On ne peut dissocier le nom de Si Messaoud (Boudjeriou-NDLR) du combat héroïque et sans discontinuité qu’il livra dans cette ville (Constantine) durant toute la guerre de Libération», notait Abdelaziz Khalfallah, plus connu par Mostefa Boutemira dans son livre «La wilaya II historique – L’ombre de Constantine», paru à Chihab Éditions en 2021.
Emmanuel Macron a donc été confortablement réélu ce dimanche 24 avril pour un second mandat contre son éternelle rivale, Marine Le Pen...
Les personnalités algériennes réhabilitées est le titre d’un nouvel ouvrage que vient de publier Mohand Ouramdane Larab, aux éditions Graine fertile.
Le livre d’Emmanuel Alcaraz condense en 300 pages toutes les grandes stations qui ont marqué notre histoire depuis l’antiquité. Une partie importante de ce travail historiographique est consacrée aux violences de la colonisation et ses mémoires en conflit.
Pour mémoire, lors d’une conférence de presse, Marine Le Pen a abordé la relation de la France avec l’Algérie si elle était élue.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a rappelé, hier à Alger, la nécessité d’accorder une attention particulière à la Mémoire nationale et à sa préservation, soulignant que l’histoire doit retrouver sa place dans tous les édifices et les institutions.
Invité par l’association culturelle Fadaet Cirta, l’historien Daho Djerbal a animé, samedi, une rencontre-débat à la maison de la culture Malek Haddad de Constantine, en présence d’un public composé essentiellement d’anciens moudjahidine, d’universitaires et d’historiens.
Constantine, jeudi 29 mars 1956. Une date rappelant beaucoup de choses aux nombreux Constantinois encore en vie, qui étaient témoins de l’époque. Par cette journée de printemps, la population ne se doutait guère qu’elle allait vivre l’une des périodes noires dans l’histoire de la ville en cette guerre de libération nationale.
Daho Ould Kablia a fourni des éléments sur l’activisme pro-algérien d’Enrico Mattei et, plus généralement, sur l’aide apportée par nos amis italiens durant la lutte de Libération.
L’ancien militant du PPA, Sadek Hadjarès, publie le tome 2 de ses Mémoires : 1949, Crise berbériste ou crise démocratique ? (Ed. Frantz Fanon ) - Il y relate principalement les conditions de publication du document doctrinal, L’Algérie libre vivra, dont il est coauteur. - Il évoque dans son ouvrage-témoignage la réaction violente de la direction du parti indépendantiste à cette demande de «clarification» souhaitée par les militants radicaux de Kabylie.
Benjamin Stora et George Marc Benamou, deux pieds-noirs d’Algérie, ont eu le mérite de tenter de narrer une histoire appelée depuis toujours par les historiens français «la guerre d’Algérie», sur laquelle il existe encore tant de passions et de récriminations des deux rives de la Méditerranée.
Spécialiste de la guerre d’indépendance de l’Algérie, Tramor Quemeneur est enseignant aux universités Paris-VIII et CY-Cergy Paris. Il est membre de la Commission mémoire et vérité instaurée à la suite du «Rapport Stora», ainsi que du Conseil d’orientation du Musée national d’histoire de l’immigration. Il présente avec le journaliste, écrivain et réalisateur Philippe Labro La guerre d’Algérie en direct. Les acteurs, les événements, les récits, les images (Historia et éditions du Cerf, mars 2022). Tramor Quemeneur est également l’auteur, entre autres, avec Benjamin Stora, de Lettres, carnets et récits des Français et des Algériens dans la guerre et avec Slimane Zeghidour, de L’Algérie en couleurs, 1954-1962.
Malika Rahal est notamment l’auteure de L’UDMA et les Udmistes, éditions Barzakh, Alger 2016 ; Ali Boumendjel. Une affaire française, une histoire algérienne, Les Belles Lettres, 2010, et éditions Barzakh, Alger, 2011. Son dernier ouvrage s’intitule Algérie 1962. Une histoire populaire aux éditions La Découverte, 2022.
Historien et docteur à l’université de Cambridge (thèse de doctorat soutenue en 1972 sur le Jansénisme français), Neil MacMaster enseigne, au début de sa carrière, l’histoire européenne. Dès les années 1980, il s’intéresse à l’Algérie contemporaine dont il devient un spécialiste reconnu. Ses recherches ont porté en particulier sur la période coloniale et la Guerre de Libération et ont abordé les thèmes de l’émigration algérienne, du racisme et de l’antiracisme en France, du statut et du rôle des femmes dans la Guerre de Libération, de la pratique par l’Etat français de la «terreur d’Etat».
Le maintien des essais nucléaires et chimiques au Sahara a été âprement débattu et négocié point par point à Evian, pour finalement aboutir à un accord, qui figure dans une annexe en marge de la conclusion finale des pourparlers bilatéraux.
Le livre 60 ans après les Accords d’Evian, récemment paru, relate comment d’inattendues interconnexions humaines ont joué un rôle pour mener à la fin des combats signée le 18 mars 1962 à Evian.
Le président de la République a affirmé, hier, dans un message écrit à l’occasion de la commémoration de la Fête de la victoire (19 Mars), que la question liée aux dossiers de la mémoire et de l’histoire restera au cœur de ses «préoccupations».
Après la parution du premier tome du témoignage de Si Lakhdar Bentobbal en novembre 2021, chez Chihab, sous le titre Lakhdar Bentobbal. Mémoires de l’intérieur, et qui a rencontré un franc succès, Daho Djerbal est sur le point de publier la deuxième partie de ce travail vertigineux sous le titre : Lakhdar Bentobbal. La conquête de la souveraineté. Le livre devrait être prêt pour le SILA qui se tiendra du 24 au 31 mars. L’historien – comme il l’explique dans l’introduction du premier tome –, a passé cinq années entières à recueillir le témoignage de «Si Abdellah» (1980-1985). Et il a fallu attendre 35 ans pour que ce document historique exceptionnel trouve enfin son chemin vers le lecteur. Nous avons interviewé Daho Djerbal lors de la sortie du premier volet (voir El Watan du 22 novembre 2021).
Invité par l’association Fadaet cirta ethakafia (Espaces culturels de Cirta), pour animer une conférence sur son livre La wilaya II historique – l’ombre de Constantine, samedi à l’Office des établissements des jeunes (ODEJ) de la ville des ponts, Abdelaziz Khalfallah, plus connu à Constantine par Mostefa Boutemira, a montré toute l’étendue de ses qualités d’écrivain-témoin d’une époque importante de l’histoire de la Guerre de libération dans la région de Constantine, à travers son ouvrage qui demeure une référence pour tous ceux qui s’intéressent à ce sujet, qu’ils soient spécialistes, universitaires, journalistes ou même simples citoyens.
Alors qu’il affirme qu’il se situe plutôt «dans la lignée des historiens-citoyens engagés, comme le furent Pierre Vidal-Naquet, André Mandouze ou André Nouschi», Benjamin Stora rappelle qu’en réalisant, en un temps très court (six mois), le rapport que lui avait demandé le président Macron, son objectif «n’était pas de recommencer un énième livre sur l’histoire de la colonisation, de la résistance, des massacres ou de la naissance du nationalisme algérien. C’était de dresser l’inventaire des relations mémorielles entre la France et l’Algérie, pour essayer de trouver les voies d’un apaisement mémoriel, d’une réconciliation possible à partir de questions particulières».