Dans l’entretien accordé à El Watan, Abdelghani Rahami parle avec des mots bien sentis de sa poésie. A l’occasion de la Journée mondiale de la poésie (21 mars), l’auteur de Fleurs de sagesse (Média Index) écrit un joli texte dont voici un extrait : «Belle Poésie, Bel Amour ! Transforme toi en un seul jour. Erige ton acte en orateur, Fais inspirer ton prosateur.»
Un constat s’impose : les traductions d’œuvres algériennes sont rares. Il y a eu certes les traducteurs «historiques» (Marcel Bois, Said Boutadjine, Mohamed Sari, Merzak Begtach), mais ces expériences n’ont guère suscité un véritable mouvement, comparable à celui enclenché dans le monde arabe (Liban, Egypte…)
Dans l’entretien accordé à El Watan, Mohamed Sari revient sur l’acte de traduction, ses exigences et les moyens à mettre en œuvre pour impulser un vrai mouvement de traduction dans le pays. «C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Et c’est le même processus dans tout acte d’apprentissage, et la traduction est un vrai champ d’apprentissage pour peu que le traducteur puisse trouver un champ fertile où il puisse forger son talent et mettre en pratique les différentes théories de traductologie qu’on lui a inculquées dans les années de sa formation universitaire.»
Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a salué la «place occupée» par les magistrates «dans la voie du développement».
Dans cet entretien accordé à El Watan, Assia Dib parle de la relation de son génial père avec sa ville, Tlemcen, et de son œuvre poétique.
Les victimes de l’OAS sont nombreuses. Leur mémoire reste vivace chez leurs familles. Il y aurait eu quelque 3000 victimes de cette sinistre organisation. Saïd Chellouche, employé algérois originaire de Boumahni (Tizi Ouzou) fut l’un d’eux.
Les écrivains majeurs algériens, tels que Mohammed Dib ou même Tahar Ouettar, sont parfois passés du réalisme à l’onirisme, mais les textes élaborés qui permettent un voyage épique dans des mondes imaginaires restent rares.
Dans l’entretien qu’il a accordé à El Watan, Mohamed Elkeurti parle de son recueil de nouvelles qui a rencontré un joli succès public. Il précise que ses personnages «ne sont pas gâtés, du fait que les situations dans lesquelles ils se trouvent ne sont rien moins qu’angoissantes, sinon étranges, et c’est l’‘essence même de la littérature fantastique qui suppose l’intrusion de l’irrationnel, du macabre quelquefois dans un quotidien ordinaire».
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a installé, hier, la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, a annoncé la Présidence dans un communiqué.
La Cour constitutionnelle déclare la levée de l'immunité parlementaire du membre du Conseil de la nation, élu du FLN, Abdelkader Djadia.
L’influence de l’écrivaine Ahlam Mostaghenemi y est évidente : phrase courte, formules qui font tilt. Ne s’agit-il pas d’un legs ? Toute cette littérature féminine nous renvoie finalement au travail placé sous le sceau de la résistance. « J’écris, j’écris pour décrire l’horreur, pour ne jamais oublier… », écrira Assia Djebar. Karnaout peut facilement y souscrire.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le journaliste et chercheur en littérature, Faris Lounis parle avec passion de la très foisonnante production littéraire arabe actuelle.
l L’engagement de l’équipe rédactionnelle est «récompensé» par la visibilité de la revue : en 2022, plus de 2 millions de lecteurs ont consulté Insaniyat dans Open Edition.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Johann Lounis Soufi, avocat spécialisé en droit international, revient sur la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). «L’initiative sud-africaine permet (…) de mettre en exergue l’hypocrisie généralisée qui existe depuis des décennies vis-à-vis de la Palestine et qui est encore plus flagrante depuis quelques semaines», note cet ancien responsable du bureau des affaires juridiques de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Ghaza. «La violation du droit international et du verdict de la CIJ doit entraîner des mesures fortes, telles que des sanctions économiques et politiques sévères, pour contraindre Israël à respecter le droit international», estime-t-il.
Dans cet entretien à El Watan, Salam Kawakibi, chercheur syrien établi à Paris, note que les signataires des accords d’Oslo en 1993 comme ceux qui se félicitent aujourd’hui de la mort des dizaines de milliers de civils palestiniens ont en commun le «refus catégorique» du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat viable. Il souligne également que la tâche des démocrates arabes sera désormais rude pour essayer de convaincre les jeunes de la région d’assimiler les «valeurs universelles» et de ne pas développer un sentiment de haine à l’égard de ceux qui les considèrent comme des sous-humains.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le SG du HCA revient sur les activités célébrant le Nouvel An amazigh. Il évoque aussi l’évolution de l’enseignement de tamazight qui, regrette-t-il, «reste précaire moins dans la pertinence des textes officiels régissant la politique de l’Etat en la matière que (…) dans la gestion scolaire institutionnelle de ce fondement et attribut de la nation».
L’entreprise génocidaire menée par l’occupant israélien dans la Bande de Ghaza a ahuri le monde par l’ampleur du drame qu’elle a provoqué. Malgré cette violence, le peuple palestinien résiste. Dans cet entretien, Bertrand Badie, spécialiste reconnu des relations internationales, rappelle une règle que les puissances ne semblent pas vouloir retenir : «L’action armée ne peut rien, tant contre des organisations combattantes non-étatiques plus ou moins confondues avec leur propre société, que contre des acteurs sociaux rongés par l’humiliation et le désespoir.» Par ailleurs, l’auteur de L’impuissance de la puissance est convaincu que seuls les Etats-Unis «peuvent bloquer une offensive israélienne et surtout convaincre l’Etat hébreu d’accepter une solution à deux Etats».
Poète et traductrice reconnue, Lamis Saïdi évoque dans cet entretien sa traduction du roman d’Arris de Yamina Mechakra (1949-2013) (El Kalima). «La traduction reste toujours pour chaque culture, cette ressource sûre en souffles de vie», note-t-elle. Projet en vue : Le déchet de passions : une traduction vers l'arabe d'une collection de poèmes, de nouvelles et d'articles du poète assassiné Youcef Sebti (1943-1993) qui paraîtra en 2024 en version bilingue aux éditions Terrasses.
«On peut alors affirmer qu’examiner l’œuvre de Merzak Allouache, dans son ensemble et en continuité, permet de mieux comprendre l’Algérie (…)», tranche Nabil Boudraa, auteur d’un essai sur la production du réalisateur algérois.
En lisant les récits bien menés de Rachid Hammoudi, journaliste et scénariste, des auteurs de la littérature algérienne pointent leur nez. L’influence de deux auteurs, désormais classiques (Tahar Djaout, Rachid Mimouni) est évidente.