Des centaines de Libanais incluant un grand nombre de militaires à la retraite ont manifesté mercredi à Beyrouth contre la détérioration des conditions de vie et l'effondrement vertigineux de la monnaie nationale, avant d'être dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre.
Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab a reçu, mercredi à Alger, le ministre libanais de l'Energie et des Ressources hydrauliques, Walid Fayad, avec lequel il a passé en revue les opportunités de coopération dans les domaines de l'énergie et des mines, indique un communiqué du ministère.
L’Union européenne (UE) a annoncé avoir débloqué 20 millions d’euros supplémentaires d’aide humanitaire afin de répondre à l’insécurité alimentaire croissante et à d’autres besoins, en faveur de la population libanaise vulnérable ainsi que les réfugiés vivants dans ce pays.
En crise politique et économique depuis trois ans, le Liban plonge désormais dans l’abîme. Hier, le vice-Premier ministre libanais, Saadé Chami, a averti que «l’Etat et la Banque du Liban sont en faillite», indiquant que ces pertes seront redistribuées à l’Etat, à la Banque du Liban, aux banques et aux déposants.
Un jour du printemps 2021, Akram Johari a décidé de plier bagage et de partir, direction l’Irak, devenu récemment une nouvelle terre d’opportunités pour des Libanais à la recherche d’une vie meilleure alors que leur pays s’enfonce dans une profonde crise sans précédent. La monnaie nationale libanaise a vu sa valeur fondre de près de 90% depuis 2019. Le salaire minimum mensuel, de 675 000 livres libanaises, ne vaut guère plus de 30 dollars au marché noir. Environ 80% de la population vit désormais en dessous du seuil de pauvreté selon l’ONU.
Le 13 mars, l’Algérie a pris la décision d’interdire l’exportation des denrées alimentaires qu’elle importe afin de préserver les réserves destinées à alimenter le marché national.