Le Hezbollah a nié toute implication dans les tirs de roquettes qui ont été à l’origine des représailles israéliennes. Dans un communiqué publié samedi, le parti chiite libanais a fait remarquer que «les allégations de l’ennemi israélien s’inscrivent dans le cadre des prétextes avancés pour poursuivre ses attaques contre le Liban, et qui n’ont pas cessé depuis l’annonce du cessez-le-feu».
Le chef de l’Etat libanais, Joseph Aoun, s’est rendu en Arabie Saoudite, hier, pour sa première visite à l’étranger depuis son élection en janvier, a indiqué la présidence.
Dans le sillage d’une diplomatie algérienne de plus en plus engagée aux côtés du Liban, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a reçu hier un appel téléphonique le chef du gouvernement libanais, Nawaf Salam.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines de la République algérienne, Ahmed Attaf, a entamé une visite officielle au Liban.
Le désir de vivre est plus fort que tout chez le peuple libanais. Que d’épreuves n’a-t-il passées depuis 1976, année du début de la guerre civile.
Après plus de deux ans de vacance de l’institution présidentielle, le Parlement libanais est parvenu enfin à élire jeudi un président pour le Liban. L’heureux élu n’est autre que le patron de l’armée, le général Joseph Aoun. Ce dernier hérite d’un pays à genoux, lourdement éprouvé par la guerre dévastatrice déclenchée par Israël contre le Hezbollah, et qui a conduit à l’assassinat de Hassan Nasrallah.
Un Libanais qui travaille dans le centre de la Force de maintien de la paix des Nations unies au Liban (Finul) a été enlevé, mercredi soir, par une unité de l'armée d'occupation sioniste, alors qu'il se rendait à son travail, a rapporté jeudi l'agence de presse libanaise ANI, citée par l’APS.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé jeudi à faire pression sur l’entité sioniste pour l’obliger à arrêter ses violations de l’accord de cessez-le-feu. De fait, alors que cet accord est entré en vigueur le 27 novembre à l’aube, l’armée israélienne a mené plusieurs frappes dans le Sud.
Pour les populations civiles du Liban, ce cessez-le-feu est assurément un immense soulagement après des semaines de bombardements intenses de l’aviation israélienne. Comme à Ghaza, celle-ci a ciblé les villes et les quartiers les plus denses afin de faire le maximum de victimes et de dégâts au niveau des logements et des infrastructures.
Après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah entre en vigueur ce mercredi.
L’armée israélienne a mené d’intenses frappes, hier, à Beyrouth détruisant un immeuble résidentiel et faisant 11 morts, selon les autorités, tandis que l’agression israélienne au Liban ne connaît aucun répit malgré les efforts internationaux en vue d’un cessez-le-feu.
Le patrimoine du pays étant menacé par les bombardements israéliens, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, s’est félicité de cette décision qui « qualifie toute attaque contre des sites archéologiques de crime de guerre ».
Samedi, une frappe aérienne a touché la banlieue sud de Beyrouth, déjà ciblée plus tôt dans la matinée par des raids.
Selon le HCR, 28 000 Libanais se sont réfugiés en Irak depuis le 23 septembre. L’Agence des Nations unies pour les réfugiés ajoute que quelque «473 000 personnes en provenance du Liban ont également traversé la frontière syrienne au cours des dernières semaines».
Le Liban vit sous le fracas incessant des bombardements israéliens. Le ministère libanais de la Santé publique a annoncé que plus de 3000 personnes ont perdu la vie et près de 13 500 autres ont été blessées dans les attaques israéliennes menées depuis 13 mois contre des localités libanaises.
Depuis un mois, le Liban est en proie à un déluge de feu. L’armée d’occupation israélienne, après des semaines de bombardements intensifs, poursuit son agression militaire contre le pays du Cèdre.
Une personne a été tuée et 15 autres ont été blessées hier dans une nouvelle agression israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, selon un bilan provisoire du ministère de la Santé libanais.
Trois personnes ont été blessées par des frappes israéliennes au cours de la nuit de samedi 23 à dimanche 24 mars dans la région de Baalbeck, bastion du Hezbollah dans l'est du Liban, a rapporté un correspondant de l'AFP, conduisant le parti chiite à riposter.
Israël a mis à exécution ses menaces proférées le 22 novembre dernier, en assassinant Saleh Al Arouri, le numéro deux du mouvement palestinien Hamas, exilé au Liban depuis 2010. Al Arouri (57 ans) a été tué dans une triple frappe de drones, mardi en fin d’après-midi, à Beyrouth.
Si Télé-Liban a été lancée en 1959, elle dispose de «bandes-vidéo datant de la Seconde Guerre mondiale et des années 1940».