Depuis plusieurs années, les citoyens de la commune de Bologhine peinent à s’approvisionner dans leur marché communal. La raison ? Les 16 locaux commerciaux ainsi que les 13 carreaux de fruits et légumes sont fermés, hormis un ou deux marchands qui n’offrent pas grand-chose dans cette aire commerciale qui, le moins qu’on puisse dire, est pleine de… vide.
Le rejet des déchets dans les aires forestières dégrade non seulement les sols et contribue à la prolifération de plantes invasives, nocives pour l’environnement, mais multiplie le risque d’incendies.
C’est devenu une tradition : avant la rupture du jeûne, une véritable frénésie rythme le pouls des rues, souks et autres supérettes, notamment lorsque l’astre flamboyant commence à décliner de son point de zénith avant de laisser place à la lumière vespérale du coucher.
Il est un lieu commun de dire que les espaces verts qui enjolivaient, autrefois, les grandes mégapoles sont réduits à une portion congrue. Le béton a fini par avoir raison des gras pâturages de Dély Ibrahim, des vergers de Zouaoua, Tixeraine, Birkhadem et Bir Mourad Rais, des vaux de Hydra, des beaux prés de Bouzaréah…
La cantatrice Amel Brahim-Djelloul est fortement sollicitée ces dernières années dans les grands opéras et autres manifestations musicales pour décliner ses opus dans nombre de villes en Europe, notamment. Fière de ses origines et soucieuse de les défendre, la native d’Alger et originaire de Miliana emmènera – dans le cadre du Festival in Voce Veritas 2023 – son public vers les cîmes de la Kabylie non sans faire un clin d’œil à l’œuvre romanesque de l’écrivain Mouloud Feraoun, Les chemins qui montent.
Le phénomène du pain gaspillé, un problème tant ressassé, n’a de cesse de prendre de l’ampleur dans notre mégalopole. Il est rare de ne pas voir du pain rassis ou des baguettes de miche fraîches dans les coins de nos rues, que cela soit dans les zones urbaines ou suburbaines.
Après trois années de fermeture, suite à la pandémie du Covid-19, le complexe religieux et culturel, Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi, retrouve son lustre d’antan au grand bonheur du large public.
Nombre d’édifices ou palais datant de l’époque ottomane dans l’ancienne médina ont fait l’objet de restauration. Mais la plupart d’entre eux sont destinés à abriter les services administratifs de tel ou tel office.
Qui de nous ne garde pas en mémoire les airs égrenés par l’interprète Abdelkrim Dali que la TV nationale nous a habitués à diffuser – en bande noir et blanc –, lors des fêtes de l’Aïd El Fitr et l’Aïd El Adha ? Ces œuvres immortelles passées aussi sur toutes les chaînes TV privées et les ondes de la Radio algérienne, comme Mezzyan n’har el youm saha aïdkoum ou encore la chanson qui déroule l’histoire du sacrifice abrahamique intitulée Ibrahim el Khâlil…
Certaines de nos localités urbaines ou suburbaines sont truffées de dos-d’âne ou ce qu’on nomme par euphémisme ralentisseurs, ces dispositifs permettant à un véhicule de ralentir son allure sans avoir à utiliser les freins. Soit.
A deux semaines du mois de Ramadhan, les ménagères se ruent sur les étals des supérettes pour s’arracher, qui un bidon d’huile, qui un sac de semoule, non sans créer parfois des échauffourées.
La place Port-Saïd, baptisée du nom de la ville égyptienne, lors de la visite du président Abdel Nasser en 1963, et que les plus vieux désignent toujours par Square Bresson, au milieu duquel trône un kiosque à musique, a perdu de son lustre.
A un peu plus de deux mois et demi de la Conférence panafricaine qu’abritera Alger sur la question alimentaire, plusieurs experts et consultants se donneront rendez-vous pour débattre de nombre de thématiques, dont le volet lié à la faim et la malnutrition, la sécurité alimentaire dans le continent, les efforts visant à accroître la production, les voies et moyens susceptibles d’améliorer les pratiques agricoles…, surtout à l’heure où les prix des denrées alimentaires flambent à l’international. L’occasion nous est donnée pour nous rapprocher du président de la Conférence panafricaine sur la question alimentaire «The Panafricain Food Debate« et président du GRFI (Groupe de réflexion Filaha Innove), le Dr Amine Bensemmane, pour éclairer notre lanterne quant aux points forts de cette grande rencontre.
En arpentant le dédale de la vieille cité, dont la paternité de son édification est attribuée, selon les historiens à Bologhine Ibn Ziri Ibn Menad, ce prince Ziride, originaire de la tribu des Beni Mezghenna, le constat est on ne peut plus triste. Tôt le matin, quelques ombres furtives remontent ou dévalent les venelles de l’ancienne médina, pleine de vacuité ; l’atmosphère y est glauque et la désolation du bâti donne plein la vue. «Est-il venu le temps d’accomplir la prière mortuaire sur la Casbah ? Celle-ci est-elle en train de mourir de sa belle mort ?», s’interrogent certains anciens pensionnaires de l’ancienne médina, dont le 23 du mois de février lui est dédiée comme Journée nationale. Quelques festivités sont organisées ici et là, on prend soin d’inviter les gens, on convoque des souvenirs, on égrène des scènes de vie, on évoque non sans un pincement au cœur des noms et des lieux, on reconduit les complaintes de l’année passée sur un patrimoine en déliquescence... avant de se donner rendez-vous pour l’année d’après. Focus.
Culminant à 118 m au-dessus du niveau de la mer, la Citadelle d’Alger couronnait la médina d’El Djazair du côté sud-ouest et formait l’angle d’inclinaison à partir duquel descendaient les remparts de la médina jusqu’à la mer.
45 ans après avoir été «libérée» de ses indus occupants, plus précisément en 1978, la Citadelle ou Dar essoltane, qui a vu défiler nombre d’entrepreneurs qualifiés dans la restauration, n’est pas encore réceptionnée. Que de programmes de restauration à la rescousse de ce site historique, dont les pouvoirs publics veulent en faire un pôle culturel. A l’heure actuelle, l’avancement des travaux se situe à hauteur de 80%, apprend-on d’un des responsables du chantier de l’entreprise Mesmoudi, spécialisée dans la réhabilitation du vieux bâti et des édifices historiques. Zoom.
Faire escale dans l’ancienne médina des Beni Mezghenna sans voir un local où évolue un artisan, c’est comme visiter Venise et ne pas voir ses gondoles. Une cité qui voit des artisans, disposés autrefois en enfilade, mettre la clé sous le paillasson.
Inaugurée en grande pompe en avril 2006, la maison de l’artisanat de Oued Koriche ne semble plus faire recette. Cet édifice, à l’allure mauresque, est loin d’attirer grande foule ; à peine quelques gens passionnés d’artisanat foulent cet établissement qui relève de la RFVA (Régie foncière de la ville d’Alger).
Serait-il inconvenant de dire que le cadre urbain dans lequel évolue l’administré se dégrade à une vitesse grand V ? Aussi bien à l’intérieur de la ville que dans l’espace intra-urbain, le geste écolo fait défaut.
Les gestionnaires de la cité ont mis en place, en juin dernier, une brigade mobile chargée de relever et de signaler les infractions aux règles d’hygiène et de gestion urbaine, à travers la mégalopole algéroise qui compte 57 communes.