Après avoir fait l’objet, il y a une vingtaine d’années, de travaux de réaménagement qui avaient mobilisé une enveloppe financière conséquente, le marché de proximité de la rue Ali Amar (ex-Randon) sis dans la commune de La Casbah, face à la mosquée Ben Fares, que d’aucuns continuent à nommer Djamaâ Lihoud, est de nouveau fermé.
Les quelques marchands qui disposaient de carreaux au niveau de cette enceinte commerciale ont fini par vider le plancher. Les chalands, qui avaient l’habitude de s’y approvisionner, disent ne pas saisir les raisons de cette fermeture, et ce, depuis plusieurs mois et se voient, du coup contraints à faire leurs emplettes dans les abords du marché, investis, faut-il le souligner, par des marchands ambulants de fruits et légumes, d’où l’occupation illégale des espaces publics.
Renseignements pris auprès des commerçants qui avaient fermé boutique après avoir activé longuement dans ledit marché : le montant de la location qui, selon eux, ne leur est pas favorable. Si les uns s’acquittaient de leurs redevances régulièrement, les autres doivent des impayés au Trésor de la municipalité.
Aussi, il est des exploitants commerciaux qui avaient demandé une baisse du prix du loyer que la mairie ne trouve pas conforme au bail commercial.
En attendant que le lieu commercial renoue avec l’activité, autrement dit, une issue salutaire et pour les commerçants et pour le bailleur, le marché communal reste toujours inexploité, au grand dam des administrés qui se rabattent sur le négoce de la rue qui, on ne le dira jamais assez, «n’a de cesse de causer des désagréments dans la voie publique», tempêtent les habitants alentour.
Notons qu’après la réouverture des deux aires du marché Nelson, qui a connu une opération de requalification, de grands travaux de réaménagement sont menés tambour battant au niveau du marché Ahmed Bouzrina (ex-La Lyre), et ce, depuis plus d’une année.