Alors que les bombardements barbares sur la Bande de Ghaza se poursuivent, de nombreux pays ont pris la décision d’engager une procédure (ou de la soutenir) devant la Cour pénale internationale (CPI), contre l’entité sioniste pour «génocide».
Durant toute la nuit de samedi à hier, la population de Ghaza, en Palestine occupée, a vécu l’horreur, avec d’intenses et incessantes frappes aériennes, visant des écoles de réfugiés de l’Onu, des hôpitaux surchargés et privés de moyens humains et matériels, des camps de réfugiés situés dans le sud de Ghaza et en Cisjordanie.
Depuis sa déclaration, dimanche dernier, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, s’est muré dans un silence de marbre alors que de nombreuses plaintes pour génocide sont engagées contre l’entité sioniste. En visite au poste frontalier Rafah, reliant Ghaza à l’Egypte, le procureur, et après avoir été empêché par l’armée d’occupation d’accéder à Ghaza, avait averti que «le fait d’empêcher l’aide humanitaire pourrait constituer un crime».
Faisant partie des citoyens et professionnels du droit qui ont répondu favorablement à l’appel de Me Gilles Devers, avocat de la Palestine et du Polisario, de poursuivre Israël pour ses crimes à Ghaza, Me Boudjemâa Ghechir a qualifié cette décision «d’acte citoyen contre l’impunité». Dans l’entretien qu’il a accordé à El Watan, il explique les raisons d’une démarche tout en s’interrogeant sur le fait que la saisine n’a pas été faite par les Etats membres de la CPI, comme la Palestine, la Tunisie et la Jordanie.
Les violentes images de bombardements des rares écoles, transformées en refuges pour la population civile, ont fait des dizaines de milliers de morts. Jour et nuit, la machine de guerre israélienne n’a épargné ni les habitants qui fuyaient les tirs intensifs, ni les ambulances transportant des blessés, ni les hôpitaux où les médecins travaillent dans des conditions extrêmes, ni les journalistes bien identifiés, ni le personnel humanitaire de l’ONU qui assure la prise en charge des civils.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 20213-2024, à la Cour suprême à Alger. De nombreux invités y étaient présents.
Dès l’adoption, vendredi dernier, par la majorité des membres de l’assemblée générale de l’ONU, (120 voix sur 193 pour et 14 contre), d’une résolution appelant à «un cessez-le feu immédiat», l’offensive de l’armée d’occupation contre la population de Ghaza s’est intensifiée et le bilan des bombardements s’est davantage alourdi, dépassant les 8000 morts, majoritairement des femmes et des enfants.
L’ancien ministre de l’Industrie et député du RND, Abdessalem Bouchouareb, a été débouté par la justice suisse, dans son action de lever le gel sur ses avoirs d’un montant de 1,7 million d’euros, domiciliés dans une banque à Genève. La décision de geler ses fonds est intervenue, à la suite d’une commission rogatoire délivrée par la justice algérienne et lié à des soupçons de corruption sur un marché d’acquisition de canaux sidérurgiques.
La défense de la famille du défunt Djamel Bensmain affirme son intention de se pourvoir en cassation, contre les décisions de la chambre criminelle près la cour d’Alger prononcées lundi dernier. Les avocats de nombreux accusés condamnés à de lourdes peines comptent, eux aussi, user de cette dernière voie de recours.
La chambre criminelle près la cour d’Alger a rendu, hier, son verdict relatif au procès des auteurs présumés de l’assassinat de Djamel Bensmaïn. Ainsi 38 accusés ont écopé de la peine de mort, 6 d’une peine de 20 ans de réclusion, un seul d’une peine de 10 ans de prison, alors que 26 autres ont bénéficié de l’acquittement.
