Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé jeudi à faire pression sur l’entité sioniste pour l’obliger à arrêter ses violations de l’accord de cessez-le-feu. De fait, alors que cet accord est entré en vigueur le 27 novembre à l’aube, l’armée israélienne a mené plusieurs frappes dans le Sud.
Pour les populations civiles du Liban, ce cessez-le-feu est assurément un immense soulagement après des semaines de bombardements intenses de l’aviation israélienne. Comme à Ghaza, celle-ci a ciblé les villes et les quartiers les plus denses afin de faire le maximum de victimes et de dégâts au niveau des logements et des infrastructures.
Après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah entre en vigueur ce mercredi.
L’armée israélienne a mené d’intenses frappes, hier, à Beyrouth détruisant un immeuble résidentiel et faisant 11 morts, selon les autorités, tandis que l’agression israélienne au Liban ne connaît aucun répit malgré les efforts internationaux en vue d’un cessez-le-feu.
Le patrimoine du pays étant menacé par les bombardements israéliens, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, s’est félicité de cette décision qui « qualifie toute attaque contre des sites archéologiques de crime de guerre ».
Samedi, une frappe aérienne a touché la banlieue sud de Beyrouth, déjà ciblée plus tôt dans la matinée par des raids.
Selon le HCR, 28 000 Libanais se sont réfugiés en Irak depuis le 23 septembre. L’Agence des Nations unies pour les réfugiés ajoute que quelque «473 000 personnes en provenance du Liban ont également traversé la frontière syrienne au cours des dernières semaines».
Le Liban vit sous le fracas incessant des bombardements israéliens. Le ministère libanais de la Santé publique a annoncé que plus de 3000 personnes ont perdu la vie et près de 13 500 autres ont été blessées dans les attaques israéliennes menées depuis 13 mois contre des localités libanaises.
Depuis un mois, le Liban est en proie à un déluge de feu. L’armée d’occupation israélienne, après des semaines de bombardements intensifs, poursuit son agression militaire contre le pays du Cèdre.
Une personne a été tuée et 15 autres ont été blessées hier dans une nouvelle agression israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, selon un bilan provisoire du ministère de la Santé libanais.
Trois personnes ont été blessées par des frappes israéliennes au cours de la nuit de samedi 23 à dimanche 24 mars dans la région de Baalbeck, bastion du Hezbollah dans l'est du Liban, a rapporté un correspondant de l'AFP, conduisant le parti chiite à riposter.
Israël a mis à exécution ses menaces proférées le 22 novembre dernier, en assassinant Saleh Al Arouri, le numéro deux du mouvement palestinien Hamas, exilé au Liban depuis 2010. Al Arouri (57 ans) a été tué dans une triple frappe de drones, mardi en fin d’après-midi, à Beyrouth.
Si Télé-Liban a été lancée en 1959, elle dispose de «bandes-vidéo datant de la Seconde Guerre mondiale et des années 1940».
Dans les hauteurs des montagnes du nord du Liban, la ville de Bcharré abrite un musée dédié à l'écrivain Gibran Khalil Gibran, commémorant cette année le centenaire de son ouvrage le plus célèbre, Le Prophète, traduit en 115 langues.
Dans les hautes montagnes du nord du Liban, un musée dédié à l’écrivain Gibran Khalil Gibran dans sa ville natale commémore, cette année, le centenaire du Prophète, l’œuvre la plus connue de l’auteur devenu célèbre outre-Atlantique.
Plus de 19 000 personnes ont été déplacées au Liban après l’intensification des agressions sionistes à la frontière libanaise avec la Palestine occupée, selon les chiffres publiés hier par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L’envoyé spécial français au Liban, Jean-Yves Le Drian, a entamé hier à Beyrouth une nouvelle mission pour tenter de trouver un consensus permettant d’élire un chef de l’Etat dans un pays privé de Président depuis plus de dix mois, rapporte l’AFP.
Les comptes de l’ex-gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, poursuivi par la justice au Liban et en Europe, ainsi que ceux de ses proches, ont été gelés, a indiqué la Banque centrale cette semaine dans un communiqué.
À l'occasion du troisième anniversaire de l'explosion dévastatrice au port de Beyrouth, le Liban est confronté à un sombre constat d'absence de vérité et de responsabilité concernant cette tragédie. Le 4 août 2020, une puissante explosion a ravagé des quartiers entiers de Beyrouth, faisant plus de 220 morts et 6 500 blessés.
Le puissant Hezbollah pro-iranien a annoncé hier avoir abattu un drone israélien qui avait pénétré dans l’espace aérien du Liban, près de la frontière dans le sud du pays, rapporte l’AFP citant un communiqué. C’est la première fois que le Hezbollah annonce avoir abattu un drone israélien depuis le 30 septembre 2021.