L a France, après l’indépendance de notre pays, a reconnu officiellement, mais tardivement, la «guerre d’Algérie» au lieu d’«événements d’Algérie». Pour beaucoup, c’est enfin la reconnaissance du colonisateur de la «guerre de Libération» et par conséquent de l’occupation de notre pays.
Cette instrumentalisation des tensions franco-algériennes risque de creuser davantage le fossé entre les deux peuples. Les allégations n’ont aucun fondement, mais elles trouvent un écho favorable auprès des milieux d’extrême droite, toujours en quête d’un bouc émissaire.
«De tels agissements, inacceptables pour l’ensemble du peuple algérien, n’impactent en rien son parcours indépendant», indique le bureau de l’APN. Le Front des forces socialistes (FFS) qualifie ces propos d’«écœurants» et d’«inacceptables». Pour le MSP, ils dénotent d’«une arrogance liée à la mentalité coloniale, loin du respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats».
Entre 2022 et 2023, quatre anciennes colonies françaises, le Niger, le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, ont enjoint Paris de retirer son armée de leurs territoires. Le mois dernier, à quelques heures d’intervalle, le Sénégal et le Tchad ont à leur tour annoncé le départ des militaires français de leur sol.
Décédé, Jean-Marie Le Pen laisse intactes – et vivaces – toutes ses idées nauséabondes que la société française n’a pas pu éradiquer.
Peu de jours après le discours du président Tebboune devant les deux Chambres du Parlement, la réplique de Macron va incontestablement bien au-delà d’une affaire qui se trouve, présentement, entre les mains des juges algériens.
La Grande Mosquée de Paris a dénoncé, hier, une «campagne calomnieuse» menée à son encontre sur la chaîne de télévision française CNews.
Une voix supplémentaire pour rappeler à la France officielle son passé colonial en Algérie. Elle intervient dans un contexte de froid glacial dans les relations entre les deux pays et de surenchère des acteurs de la droite et de l’extrême droite qui font de l’Algérie et de l’immigration algérienne leur sujet de prédilection.
La convocation de l’ambassadeur de France intervient dans un contexte d’extrême crispation entre Alger et Paris, accentuée notamment par l’affaire de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, en détention depuis le 16 novembre à la prison de Koléa pour «atteinte à la sûreté, à la sécurité et à la stabilité de l’Etat».
La responsabilité historique, judiciaire et morale des crimes perpétrés par le colonisateur français en Algérie continuera de le poursuivre et ne sera pas prescrite, a affirmé, hier à Oran, le professeur Mohamed Bendjebbour, directeur du laboratoire de recherche historique «Sources et biographies» de l’université d’Oran 1 Ahmed Ben Bella.
Un documentaire, diffusé, lundi, par la Télévision algérienne (EPTV) et la chaîne internationale AL24, met en cause les services de renseignement français dans un «complot» visant à déstabiliser l’Algérie. «Les services de la Sûreté nationale ont réussi à déjouer un complot orchestré par les services de renseignement français visant à déstabiliser l’Algérie, à travers l’enrôlement d’un jeune Algérien ayant grandi à l’étranger pour servir leurs desseins hostiles», affirme la même source, citée par l’APS.
Dimanche matin, les médias télévisuels français ont dû changer de braquet de toute urgence pour s’intéresser à la chute de Bachar Al Assad en Syrie.
Depuis Riyad, le président français a affirmé qu’il ne pouvait «pas croire au vote d’une censure» du gouvernement.
Outil d’influence des instituts français de par le monde, les Choix Goncourt internationaux se déclinent en Algérie. Cette année, la 7e édition (2025) n’aura pas lieu à cause de la «polémique» Daoud. Explications.
Il aura suffi d’une émission au ton équilibré et contradictoire, pour que Nedjib Sidi Moussa bascule dans le camp des personnes à faire taire. Son tort : avoir estimé qu’on pouvait avoir des réserves sur le piédestal que l’extrême droite, curieusement rattrapée par l’ensemble des médias, dresse pour Boualem Sansal
Le président tchadien a annoncé dimanche que son pays avait décidé de mettre fin aux accords militaires avec la France, tout en précisant qu'il ne s'agissait pas d'une démarche visant à remplacer un partenaire par un autre.
Six ans après les faits, le policier qui avait tiré une grenade tuant une vieille dame, Zineb Redouane, a été inculpé pour «homicide involontaire».
La campagne anti-algérienne a repris de plus belle en France. Des acteurs de la droite et de l’extrême droite ont profité de la récente interpellation de l’écrivain Boualem Sansal pour s’attaquer à l’Algérie.
La décision a été annoncée par le ministre des Affaires étrangères tchadien, quelques heures après la visite de son homologue français Jean-Noël Barrot.
De son côté, la Commission du droit international a, à maintes reprises, souligné dans ses travaux le caractère impératif du droit à l’autodétermination.() Concernant la jurisprudence de la CIJ, l’impérativité du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a été citée par plusieurs juges dans leurs opinions individuelles et dissidentes.()