Après deux exercices fermés, le Fonds de pension alimentaire versée femmes divorcées ayant la garde des enfants, institué en 2015, revient avec une nouvelle version. Un avant-projet de loi, qui recadre son dispositif d’accès et de gestion, vient d’être soumis au Conseil des ministres. Parmi les amendements, sa mise sous la tutelle du ministère de la Justice, alors qu’il était sous celle de la Solidarité, et sa gestion locale confiée aux cours de Justice, habilitées à poursuivre les conjoints défaillants, avant que ces derniers ne restituent par voie judiciaire, les montants versés.
Ouvert le 15 octobre dernier, devant la chambre criminelle près la cour d’Alger, le procès en appel des auteurs présumés de l’assassinat de Djamel Bensmaïn, le 11 août 2021, à Larbaâ Nath Iraten, à Tizi Ouzou, s’est poursuivi, samedi dernier, avec la reprise des plaidoiries de la défense, jusqu’à hier à 2 heures du matin, alors que la veille, toute la journée et ce jusqu’en début de soirée, les avocats plaidaient toujours.
La défense des accusés a majoritairement plaidé l’acquittement. Me Mokrane Aït Larbi s’est offusqué contre le fait «de filmer les aveux des suspects et de les diffuser sur les chaînes de télévision», mais aussi contre le fait que les accusés soient menottés à l’audience. La majorité des avocats a également dénoncé «des condamnations en vrac» et le non-discernement «entre des accusés présents sur les lieux par curiosité et ceux ayant participé aux scènes de violence». Les plaidoiries reprendront aujourd’hui.
Après la clôture des débats, la plaidoirie de la partie civile et réquisitoire de la défense des accusés a plaidé la cause de ces derniers et tenté de susciter le doute sur leur culpabilité, avant de réclamer, pour la majorité, pour ne pas dire pour tous les mis en cause, l’acquittement. Certains avocats ont mis en avant «de nombreuses zones d’ombre», «des erreurs» dans l’arrêt de la chambre d’accusation, de «la confusion» ainsi que «l’absence de preuves» et «les accusations collectives».
Représentée par Mes Ahlem Bendaoued, Abdelhafid Tamert et Fakhreddine Brahna, la partie civile n’a pas manqué de mettre en relief l’implication de chacun des accusés, en déclarant n’avoir «pas été surprise du revirement de bon nombre d’entre eux ni de la réaction de leur défense. Ceux qui disent avoir été injustement condamnés, nous leur disons que certaines décisions constituent une violation des droits du défunt Djamel Bensmain».
Les images et vidéos au contenu violent ont plombé l’ambiance à l’audience en ce troisième jour du procès en appel des auteurs présumés du meurtre de Djamel Bensmaïn, qui se tient à Alger.
Si certains accusés ont exprimé des remords et versé des larmes, beaucoup d’autres ont adopté la stratégie de la négation. Les auditions d’hier ont, certes, apporté quelques détails sur ce crime mais n’ont pas expliqué les circonstances de ce dernier, ni les raisons qui ont motivé la violence avec laquelle il a été commis.
Le procès en appel des auteurs présumés de l’assassinat de Djamel Bensmain le 11 août 2021, à Larbaâ Nath Irathen, s’est ouvert, hier, devant chambre criminelle près la cour d’Alger. Plus d’une dizaine d’accusés, condamnés en première instance à la peine capitale, se sont succédé à la barre.
Les auteurs présumés de l’assassinat, le 11 août 2021, du jeune Djamel Bensmain, à Larbaâ Nath Irathen ( Tizi Ouzou), seront déférés aujourd’hui devant la chambre criminelle près la cour d’Alger. En tout 94 accusés, dont 19 en liberté, vont être rejugés, après avoir été condamnés à la peine capitale pour 49 d’entre eux, à la prison à vie, pour 8 accusés en fuite à l’étranger, à 10 ans de réclusion pour 17 autres et accordé l’acquittement pour 17 autres mis en cause.
Une enquête, réalisée par le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef) sur les opinions et attitudes des Algériens, vis-à-vis de la valeur d’égalité entre hommes et femmes, a donné des résultats hallucinants.