Le docteur Elias Akhamouk revient dans cet entretien sur la situation sanitaire à Tamanrasset, la porte des maladies tropicales, les conditions de travail à l’hôpital, dont les deux tiers des patients qu’il prend en charge sont des migrants. Il s'exprime aussi sur les cas de diphtérie enregistrés au niveau de la wilaya.
Placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal militaire de Blida, en juillet 2021, le général-major Rachid Chouaki est décédé dans la nuit du vendredi à samedi, dans sa cellule, à la prison militaire de Blida, puis transféré à l’hôpital militaire de Ain Naâdja , à Alger, pour une autopsie.
Des changements partiels ont été annoncés, tard jeudi dernier, dans les rangs des chefs de cour de justice. Ce mouvement fait état de la mutation de six présidents de cour et six procureurs généraux, la promotion de 18 magistrats au rang de chefs de cour ainsi que la mise de fin de fonction pour 6 présidents et 9 procureurs généraux.
L’auteur de l’agression armée contre un juge d’instruction du tribunal de Mostaganem, dans le bureau de ce dernier, a succombé à ses blessures tard dans la nuit de mardi à mercredi. Selon un communiqué du procureur général près la cour de Mostaganem, le rapport préliminaire de l’autopsie fait état d’une mort violente en raison de deux chocs l’un au niveau de la tête et l’autre à l’abdomen, ce qui a provoqué une hémorragie.
De nouvelles nominations à la tête de vingt- quatre sûretés de wilaya (sur 58) et de quatre directions centrales de la Sûreté nationale ont été annoncées lundi. Elles concernent notamment la promotion de onze adjoints de chefs de sûreté de wilaya au poste de chefs de sûreté de wilaya, la mutation de 6 parmi ceux qui étaient au sud du pays dans les wilayas du Nord et la nomination de chefs de sûreté de wilaya à la tête des nouvelles wilayas de Ain Guezzam, Timimoune, Ain Salah et Menea.
Fait unique dans les annales de la justice. Un ancien greffier en chef a tiré une première balle puis une deuxième sur le juge d’instruction qui l’avait placé, auparavant, sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une affaire «d’abus de fonction» et «d’usurpation d’identité». C’était dimanche dernier, en milieu d’après-midi, dans le bureau du magistrat au tribunal de Mostaganem.
D’une vingtaine de cas enregistrés à Tamanrasset, à la fin de juin de l’année en cours, le nombre de cas de diphtérie a grimpé pour atteindre 67, majoritairement des enfants non vaccinés venus des pays limitrophes.
Aussi bien des wilayas du sud que du nord du pays, la température a pris son envol et atteint des pics exceptionnels de 45, 48, voire 50°C, avec un ressenti d’au moins 7 à 8, ou 10 degrés de plus.
Les températures caniculaires de ces derniers jours ont été très dures pour le personnel médical du CHU Mustapha à Alger, notamment mardi 11 juillet, où pas moins de 250 personnes en difficulté ont été admises aux urgences, dont sept sont décédées. Deux autres sont mortes à leur domicile. C’est ce qu’a révélé le professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales. Dans cet entretien, il parle de la prise en charge «sans panique» des malades, de la disponibilité des respirateurs, des médicaments, mais surtout des facteurs aggravant, comme la pollution ou encore la consommation de produits laitiers ou de viandes mal stockés.
La découverte d’un foyer de diphtérie, à Tamanrasset, parmi des enfants étrangers venus des pays frontaliers, suscite beaucoup d’inquiétude chez les professionnels de la santé dans la région, surtout que l’information s’est répandue cette semaine comme une traînée de poudre.
Le climat caniculaire de ces trois derniers jours a impacté la santé des malades, particulièrement les plus âgés. A Alger et pour la seule journée de mardi, sept personnes sont décédées au CHU Mustapha et deux autres à leurs domiciles.
