Après la réorganisation des services de la présidence de la République, c’est au tour du statut de la Résidence d’Etat du Sahel, qui comprend des villas, pavillons, chalets, terrains, restaurants et parkings, situés dans la zone balnéaire de Staouéli, à l’ouest de la capitale, de connaître des changements, en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel du 4 octobre (n°64). C’est le deuxième décret lié à cet établissement que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, promulgue depuis son arrivée.
En fuite à l’étranger, l’ancien ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, appelé «Monsieur privatisation», a été condamné à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’un mandat d’arrêt international. C’est la deuxième condamnation par défaut, après celle de 20 ans, avec le même mandat d’arrêt, que le pôle pénal financier lui a infligée hier.
Le général Hocine Benhadid a tiré sa révérence, en ce 1er octobre 2023. Après un dernier hommage rendu par ses compagnons d’armes à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, il a été inhumé, hier, au cimetière de Ben Aknoun, après une cérémonie militaire unique, en présence de ses compagnons d’armes mais aussi de nombreux hauts gradés aux postes de commandement, à leur tête, le chef d'état-major de l’ANP, le général d’armée Saïd Chanegriha. Il laisse l’image d’un général «intègre», «instruit», «compétent» et «franc parleur», tel que décrit par ses pairs.
Alors que la situation sécuritaire se dégrade dangereusement dans le Nord malien, Bamako persiste à ignorer les appels à la reprise du dialogue de la classe politique malienne et de nombreux groupes rebelles signataires de l’Accord d’Alger.
Dans une déclaration publique, l’ancien député RCD Noureddine Aït Hamouda revient sur le «révisionnisme islamiste», les «menaces qui pèsent sur le pays», «les attaques contre l’institution» qui «a sauvé le pays de la ‘’talibanisation’’», «les manœuvres qui s’opèrent à nos frontières», «la grande supercherie de la Badissia-Novembria», etc.
Docteur en sciences juridiques, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef), Nadia Aït Zai affirme que malgré l’avancée législative en faveur des femmes, durant ces dernières années, le statut de la femme algérienne révèle de façon nette la discordance entre le droit et le fait, entre la règle de droit et sa pratique effective. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle revient sur le décalage entre la société et les lois avant de lancer : «Il faut se rendre à l’évidence que la loi n’a pas eu beaucoup d’impact sur les mentalités qui semblent être confrontées et gérées par un obscurantisme rétrograde véhiculé par des charlatans.»
Les pêcheurs, dont les embarcations, navires et équipements ont été endommagés lors des intempéries du 25 mai dernier, bénéficieront d’une indemnisation comprise entre 500 000 DA et 1 million de dinars.
Malgré les avancées de ces dernières années en matière de droits, la violence et les inégalités restent des facteurs qui empêchent les femmes d’avoir la place qu’elles méritent au sein de la société.
Les victimes de violence n’ont pas eu toutes leurs droits. Si elles ont pu avoir celui de déposer plainte, elles n’ont, cependant, pas obtenu la protection nécessaire. En tant qu’association, nous avons plusieurs rôles à assumer.
Le bras de fer opposant l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) au ministre de la Justice, Rachid Tabi, a pris fin, tard dans la soirée de mardi dernier, avec la tenue d’une réunion qui a regroupé les deux parties, au siège du ministère, a abouti au bout de quatre heures de discussion à un accord et de fait, à l’annulation du mot d’ordre de boycott des activités judiciaires prévu dimanche prochain, par les avocats et pour une durée d’une semaine.
Après l’attaque contre un bateau de transport de passagers et d’une base militaire, faisant plus d’une soixantaine de morts, et le siège de Gao par des groupes terroristes d’El Qaïda, l’armée malienne reconnaît avoir fait l’objet d’une attaque armée qui a coûté la vie à cinq soldats, causé des blessures à une vingtaine et onze autres portés disparus. Une attaque revendiquée par les rebelles de l’Azawad. La situation au Nord-Mali s’enlise et risque de devenir une véritable poudrière si la voie du dialogue avec les rebelles de l’Azawad ne prime pas sur celle du tout-sécuritaire.
