En fin de journée et après la demande de l’AJT (Agent judiciaire du Trésor) à tous les prévenus condamnés du paiement solidaire de 500 milliards de dinars, en dédommagement du préjudice subi, le représentant du ministère public et en moins de 20 minutes a résumé les faits de cette affaire.
Le procès en appel de l’affaire dite des SMS échangés entre Saïd Bouteflika, frère et conseiller du défunt Président, et des hommes d’affaires a repris hier à la chambre pénale près la cour d’Alger, avec l’audition des nombreux prévenus.
Six mois après cassation par la Cour suprême du verdict de la chambre criminelle près la cour d’Alger, le procès du général-major à la retraite Ali Ghediri a été enfin fixé au 16 mai prochain.
Le procès en appel de l’affaire dite des SMS a repris hier avec les plaidoiries de la défense relatives aux vices de forme. Bon nombre d’entre eux ont fait état devant la présidente de la chambre pénale près la cour d’Alger, de «violations» de la procédure.
En dépit de son insistance et d’une longue bataille, le collectif des avocats constitué dans l’affaire dite des SMS, dans laquelle est poursuivi Saïd Bouteflika et de nombreux hommes d’affaires, n’a pas pu arracher auprès de la présidente de la chambre pénale près la cour d’Alger, le report (le quatrième) du procès.
La chambre pénale près la cour d’Alger a statué, hier, sur le sort des 37 prévenus poursuivis en appel dans l’affaire Sonatrach, après sa mise en délibéré mardi dernier en fin de journée.
Baisser de rideau, tard dans la journée de mardi dernier, sur les débats du procès en appel de Sonatrach devant la chambre pénale près la cour d’Alger et le sort des 37 prévenus, dont quatre sociétés pétrolières internationales, l’italienne Saipem, le canadien SLC-Lavalin, le britannique Petrofac INC et le japonais JGC, sera tranché dimanche prochain.
Le procès en appel de Sonatrach a repris hier à la cour d’Alger avec le réquisitoire et les plaidoiries des parties civiles mais aussi de la défense. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public n’y a pas été par le dos de la cuillère.
Renvoyé devant la chambre pénale près la cour d’Alger, le procès de l’affaire Sonatrach, qui regroupe plusieurs contrats impliquant BRC, SLC-Lavalin, Saipem, Petrofac, JGC et une trentaine de prévenus parmi eux trois anciens ministres, trois anciens PDG de Sonatrach et un PDG de Sonelgaz, s’est poursuivi hier avec l’audition des prévenus.
Jusqu’en fin de journée, le procès de Sonatrach n’était toujours pas ouvert. Ne voyant pas finir l’examen d’une autre affaire prévue le même jour, la présidente a décidé de faire l’appel des prévenus et de leur demander de revenir aujourd’hui avant de les libérer.
Moins chers, faciles à transporter et à cacher, les psychotropes sont devenus un véritable danger pour les jeunes de plus en plus nombreux à avaler ces «tueurs à petit feu».
Commissaire divisionnaire et chef de service de recherche et d’analyse criminelle au niveau de la Direction de la police judiciaire, Faouzi Moualek, évoque des saisies massives de psychotropes, durant les trois dernières années, principalement, la Prégabaline, plus connue sous le nom «saroukh» (la fusée). Dans cet entretien, il apporte un éclairage en revenant sur son introduction illicite à travers la Libye et sa consommation de plus en plus importante en raison de sa disponibilité, son prix et sa facilité de dissipation.
Pour la première fois, un ministre de l’après-2019 se retrouve au centre d’une affaire de corruption, qui lui a valu la mise en détention. Il s’agit de Nassim Diafat, ex-ministre délégué chargé de la Micro-entreprise, qui avait rejoint le gouvernement de Abdelaziz Djerad le 2 janvier 2020 avant de le quitter le 8 septembre 2022, sous Aïmene Benabderrahmane.
Le Syndicat national des magistrats (SNM) a renouvelé, mardi, la composante de son conseil national, à l’issue de l’élection de ses représentants au niveau de toutes les juridictions ainsi que l’administration centrale (ministère de la Justice).
Ajourné une première fois, le procès de l’affaire dite des «SMS» a été renvoyé, hier, par la chambre pénale près la cour d'Alger, au 18 avril. La décision a été prise en raison de la protestation des avocats contre «l’absence dans les dossiers de nombreux documents» liés aux prévenus.
Avec le renforcement du dispositif sécuritaire sur les axes routiers durant la pandémie Covid-19 et tout le long de la région frontalière avec le Maroc, premier producteur mondial de cannabis, en raison de la crise diplomatique qui a suscité la rupture des relations avec ce voisin, les quantités saisies de kif traité ont connu un recul substantiel.
Les quantités de psychotropes saisies en 2022 ont connu une hausse considérable, passant de 2 millions de comprimés en 2021 à 7, 8 millions en 2022, soit une augmentation de 256% en une seule année. C’est ce qu’affirme le commandant Adel Sekhaf, chef de la section Trafic de stupéfiants à la division de la police judiciaire au commandement de la Gendarmerie nationale. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il explique que ces saisies concernent principalement la Prégabaline, venue de Libye et à un degré moindre du Niger.
Les quatre magistrats qui avaient introduit des requêtes devant le tribunal de Chéraga, pour invalider l’assemblée générale du Syndicat national des magistrats (SNM) du 14 février 2023, ont reçu la semaine dernière un courrier du président du syndicat les informant du gel de leur adhésion à l’organisation et leur renvoi devant la commission disciplinaire.
Menée par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), l’enquête sur le taux de prévalence de consommation de la drogue, principalement le cannabis, dans les ménages, montre qu’en 2022, il a atteint 3,72% des ménages, alors qu’en 2010 il était de 1,15%.
Exerçant à la sous-direction de la prévention au niveau de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), Fateh Douadi se montre «inquiet» face la hausse des volumes de psychotropes, principalement la Prégabaline, saisis par les services de sécurité après leur introduction en Algérie, du territoire libyen.