La même source a précisé que dans la seule journée de jeudi, 112 personnes ont péri sous le feu des attaques sionistes. Parmi elles, 35 ont perdu la vie suite au bombardement de l’école Dar Al-Arqam qui abrite des déplacés, située à Haï Al-Touffah, un quartier du nord-est de la vieille ville de Ghaza.
L’écrasante majorité des intervenants devant le Conseil de sécurité, réuni en urgence, jeudi dernier, à l’appel de l’Algérie, après la découverte macabre des corps des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne et enterrés dans une fosse commune à Rafah, au sud de Ghaza, était unanime à accuser l’Etat hébreu de «crimes d’atrocité».
Invité comme témoin privilégié de l’attaque contre les 15 humanitaires, le Dr Younes Al Khatib, président du Croissant-Rouge palestinien, pour lequel travaillaient huit des 15 victimes tuées par Israël, a déclaré que «de nombreux records effroyables ont été battus dans cette guerre contre Ghaza, vu le nombre de travailleurs humanitaires tués le plus élevé de tous les conflits».
Chaque jour qui passe apporte la confirmation que l’entité sioniste est actuellement dirigée par des sionistes, suprémacistes, génocidaires et de surcroît néonazis. La preuve vient, cette fois, de situations politiques intérieures en Israël.
L’armée israélienne poursuit ses raids anarchiques et intensifs et ses ordres d’évacuation imposés à une population éreintée par d’interminables déplacements forcés d’une zone à une autre, privée de nourriture, d’eau, de toit et de soins. Pour des experts, Israël exerce un chantage épouvantable sur les Ghazaouis en les sommant de choisir entre la mort par les bombes et la famine, ou la déportation et donc l’expulsion.
«Des centaines de milliers de personnes à Ghaza risquent à nouveau de souffrir de faim et de malnutrition sévères, alors que les stocks de denrées alimentaires humanitaires dans l’enclave s’amenuisent et que les frontières restent fermées», alerte le Programme alimentaire mondial (PAM). L’organisme onusien, qui joue un rôle primordial dans le maintien en vie d’une population sans la moindre ressource, affirme qu’il ne «dispose plus que d’environ 5700 tonnes de stocks alimentaires à Ghaza, ce qui est suffisant pour soutenir les opérations du PAM pendant deux semaines au maximum
Selon le Financial Times, l'armée israélienne compte prendre le contrôle de Ghaza et «l’administrer, réoccupant de fait ce territoire 20 ans après son retrait» de l’enclave palestinienne.
Mauvais traitements, tortures, privation de nourriture et de visites d’avocats, de soins et isolement sont les abus les plus infligés aux détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.
Le docteur Mounir Al Borsh, directeur général de la santé dans la bande de Ghaza, a affirmé, dans une déclaration à Al Jazeera Mubasher, que «les martyrs et les blessés représentent 7% de la population de l’enclave».
730 morts et 1367 blessés ont été recensés à Ghaza en une semaine, soit depuis la rupture de la trêve de façon unilatérale par Israël. Au nombre des victimes des frappes sionistes enregistrées hier figurent deux journalistes : Houssam Shabat, correspondant d’Al Jazeera Mubasher, et Mohammed Mansour, reporter pour la chaîne de télévision Palestine Today.
Pendant que l’armée entre en profondeur à Ghaza et réoccupe le corridor Netzarim, qui relie le sud de l’enclave à la frontière avec l’Egypte, et menace d’occuper plus de territoires de Ghaza, le cabinet de sécurité approuvait, dans la soirée de samedi dernier, la création d’une administration chargée de «faciliter» la déportation des Ghazaouis et la transformation de 13 quartiers juifs en Cisjordanie occupée en colonies, avec tous les privilèges dans un but d’annexion. Soutenu et encouragé par l’administration Trump, Israël foule aux pieds le droit international et accélère son plan de nettoyage ethnique.
Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, a souligné que «la protection des civils, la facilitation de l'acheminement des aides humanitaires à Ghaza et le respect de principes tels que la distinction et la proportionnalité ne sont pas une option mais un engagement». Il a réitéré l'impératif du retour au cessez-le-feu et de la mise en œuvre de toutes les étapes de l'accord pour parvenir à un cessez-le-feu durable et total.
Au moins cinq enfants Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés vendredi soir, dans une frappe aérienne de l'armée sioniste sur la ville de Ghaza, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa.
Les gains humanitaires obtenus pendant le cessez-le-feu sont sur le point d'être réduits à néant, ont alerté vendredi plusieurs agences humanitaires de l'ONU, qui s'inquiètent de la poursuite du blocage par l'entité sioniste des livraisons d'aide dans la bande de Ghaza, laquelle traverse sa plus longue période sans ravitaillement.
La stratégie israélienne soulève des inquiétudes profondes. «Israël veut s’approprier des territoires et ne jamais les restituer», affirme Andreas Krieg, professeur de sécurité à King’s College Londres.
L’Algérie a dénoncé, jeudi depuis New York, le «deux poids, deux mesures» dans l’application du droit international, notamment dans les Territoires palestiniens occupés où l’entité sioniste affiche un «mépris flagrant» pour ce droit. «La communauté internationale doit s’unir pour garantir le plein respect du droit international
La bête sauvage s’est déchaînée à nouveau. Avec l’extraordinaire courage qu’on lui connaît, Benyamin Netanyahu a rompu unilatéralement et sans crier gare la trêve qu’il a conclue avec le Hamas et a déclenché le feu de l’enfer sur les enfants et les femmes de la bande de Ghaza.
Le Premier ministre israélien a fait face, hier, à la fureur et la colère de milliers de manifestants rassemblés hier matin, devant le siège de la Knesset (parlement), pour dénoncer le limogeage du patron du Shin Bet et la reprise de la guerre contre Ghaza, après un cessez-le-feu de près de deux mois.
Moins de deux mois après une trêve on ne peut plus précaire, où les Palestiniens ont soufflé un peu, Ghaza replonge dans l’enfer, avec la rupture unilatérale du cessez-le-feu décidée par Netanyahu et la reprise des frappes israéliennes sans la moindre pitié pour la population civile, en plein mois de Ramadhan.
Israël a repris sa guerre génocidaire contre Ghaza. De violents raids ont été effectués à l’aube de la journée d’hier, contre des tentes et des abris, tuant 419 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants et blessant 528 autres. L’opération, qui a duré plus de deux heures, a été autorisée par l’administration Trump, sous prétexte que le Hamas a refusé d’accepter le plan de libération des otages sans la garantie de la fin de la guerre et du retrait des troupes israéliennes de Ghaza. A l’exception des USA, la communauté internationale a été unanime à dénoncer ce nettoyage ethnique.