Après la menace de boycott des activités judiciaires, brandie par l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), la voie du dialogue semble être privilégiée afin d’éviter la paralysie des juridictions. Une rencontre regroupant les deux parties est prévue avant la fin de la semaine en cours, la veille d’une réunion de l’Union, à l’issue de laquelle le sort du bras de fer avec la chancellerie sera tranché.
«Ils voulaient faire de l’Union Bank ce qu’ils avaient fait avec Khalifa Bank». «Nous sommes dans une nouvelle Algérie qui n’a rien à voir avec celle de la "îssaba"»
Sorti de prison le 10 août 2023, après avoir purgé une peine de 10 ans, Brahim Hadjas, fondateur d’Union Bank, mise en liquidation en 2003 et obtenu une réhabilitation, accuse la Banque d’Algérie «d’avoir été l’instrument d’exécution du pillage d’Union Bank» et déclare détenir «toutes les preuves de ce système de pillage de l’Algérie». Dans l’entretien qu’il nous a accordé en exclusivité, il parle de son blanchiment» par la justice, après 10 ans d’incarcération, de «la disparition de 5,50 milliards de dinars» des comptes d’Union Bank et de son arrestation en France et puis au Maroc, mais aussi de sa détention durant dix ans «sans rencontrer un seul juge d’instruction».
Le bras de fer opposant l’Unoa (Union nationale des Ordres des avocats) et la chancellerie risque de paralyser les activités judiciaires dès le 24 du mois en cours jusqu’au 30. Par cette action, l’Union dénonce le contenu des deux projets de loi portants code de procédure pénale et code pénal.
Dans cet entretien, le président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi, a expliqué le recours au boycott des activités judiciaires pour dénoncer le contenu des deux projets de loi portant code pénal et code de procédure pénale.
Le brusque retrait des forces de la Minusma (Mission des Nations unies au Mali), à la demande de Bamako sans aucune concertation autour de l’occupation de ses positions au nord du pays, est une aubaine pour les groupes terroristes qui commencent déjà à faire leur avancée notamment à Tombouctou et à Gao. En effet, avec ses 19 000 soldats, dont 8000 administratifs, le déploiement de cette mission avait un but dissuasif.
Militant politique actif au sein des mouvements de l’Azawad au nord du Mali et ancien candidat aux législatives à Tessalit, Bay Ag Mahmoud trouve «insensé» l’appel au dialogue lancé mardi par la junte militaire, au moment où ses forces «bombardent» des positions de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad). Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il décrit comme inquiétante la situation qui prévaut dans le Nord malien, marquée par «d’intenses activités» terroristes et «des opérations d’hostilité» de l’armée malienne contre les positions de la CMA, tout en laissant les portes ouvertes à l’espoir d’un retour à la paix à travers l’application de l’Accord d’Alger.
La grave situation sécuritaire, qui prévaut au Mali, Niger et Libye, avec lesquels l’Algérie partage plusieurs milliers de kilomètres de frontière, transforme peu à peu la région en véritable poudrière. Les experts de l’ONU alertent sur «l’expansion des groupes djihadistes» au nord du Mali, une «crise humanitaire» au Niger et une situation «désastreuse» en Libye. L’Algérie craint le pire, mais segarde de freiner toutes ces menaces.
La tension est montée d’un cran entre la France et les putschistes nigériens, après l’annonce par le président Macron du maintien de son ambassadeur à Niamey, malgré l’expiration du délai donné au diplomate pour quitter le Niger. Des milliers de Nigériens ont alors passé la nuit autour de l’ambassade française à Niamey – privée d’eau, d’électricité et de gaz – réclamant le «départ de la France» de leur pays.