L’influence de l’écrivaine Ahlam Mostaghenemi y est évidente : phrase courte, formules qui font tilt. Ne s’agit-il pas d’un legs ? Toute cette littérature féminine nous renvoie finalement au travail placé sous le sceau de la résistance. « J’écris, j’écris pour décrire l’horreur, pour ne jamais oublier… », écrira Assia Djebar. Karnaout peut facilement y souscrire.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le journaliste et chercheur en littérature, Faris Lounis parle avec passion de la très foisonnante production littéraire arabe actuelle.
l L’engagement de l’équipe rédactionnelle est «récompensé» par la visibilité de la revue : en 2022, plus de 2 millions de lecteurs ont consulté Insaniyat dans Open Edition.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Johann Lounis Soufi, avocat spécialisé en droit international, revient sur la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). «L’initiative sud-africaine permet (…) de mettre en exergue l’hypocrisie généralisée qui existe depuis des décennies vis-à-vis de la Palestine et qui est encore plus flagrante depuis quelques semaines», note cet ancien responsable du bureau des affaires juridiques de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Ghaza. «La violation du droit international et du verdict de la CIJ doit entraîner des mesures fortes, telles que des sanctions économiques et politiques sévères, pour contraindre Israël à respecter le droit international», estime-t-il.
Dans cet entretien à El Watan, Salam Kawakibi, chercheur syrien établi à Paris, note que les signataires des accords d’Oslo en 1993 comme ceux qui se félicitent aujourd’hui de la mort des dizaines de milliers de civils palestiniens ont en commun le «refus catégorique» du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat viable. Il souligne également que la tâche des démocrates arabes sera désormais rude pour essayer de convaincre les jeunes de la région d’assimiler les «valeurs universelles» et de ne pas développer un sentiment de haine à l’égard de ceux qui les considèrent comme des sous-humains.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le SG du HCA revient sur les activités célébrant le Nouvel An amazigh. Il évoque aussi l’évolution de l’enseignement de tamazight qui, regrette-t-il, «reste précaire moins dans la pertinence des textes officiels régissant la politique de l’Etat en la matière que (…) dans la gestion scolaire institutionnelle de ce fondement et attribut de la nation».
L’entreprise génocidaire menée par l’occupant israélien dans la Bande de Ghaza a ahuri le monde par l’ampleur du drame qu’elle a provoqué. Malgré cette violence, le peuple palestinien résiste. Dans cet entretien, Bertrand Badie, spécialiste reconnu des relations internationales, rappelle une règle que les puissances ne semblent pas vouloir retenir : «L’action armée ne peut rien, tant contre des organisations combattantes non-étatiques plus ou moins confondues avec leur propre société, que contre des acteurs sociaux rongés par l’humiliation et le désespoir.» Par ailleurs, l’auteur de L’impuissance de la puissance est convaincu que seuls les Etats-Unis «peuvent bloquer une offensive israélienne et surtout convaincre l’Etat hébreu d’accepter une solution à deux Etats».
Poète et traductrice reconnue, Lamis Saïdi évoque dans cet entretien sa traduction du roman d’Arris de Yamina Mechakra (1949-2013) (El Kalima). «La traduction reste toujours pour chaque culture, cette ressource sûre en souffles de vie», note-t-elle. Projet en vue : Le déchet de passions : une traduction vers l'arabe d'une collection de poèmes, de nouvelles et d'articles du poète assassiné Youcef Sebti (1943-1993) qui paraîtra en 2024 en version bilingue aux éditions Terrasses.
«On peut alors affirmer qu’examiner l’œuvre de Merzak Allouache, dans son ensemble et en continuité, permet de mieux comprendre l’Algérie (…)», tranche Nabil Boudraa, auteur d’un essai sur la production du réalisateur algérois.
En lisant les récits bien menés de Rachid Hammoudi, journaliste et scénariste, des auteurs de la littérature algérienne pointent leur nez. L’influence de deux auteurs, désormais classiques (Tahar Djaout, Rachid Mimouni) est évidente.
Les écrits sur Albert Camus abondent. Du vivant de l’auteur, des ouvrages s’intéressaient à son œuvre, déjà très connue, et à l’auteur lui-même. Biographies, essais critiques, correspondances, bandes dessinées sont périodiquement publiés. Mais quand c’est un natif du pays, le sien, qui s’y intéresse, on cherche à lire. A compulser.
Vous venez de publier les Actes du café littéraire et philosophique de Tizi Ouzou. Le recueil contient des textes des différents intervenants. Comment est né ce projet ? Effectivement, le recueil contient des textes de différents intervenants. Cela touche à beaucoup de disciplines allant de l’histoire, à la philosophie, en passant par la sociologie, l’anthropologie, la géopolitique, la littérature, le cinéma... Cela répond aux objectifs du café littéraire et philosophique de Tizi Ouzou et de Larbaâ Nath Irathen (LNI) de diversifier les thématiques et donner la parole aux chercheurs et auteurs de différents bords pour s’exprimer et rencontrer le public. Vous n’êtes pas sans savoir l’importance de ces rendez-vous pour toute société qui aspire à évoluer.
Préparé à base de semoule de blé ou d’orge, roulé avec des plantes médicinales, servis avec un ragoût de légumes et de viande, il y a autant de manières de préparer ce plat national que de régions du vaste pays.
L'Algérie et le Royaume-Uni ont convenu, à l’issue des travaux de la 2e session du dialogue stratégique, tenus à Londres, de renforcer leur partenariat dans tous les domaines et de coopérer sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun.
Les violences faites aux femmes occupent l’opinion. Les services de sécurité communiquent, dans leurs bulletins quotidiens, sur des cas, souvent très graves. Des associations alertent périodiquement sur des cas de féminicides. Les spécialistes en sciences sociales organisent des séminaires sur ce phénomène.
L’engagement algérien de Jean-Paul Sartre est bien réel. Son soutien aux combattants du FLN-ALN était sans concession. Si l’engagement de son journal, les Temps modernes, a procédé le sien, l’entrée en scène de Sartre n’en fut pas moins très remarquée. En mars 1956, il publie un article intitulé : «Le colonialisme est un système». Suivront d’autres textes bien sentis et de tonitruantes interventions publiques.
Djouher Amhis Ouksel poursuit son travail de défrichement. Essayiste exigeante, elle s’intéresse aux auteurs algériens dont elle dissèque les ouvres. Son dernier ouvrage, publié aux éditions Imel, rassemble ses articles consacrés à Mouloud Mammeri, écrivain et anthropologue.
La lutte contre le trafic transfrontalier de la drogue se poursuit toujours. Périodiquement, le ministère de la Défense nationale (MDN) et les différents services de sécurité (Gendarmerie, DGSN, Douanes) annoncent d’importantes saisies de drogues.
C’est l’histoire de destins individuels et d’un idéal commun : celui de la libération nationale. Les écrits d’acteurs de la Guerre de Libération foisonnent. Des personnalités, souvent connues mais parfois de parfaits anonymes, publient leurs mémoires.
Les travaux de réaménagement de la rue Tripoli (Hussein Dey) tirent à leur fin. Si le pont enjambant oued El Harrach est achevé, les opérations d’embellissement de l’avenue à hauteur du quartier La Glacière et de la cité Behidj Hocine (ex-Caroubier) sont toujours en cours.