Chaque jour qui passe apporte la confirmation que l’entité sioniste est actuellement dirigée par des sionistes, suprémacistes, génocidaires et de surcroît néonazis. La preuve vient, cette fois, de situations politiques intérieures en Israël.
En premier lieu, et non des moindres sous prétexte d’une conférence internationale sur l’antisémitisme à Tel-Aviv, Netanyahu et les racistes génocidaires ont convoqué des représentants de la plupart des mouvements d’extrême droite d’Europe. Des mouvements dont beaucoup d’entre eux n’ont jamais caché leurs sympathies idéologiques nazies, allant jusqu’à adhérer aux thèses révisionnistes, concernant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, reprises des décennies.
Comme par exemple l’admiration à l’égard du Troisième Reich allemand, la négation de l’existence de la «Solution finale» appliquée par les nazis vis-à-vis des juifs d’Europe. C’est le cas du Rassemblement national (RN) français, dont le président a été invité à prendre la parole au cours de ce regroupement de l’internationale fasciste, consacré à la condamnation de l’antisémitisme.
Le chef politique français s’en est pris à «l’islamisme qui représenterait toujours une menace existentielle pour Israël, aux Arabes, aux immigrés d’origine musulmane responsables d’actes antisémites, d’exactions envers les juifs de France et d’ailleurs».
De telles diatribes fortement applaudies lui ont valu de la part d’un ministre extrémiste et raciste sioniste d’être complimenté et certifié «casher», «d’ami extrême d’Israël plutôt que de leader d’extrême droite française».
Le RN, un parti revenu, en odeur de sainteté auprès de l’establishment sio-niste suprémaciste de Tel-Aviv et qui n’est rien d’autre, faut-il rappeler, que l’héritier du Front national, fondé par Jean-Marie Le Pen et d’anciens membres français des Waffen-SS, rescapés de la Seconde Guerre mondiale, de nostalgiques de l’Algérie française et d’anciens membres de l’OAS. J.-M. Le Pen, impliqué dans la torture pratiquée par l’armée coloniale en Algérie, a d’ailleurs été condamné plus d’une cinquantaine de fois par la justice française pour propos racistes, négationnistes et injures antisémites.
Mais tout cela semble avoir été oublié par les suprémacistes génocidaires qui comptent sur l’appui des extrémistes de droite, français, espagnols néerlandais, allemands, polonais et autres, auprès des opinions publiques respectives de leurs pays, tant que Tel-Aviv poursuit le nettoyage ethnique des Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie.
La Cisjordanie où deux ministres sionistes ont déclaré qu’il n’est pas question de voir l’Autorité palestinienne en prendre le contrôle. Aussi bien Benya-min Netanyahu que les 11 ministres issus et représentants de la colonisation n’ont jamais caché leur intention d’annexer purement la Cisjordanie. Ils ne sont pas les seuls, le Parlement israélien, la Knesset, n’a cessé de voter des résolutions rejetant la création d’un Etat palestinien à l’ouest du Jourdain, en Cisjordanie, que les sionistes appellent la Judée-Samarie.
Que dire enfin sur l’état de la démocratie en Israël, où un régime d’apartheid a été instauré et frappe toutes les populations non juives, qui ne cache plus, depuis le 8 octobre 2023, ses intentions ségrégationnistes et génocidaires. Des situations maintes fois condamnées et dénoncées par les Nations unies, la Cour internationale de justice, la Cour pénale internationale et bon nombre d’organisations non gouvernementales, à l’instar d’Amnesty International et de Médecins sans frontières.
Le racisme des institutions israéliennes est confirmé chaque jour, depuis plus de 15 mois de génocide, comme un encouragement à poursuivre le nettoyage ethnique des Palestiniens, comme vient de faire la Haute- Cour de Tel-Aviv en décrétant que le recours à l’arme de la faim et de la soif dans le génocide serait conforme aux lois de la guerre !
Une sentence qui n’a pas fait bouger le moindre cil dans les rangs des pays occidentaux. On imagine quelles auraient été la réaction et la levée de boucliers à Paris, Londres ou Berlin s’il s’agissait d’un autre pays autocratique ? Mais là en l’occurrence, il s’agit d’Israël et de l’impunité qu’il continue à jouir auprès de ces pays occidentaux, et ce, même si Tel-Aviv devient le centre de l’axe des néonazis.