Vous aviez écrit dans un de vos articles que le SNM est resté silencieux devant les procédures de poursuites et de mise en action de la justice contre de nombreux magistrats. Cela n’est pas le cas. Je ne veux pas entrer dans les détails, mais je dois vous préciser que depuis mon arrivée en octobre 2022, après la démission d’Isaad Mabrouk et mon élection en tant que président du SNM, le 27 avril 2023, la priorité était la révision du statut de l’organisation syndicale.
Prévu pour hier devant la chambre criminelle près la Cour d’Alger, le procès en appel de Mohamed Benhalima et de Mohamed Abdellah et lié à l’affaire dite «Pion Pion», a été renvoyé à la prochaine session.
Expulsés d’Espagne en 2021, Mohamed Abdallah et Mohamed Benhalima comparaîtront devant le tribunal criminel d’appel début juillet prochain, pour l’affaire dite «Pion-Pion», de «collecte et transfert de fonds», en lien avec le mouvement islamiste Rachad, inscrite «organisation terroriste». Benhalima sera déféré devant le tribunal criminel de Dar El Beida, avec plusieurs autres personnes, dont le frère de l’ex-diplomate déserteur Larbi Zitout. Les deux ont plusieurs affaires judiciaires civiles et militaires pendantes et la peine la plus lourde dont ils ont écopé est de 15 ans, pour Abdallah et 6 ans pour Benhalima.
Prévu hier devant la chambre criminelle près la cour d’Alger, le procès en appel des auteurs présumés de l’assassinat, le 11 août 2021, du jeune Djamel Bensmain, à Larbaa Nath Irathen (Tizi Ouzou), a été renvoyé, à la demande des avocats, à la prochaine session. La décision a suscité la colère des accusés en détention et la levée de l’audience dans une ambiance très tendue.
Jugée par le tribunal criminel de Dair El Beida, à Alger, au mois de novembre 2022, l’affaire de l’assassinat, le 11 août 2021, du jeune Djamel Bensmain à Larbaâ Nath Irathen, wilaya de Tizi Ouzou, sera réexaminée une seconde fois par la chambre criminelle près la cour d’Alger. Les 102 accusés, dont 95 en détention, 8 en liberté et 7 en fuite, sont concernés par ce nouveau procès qui risque de raviver des souvenirs très douloureux aussi bien pour la famille de la victime que pour la région de Larbaâ Nath Irathen.
Une peine de 5 ans de prison ferme a été infligée, hier, à Noureddine Bedoui, ancien Premier ministre, et Abdelmalek Boudiaf, ancien ministre de la Santé, poursuivis en tant que walis de Constantine entre 2002 et 2013, pour des faits liés à la réalisation de l’aérogare de la wilaya. Ils ont tous deux été blanchis des délits de «dilapidation de deniers publics», mais reconnus coupables «d’abus de fonction» et d’«octroi d’indus avantages», alors que leur prédécesseur, Tahar Sekrane (2002-2005), a bénéficié de la relaxe.
Déférés devant le CSM (Conseil supérieur de la magistrature), qui les a révoqués, cinq magistrats comparaîtront demain devant le tribunal de Bouira, pour corruption. L’affaire intervient quelques semaines après l’arrestation d’un magistrat, président de la chambre pénale près la cour de Tipasa. Depuis près d’un mois, de nombreux magistrats ont fait l’objet de sanctions et de poursuites judiciaires.
Jugé le 4 juin dernier, le journaliste Ihsane El Kadi, directeur de deux médias, Radio M et Maghreb a été condamné, hier, par la chambre pénale près la cour d’Alger. En effet, celle-ci lui a infligé une peine de 7 ans de prison, dont 5 ans fermes et 700 000 DA d’amende.
La liste des bénéficiaires de passeports diplomatiques et de service connaît, depuis le 4 juin dernier, un changement par rapport à celle en vigueur depuis 1997. De nouveaux bénéficiaires comme «les épouses en cas de pluralité, jusqu'à cessation de cette qualité», le recteur de Djamaâ El Djazaïr, ont fait leur entrée alors que les veuves des anciens chefs d’Etat n’y ouvrent plus droit.