Le procès de Noureddine Bedoui, Abdelmalek Boudiaf et de Tahar Sekrane, anciens walis de Constantine (de 2002 à 2013), s’est ouvert hier devant le pôle financier de Sidi M’hamed, à Alger. Jugés pour «abus de fonction, octroi d’indus avantages et dilapidation de deniers publics», les trois ont comparu avec plus d’une trentaine d’autres prévenus, pour le projet de réalisation de l’aérogare de Constantine, qui a pris 11 ans et englouti 3,5 milliards de dinars au lieu de 441 millions de dinars.
Le procès en appel de l’ancien patron de la Sécurité intérieure, le général Wassini Bouazza, s’est terminé très tard jeudi dernier avec la confirmation de la peine de 16 ans de réclusion criminelle dont il a écopé en première instance. Ses coaccusés ont, quant à eux, bénéficié de réduction de peines.
La justice militaire accélère la cadence pour fermer les dossiers ouverts durant les années 2020-2022, au moment où d’autres affaires enrôlées en 2023 sont déjà examinées en 1re instance.
Poursuivi pour «abus de fonction», « dilpidation de deniers publics» et «octroi d’indus avantages», l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui devra être jugé, le 7 juin prochain, pour sa gestion de la wilaya de Constantine (2010-2013).
Le pôle financier de Sidi M’hamed (Alger) s’est saisi de l’enquête sur la gestion de l’opération rénovation des hôtels Mazafran, Sables d’Or, complexe Sidi Fredj et l’hôtel El Marsa, dont les travaux ont coûté à l’Etat près de 800 millions de dinars. 45 personnes, dont les responsables de ces établissements et le président du groupe HTT, ont été placées en détention provisoire.
A moins d’un mois de sa libération après expiration de sa peine de 4 ans de détention, la condamnation du général-major à la retraite, Ali Ghediri, a été portée à 6 ans de réclusion avec une privation, pendant 5 ans, de ses droits politiques et civils.
A une vingtaine de jours de sa fin de détention de 4 ans, l’affaire du général-major à la retraite Ali Ghediri a été examinée hier.
Promu général-major le 5 juillet 2019, alors qu’il était chef de l’état-major de la Gendarmerie nationale, désigné à la tête de la gendarmerie le 24 juillet 2019, après la fuite du général Ghali Beleksir et sa famille, puis admis à la retraite au mois d’août 2021, le général-major Abderrahmane Arar vient d’être rattrapé par la justice.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a été condamnée jeudi à une amende de 30 000 DA et un dédommagement estimé à 2 millions de dinars au titre de réparation du préjudice subi par la plaignante Nadia Labidi, ancienne ministre de la Culture. La défense de Mme Hanoune compte faire appel.
Renvoyé devant le pôle pénal financier de Sidi M’hamed à Alger, le procès de Noureddine Bedoui, dernier Premier ministre sous l’ère du défunt président déchu, Abdelaziz Bouteflika, a été reporté au 24 mai. Il comparaîtra en tant qu’ancien wali de Constantine, avec son successeur à ce poste, Abdelmalek Boudiaf pour «abus de fonction», «dilapidation de deniers publics» et «octroi d’indus avantages», liés au marché de réalisation de l’aéroport de Constantine.
Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de la Santé est sorti de son silence pour démentir l’information qui, selon lui, remonte à 2022.
Chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Tamanrasset et spécialiste des maladies tropicales, le Dr Elias Akhamouk affirme que la tuberculose «est, certes, contagieuse, mais elle se traite facilement».
Après quatre renvois, le procès de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) s’est ouvert jeudi dernier devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger. L’affaire, qui remonte à 2015, concerne une plainte déposée contre Mme Hanoune, alors députée, par l’ancienne ministre de la Culture, Nadia Labidi, pour «diffamation» à la suite de ses déclarations sur «des marchés que la ministre a accordés à la société dont elle était actionnaire et d’autres faits liés à sa gestion».
Confirmation de la peine de 12 ans de prison infligée à Saïd Bouteflika, Ali Haddad et Ahmed Mazouz, de celle de 15 ans contre Mahieddine Tahkout et de 10 ans contre les frères Kouninef (Réda, Tarek et Karim).
Le sort des 72 prévenus jugés dans le cadre de l'affaire dite des SMS, au centre de laquelle se trouve Saïd Bouteflika, frère conseiller du défunt Président déchu, sera connu aujourd'hui.
La défense des prévenus poursuivis dans le cadre du procès de l’affaire dite des SMS a, dans sa majorité, déconstruit les accusations, alors que celle de Saïd Bouteflika a présenté un chapelet de ce qu’elle a estimé être de «graves violations de la procédure» dans ce dossier.
La défense de Saïd Bouteflika a dénoncé des irrégularités dans l'instruction.
Le procès de l’affaire dite des SMS échangés entre Saïd Bouteflika et des hommes d’affaires a repris hier matin devant la chambre pénale près la cour d’Alger. Ce deuxième jour a été marqué par l’audition de nombreux prévenus. D’abord, Djallal Djouadi, neveu de Mahieddine Tahkout, accusé d’avoir fait sortir 69 voitures du parc de Cima Motors, alors que celle-ci était sous administrateur judiciaire. Il nie les faits et déclare : «Ils m’ont accusé sans aucune preuve.
En fin de journée et après la demande de l’AJT (Agent judiciaire du Trésor) à tous les prévenus condamnés du paiement solidaire de 500 milliards de dinars, en dédommagement du préjudice subi, le représentant du ministère public et en moins de 20 minutes a résumé les faits de cette affaire.
Le procès en appel de l’affaire dite des SMS échangés entre Saïd Bouteflika, frère et conseiller du défunt Président, et des hommes d’affaires a repris hier à la chambre pénale près la cour d’Alger, avec l’audition des nombreux prévenus.