Une semaine après la tenue d’une réunion de travail sur la période coloniale et de la Guerre d’indépendance, la commission mixte d’historiens algériens et français a annoncé, hier, avoir convenu d’une série de points liés essentiellement à la récupération des archives, des biens pillés et des ossements des héros de la Résistance populaire.
L’histoire de la Révolution algérienne retiendra l’apport et le soutien indéfectible manifesté par des Français qui se sont engagés corps et âme pour défendre la cause algérienne au péril de leur vie. Ils étaient d’un humanisme exemplaire.
La commission mixte d’historiens algériens et français sur la période coloniale et de la Guerre d’indépendance, qui a tenu, mercredi dernier à Constantine, sa première réunion de travail, s’est accordée sur plusieurs points, dont la restitution de deux millions de documents «numérisés» à l’Algérie, a rapporté le site électronique Tout sur l’Algérie (TSA), citant une source proche du dossier.
La commission mixte d’historiens algériens et français, chargée de travailler sur la colonisation française de l’Algérie (1830-1962), tiendra sa première réunion aujourd’hui et demain à Constantine. C’est ce que nous avons appris d’une source proche du dossier.
Une lettre de l’épouse d’un officier, une autre d’une mère reprochant à son fils de ne pas lui écrire plus souvent... ces courriers avaient été saisis par la Royal Navy durant la guerre qui a notamment opposé Britanniques et Français entre 1756 et 1763 autour de leurs possessions coloniales. «Je passerais fort bien la nuit à t’écrire (...), ta fidèle femme pour la vie. Bonsoir mon cher ami. Il est minuit. Je pense qu’il est temps de me reposer», écrit par exemple en 1758 Marie Dubosc à son époux Louis Chambrelan, premier-lieutenant de la frégate française Galatée, capturée par les Britanniques. Louis n’a jamais reçu la lettre de son épouse, qui meurt l’année suivante, probablement avant qu’il ne soit libéré.
Comme chaque année, les habitants de Raffour, une localité relevant de la commune de M’Chedallah, à l’est de Bouira, commémorent les tragiques événements du 4 Novembre 1957, survenus dans leur village d’origine Taddart Lejdid, sur les hauteurs du Djurdjura. Il y a 66 ans, en guise de représailles, l’armée coloniale française avait réduit le village en cendres et déporté ses habitants.
L’historien Amar Mohand Amer est revenu, lors d’un débat organisé à la salle Tassili, au Palais des expositions des Pins maritimes et modéré par Hassan Arab, sur l’écriture de l’Histoire du mouvement national.
L’historien Amar Mohand-Amer vient de publier aux éditions Frantz Fanon, à Boumerdès, «La crise du FLN de l’été 1962, indépendance nationale et enjeux de pouvoirs(s)». Un ouvrage préfacé et postfacé par les historiens Omar Carlier et Mohammed Harbi.
La glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 contre une colonisation de peuplement des plus abjectes a incarné le nationalisme du peuple algérien et consacré l’unité et la cohésion de la nation, ont affirmé des professeurs universitaires.
Pour avoir abrité, dans la nuit du 31 octobre 1954, la réunion présidée par le chahid Abbas Laghrour, en présence d’un groupe de moudjahidine, le lieu-dit Chaâbet El Ghoula, dans la commune d’El Hamma (Khenchela), restera un témoin immuable du déclenchement de la Révolution dans la Wilaya I historique.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier, un message au peuple algérien, à l’occasion de la commémoration du 69e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de Libération nationale (1er Novembre 1954). «En ce jour mémorable, l’Algérie célèbre la 69e commémoration de la glorieuse Révolution.
La militante et amie de la Révolution algérienne, Eliette Loup, est décédée à l'âge de 89 ans, a indiqué, hier, le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit. En cette douloureuse circonstance, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a adressé à la famille de la défunte ainsi qu'à ses compagnons de lutte et aux amis de la Révolution algérienne, «ses sincères condoléances et profonds sentiments de compassion, priant Dieu Tout-Puissant de leur prêter patience et réconfort».
Aujourd'hui 17 octobre, le peuple algérien commémore la Journée nationale de l'émigration, qui coïncide avec la date anniversaire des manifestations du 17 Octobre 1961 dans la capitale française, Paris. Pour avoir manifesté pacifiquement contre un couvre-feu qui leur a été imposé, les manifestants algériens, hommes, femmes, enfants, ont été tabassés, roués de coups puis jetés à la Seine par une nuit glaciale.
Des policiers déchaînés n’ont pas hésité à matraquer, à tuer par balles et à noyer dans la Seine des manifestants dont le seul tort était d’avoir dénoncé la discrimination et d'appeler à l’indépendance de leur pays. Les réclamations de l’Algérie portant sur la reconnaissance de ces massacres restent aussi sans suite du côté français.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a tenu, hier, une réunion de coordination avec l’Association des moudjahidine de la Fédération du Front de libération nationale (FLN) en France, présidée par Mohand Akli Benyounès.
De nombreuses activités culturelles seront organisées à travers les différentes communes d’Alger, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’émigration commémorant le 62e anniversaire des manifestations du 17 Octobre 1961 à Paris, lors desquelles le colonisateur français a perpétré des crimes odieux contre les Algériens.
La bataille de Taghasra, qui a eu lieu le 27 septembre 1956, près de Aïn Zaâtout située à 60 km au nord de Biskra, dans la Wilaya VI historique, apporte un éclairage édifiant sur le lourd sacrifice consenti durant la Révolution par l’Armée de libération nationale (ALN) pour le recouvrement de la souveraineté nationale, soulignent des moudjahidine de la région.
Il a suffi de quelques mots pour écorner à Périgueux la mémoire consensuelle de Thomas-Robert Bugeaud, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly (1784-1849), natif de cette région où il a laissé l’empreinte d’un homme proche des ruraux, loin des ravages perpétrés sans état d’âme lors de la colonisation de l’Algérie.
Dimanche, 20 août 2023. Véhicules et processions humaines arpentent les huit kilomètres de route sinueuse, séparant le chef-lieu communal d’Ouzellaguéne et le sommet du village Ifri, à 70 km au sud-est de Béjaïa.
S’inscrivant résolument dans la trajectoire du 1er Novembre 1954, l’offensive du 20 Août 1955 est un véritable sursaut révolutionnaire qui a donné plus d’ampleur et plus d’efficacité au processus libérateur dans sa dimension nationale.