Après avoir été jugé et condamné pour «abus de fonction» et «octroi d’indus avantages», liés aux procédures d’annulation des mandats d’arrêt délivrés contre l’ex-ministre de l’Energie Chakib Khelil et l’un des frères Kouninef, propriétaires du groupe KouGC, l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh a fait l’objet d’une nouvelle poursuite pour «non-déclaration de biens» et «enrichissement illicite».
Prévu hier au tribunal criminel de Dar El Beida, à Alger, l’examen de l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran, le 27 mai 2018, à bord du cargo Mercury MV, dissimulés dans des cartons de viande surgelée destinée à deux sociétés du magnat de l’immobilier Kamel Chikhi, plus connu sous le nom de «Kamel le Boucher» – référence à ses nombreuses boucheries à travers le pays – a drainé de nombreux avocats, mais aussi des journalistes et des policiers en uniforme et en civil.
Nous avons frappé au cœur du programme d’enrichissement nucléaire iranien», a déclaré Netanyahu sur les chaînes de télévision israéliennes avant de poursuivre : «Nous avons frappé au cœur du programme d’armement nucléaire iranien, ciblé la principale installation d’enrichissement iranienne à Natanz et les principaux scientifiques nucléaires iraniens travaillant sur la bombe iranienne et frappé au cœur du programme de missiles balistiques iranien.»
Cinq organisations humanitaires et leurs dirigeants, dont l’association algérienne, Al Baraka, viennent de faire l’objet de sanctions économiques infligées par le département américain du Trésor.
Une peine de 8 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars a été infligée hier à l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Abdelkader Khomri pour deux dossiers distincts liés à la gestion de l’ANEP et de l’Analj, alors qu’il exerçait respectivement en tant que PDG et ministre. Le tribunal a prononcé plusieurs autres peines allant de 1 à 5 ans de prison et 20 relaxes.
Identifié comme Mohamed Sabry Soliman d’origine égyptienne, l’homme qui avait lancé des engins incendiaires sur des juifs qui manifestaient dimanche dernier, au Colorado, aux Etats-Unis, pour la libération des otages israéliens détenus à Ghaza, a vite été arrêté et son acte qualifié par le FBI d’«attaque terroriste ciblée».
Après avoir marché des kilomètres pour prendre ce sac de nourriture qui aidera leurs familles à survivre à la famine, la quête de milliers de Palestiniens de Ghaza a été stoppée net, par des tirs nourris d’armes à feu, à moins d’un kilomètre d’un centre américain de distribution d’aide, à Rafah, au sud de l’enclave, tuant plus d’une quarantaine d’entre eux et blessant plus d’une centaine d’autres.
Surnommé le «général», Yakoub Belhasni, ce jeune homme de 22 ans qui se faisait passer tantôt pour un haut gradé des services de renseignement, secrétaire général du cabinet de la Présidence et tantôt pour un officier du service du contre-espionnage en mission à l’étranger, pour soutirer de l’argent à de hauts fonctionnaires de l’Etat, dont des ambassadeurs, des ministres et responsables d’institutions publiques, a été déféré devant le tribunal criminel de Dar El Beida, à Alger, pour une nouvelle affaire programmée pour être examinée hier. Belhasni et son co-accusé, Mhamed Benheni, devaient répondre de plusieurs chefs d’accusation, dont «entrave au bon fonctionnement des institutions publiques», «atteinte à leurs agents et aux biens de ces derniers», «empêchement de l’exécution de la loi et des règlements», «escroquerie», «complicité d’escroquerie», «usurpation de fonction» et «menaces».
Mis en délibéré pour hier, le verdict du procès de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Abdelkader Khomri a été renvoyé au 2 juin prochain par le président du pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger. Pour certains avocats, cet ajournement «était prévisible dans la mesure où le juge était absent durant une semaine».
Alors que le plan israélo-américain de distribution de nourriture aux Ghazaouis, par l’entremise d’une fondation controversée qui recoure à des mercenaires, a commencé à être opérationnel malgré les vives critiques et le refus de l’Onu et des ONG humanitaires de participer à une entreprise de déportation des Palestiniens, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Ireland et le Conseil de l’UE ont fermement dénoncé le blocus israélien, évoqué un génocide à Ghaza et menacé de prendre des sanctions.
Dans leur déclaration, les trois pays ont appelé le gouvernement israélien à «cesser immédiatement» ses opérations et «à lever les restrictions sur l’entrée de l’aide humanitaire». En France, 300 écrivains français ont demandé, dans une lettre publiée par le journal Libération, des sanctions contre Israël et que la guerre soit qualifiée de génocide contre les Palestiniens.
Des dizaines de mercenaires étrangers ont débarqué la semaine écoulée en Israël, pour assurer la sécurité du «plan d’aide humanitaire» pour Ghaza, dont l’exécution a été confiée à une fondation, GHF, aux liens avérés avec Israël et les Etats-Unis.
Tôt dans la matinée d’hier, de nombreux policiers en civil et en uniforme étaient déjà postés à l’entrée et à l’intérieur de la salle d’audience n°1 du tribunal criminel de Dar El Beida, à Alger.
Israël a des obligations claires en vertu du droit international et doit traiter les civils avec humanité et respect de leur dignité. Sans aide pour Ghaza, de nombreuses personnes mourront» a déclaré, hier, le premier responsable de l’Onu, Antonio Guterres.
Le procès en appel de Boualem Sansal a été renvoyé hier au 24 juin prochain. La décision a été prise par la chambre correctionnelle d’appel près la cour d’Alger, pour permettre à l’écrivain, naturalisé français au mois de juin 2024, soit 4 mois avant son arrestation à l'aéroport d’Alger et sa mise en détention.
Alors qu’une enquête interne a été ouverte sur des «allégations d’inconduite sexuelle» au moment où il a requis des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants israéliens, le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, fait l’objet de lourdes sanctions américaines, allant de sa privation d’accès à ses mails, de ses comptes bancaires, de soutien financier, matériel et technologique et de l’aide des ONG, nécessaires pour son travail, jusqu’aux menaces d’arrestation aux Etats-Unis.
La défense d’Abdelkader Khomri a plaidé la prescription et la nullité de la procédure. En effet, elle a expliqué que celle-ci a été engagée en 2022, sur des faits qui remontent aux années comprises entre 1999 et 2004, période où Abdelkader Khomri était PDG de l’Anep. «Durant ces 18 ans, il n’y a eu aucun acte suspensif de la prescription», ont déclaré les avocats de Khomri.
Poursuivi pour «abus de fonction», «octroi d’indus avantages», «dilapidation de deniers publics», «enrichissement illicite et blanchiment d’argent», l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et PDG de l’Agence nationale de l’édition et de la publicité (Anep) a été bien secoué, mercredi dernier, lors de son audition par le juge du pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger.
Lors de son réquisitoire, le procureur a commencé par expliquer que les deux dossiers Analj et Anep ont été fusionnés en raison de la présence, de Abdelkader Khomri, en tant que ministre de la Jeunesse puis de la Jeunesse et des Sports, dans le premier volet et en tant que PDG de l’Anep, dans le second.
Une peine de 10 ans ferme assortie d’une amende de 1 million de dinars a été requise contre l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Abdelkader Khomri et ex-PDG de l'Anep, ainsi que l'ancien directeur général de l'Agence nationale des loisirs et de la jeunesse (Analj) dans cadre du procès qui se déroule depuis mercredi dernier au pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger.