Lors d’une session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale de l’Onu a voté, à plus des deux tiers des voix, pour «un cessez-le-feu humanitaire immédiat», «la libération inconditionnelle des otages» et la garantie d’«un accès humanitaire».
Dans une déclaration commune, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, des ONG palestiniennes ont avancé le nombre de 3730 personnes incarcérées depuis le 7 octobre dernier. Le jour même de cette annonce, 30 autres Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie, alors que des images terrifiantes de dizaines de personnes, en sous-vêtements, les yeux bandés, mises à genoux, pour des prises de photos, puis embarquées dans des camions vers une destination inconnue ont suscité les plus vives inquiétudes des ONG des droits de l’homme.
Depuis le 7 octobre dernier et particulièrement le 31 du même mois, date d’entrée en scène de ses troupes à Ghaza, l’armée d’occupation israélienne a subi de lourdes pertes dans ses rangs qu’elle a sous-estimées.
Alors qu’un appel pour une grève générale d’une journée prévue aujourd’hui, en solidarité avec le peuple palestinien, faisait le buzz sur les réseaux sociaux, des centaines de milliers de personnes marchaient samedi à Londres, New York, Paris, Beyrouth, Gernika-Lumo et Tokyo pour exprimer leur solidarité à Ghaza, qui subit, depuis plus de deux mois, un déluge de bombes à phosphore blanc, à ogives intelligentes et incendiaires. Malgré l’incapacité de l’Onu à arrêter cette guerre génocidaire, les populations mondiales continuent à faire pression sur leurs Etats pour un cessez-le-feu.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni n’ont cure du désastre humain à Ghaza où plus de 2 millions d’habitants sont menacés d’extermination, alors que près de 18 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués et autant portés disparus ou blessés.
Pour la première fois de son mandat et après avoir alerté sans cesse sur la situation qualifiée de «chaotique» et de «désastreuse» par les représentants des institutions humanitaires onusiennes et les ONG de défense des droits de l’homme, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a activé jeudi dernier, l’article 99 de la Charte de l’ONU.
La visite de Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), à Tel-Aviv, à l’invitation des représentants des familles de rescapés de l’attaque du 7 octobre, et sa déclaration à l’issue des rencontres avec ces derniers ont suscité de vives réactions de nombreux militants des droits de l’homme palestiniens. Après l’avoir accusé de «partialité» et d’avoir «trahi son serment professionnel de défense des victimes», ils ont boycotté sa visite en Cisjordanie.
Une enquête menée par deux médias de la gauche israélienne, le magazine Local Call et le site +972, confirme l’utilisation, par l’armée d’occupation, de l’intelligence artificielle pour «cibler délibérément et massivement» des civils palestiniens à Ghaza. Basée sur plusieurs entretiens obtenus auprès de nombreux officiers du renseignement, de personnes travaillant pour le compte de l’aviation mais aussi sur des témoignages de victimes palestiniennes, les investigations lèvent le voile sur «l’usine d’assassinats de masse» à Ghaza.
Après les bombes à phosphore blanc interdites d’utilisation pour ses effets dévastateurs, l’armée israélienne a utilisé durant les dernières 48 heures les bombes anti-bunker, à ogives perforantes, utilisant l’intelligence artificielle, appelées «usine d’assassinats en masse». Acquises auprès des Etats-Unis, principal fournisseur d’armes à l’entité sioniste, elles font partie d’un important arsenal livré depuis le 7 octobre dernier, qui comporte 15 000 bombes des plus mortelles, parmi lesquelles 57 000 obus d’artillerie, 5000 bombes non guidées (MK-82) et 5400 bombes à ogives (Mk-84). Leur utilisation durant les dernières 48 heures a fait des centaines de morts.
