liste des crimes coloniaux.
Les victimes de l’OAS sont nombreuses. Leur mémoire reste vivace chez leurs familles. Il y aurait eu quelque 3000 victimes de cette sinistre organisation. Saïd Chellouche, employé algérois originaire de Boumahni (Tizi Ouzou) fut l’un d’eux.