Concentrés sur la nécessité de poursuivre l’entité sioniste pour les crimes génocidaires commis à Ghaza, les participants à la Conférence internationale d’Alger «Justice pour la Palestine» ont achevé leurs travaux avec l’annonce d’un dépôt de plainte pas uniquement à la CPI, mais aussi au niveau de tous les tribunaux à compétence universelle. Ils ont installé un comité pour exécuter la décision et suivre les procédures. Pour certains experts, c’est une victoire, mais les plus sceptiques parlent d’utopie.
Un collectif d’avocats des barreaux d’Algérie, du Liban, de Jordanie, de Tunisie, de Mauritanie, de Libye et de Palestine a été installé pour engager «immédiatement» des plaintes auprès de la CPI (Cour pénale internationale) et des juridictions à compétence universelle, contre l’entité sioniste pour les crimes génocidaires commis en Palestine occupée.
Plus de 500 avocats, magistrats et professionnels du droit, ainsi que des représentants des institutions onusiennes accrédités à Alger et des ONG humanitaires prendront part, aujourd’hui, à une conférence internationale devant aboutir à la poursuite de l’entité sioniste devant la CPI (Cour pénale internationale) pour les crimes génocidaires commis à Ghaza, en Palestine occupée. Cette démarche devra être soutenue par une liste ouverte de plus d’un millier de signatures afin d’appuyer la procédure judiciaire.
Qualifiée de «Conférence humanitaire indépendante», l’initiative algérienne devant aboutir à l’élaboration d’une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste pour les crimes génocidaires commis contre les Palestiniens a drainé plus de 500 avocats, magistrats et professionnels du droit, algériens, mauritaniens, tunisiens, libyens, jordaniens, palestiniens et français. Très engagé dans cette action, Laidi Aoudeche, président du Syndicat national des magistrats (SNM), revient dans cet entretien sur la conférence, les objectifs, le rôle du SNM dans cette action, la procédure devant la CPI et les chances d’aboutissement de celle-ci.
Président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi se montre très confiant à propos de l’initiative algérienne devant aboutir, demain à Alger, à l’élaboration d’une plainte devant la CPI (Cour pénale internationale) contre l’entité sioniste pour les crimes génocidaires commis en Palestine occupée.
Après avoir été retardée de jeudi à vendredi, la mise en application de l’accord pour une trêve et un échange d’otages et de détenus a commencé très tôt dans la matinée d’hier.
Après plusieurs jours de négociations, le Hamas palestinien a annoncé, tôt dans la matinée d’hier, un accord avec les autorités d’occupation pour un cessez-le-feu et une trêve humanitaire de 4 jours, durant lesquels 150 détenus palestiniens et 50 otages seront libérés.
Comment optimiser les mécanismes de prise en charge des femmes victimes de violence afin de libérer celles-ci de la peur, de l’aider et de l’assister, depuis la signalisation de l’agression, jusqu’à la réparation judiciaire, en passant par le constat des dommages physiques et moraux, le dépôt de plainte, les mesures de protection, le procès etc.
La multiplicité des lois en matière de lutte contre la criminalité financière et le blanchiment d’argent complique le travail des commissaires aux comptes et rend plus difficile l’exercice de leurs tâches, notamment la dénonciation des crimes et la déclaration de soupçon. Réunis avec les magistrats à Alger, ils ont plaidé pour une harmonisation des lois, une instruction uniforme de la procédure de dénonciation et de déclaration, et à une communication fluide et transparente.
Alors que des dizaines de malades intransportables étaient toujours à l’hôpital Al Shifa à Ghaza, après l’expulsion de milliers centaines de patients, du personnel médical et des déplacés, samedi dernier, le Croissant- Rouge palestinien (CRP) a annoncé, hier après-midi, l'évacuation de 31 bébés prématurés en situation de souffrance respiratoire.
Cinq Etats parties, l’Afrique du Sud, le Bengladesh, la Bolivie, les Îles Comores et le Djibouti, ont saisi le bureau du procureur près la Cour pénale internationale (CPI), sur les crimes commis par les forces d’occupation israéliennes à Ghaza.