Giorgia Meloni a été élue par les Italiens en septembre 2022 sur une promesse de fermeté contre la recrudescence des traversées irrégulières de la Méditerranée, notamment à partir de la Tunisie.
Planche de salut pour la Tunisie avec le passage à exécution immédiate du prêt de 500 millions de dollars accordé par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour le financement du budget de l’Etat 2023. Un pas très significatif de la communauté financière internationale à l’intention de la Tunisie pour lui éviter le défaut de paiement, voire des difficultés insurmontables dans ses importations.
Les récents incidents à Tripoli durant la nuit entre le dimanche 28 mai et le lundi 29 mai, entre l’unité de lutte contre le terrorisme et le crime organisé et le bataillon 444 de l’armée libyenne, traduisent parfaitement l’absence de direction centrale de la sécurité dans la capitale libyenne.
Il a fallu l’intervention des drones turcs de la base aérienne d’El Watya, 160 kilomètres à l’ouest de Tripoli, pour calmer les ardeurs de certaines parmi les milices d’Ezzaouia, 50 kilomètres à l’ouest de la capitale libyenne. Les confrontations entre milices dans cette ville n’ont pas cessé depuis plusieurs semaines malgré les tractations dirigées par le gouvernement Dbeyba.
La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a continué avant-hier à Hiroshima à faire pression sur le Fonds monétaire international (FMI) concernant les négociations avec la Tunisie, «de fait bloquées, faute de pragmatisme dans le traitement du dossier». La responsable italienne s’est demandée, lors de la réunion du G7, «si la rigidité était la meilleure voie à suivre et quelles seraient les alternatives si ce gouvernement tunisien tombe».
Cette affaire intentée contre Ghannouchi remonte à 2022, quand le leader d’Ennahdha a rendu hommage au journaliste Farhat Abbar, lors de ses obsèques, en disant qu’il «ne craignait personne, ni Etat ni taghout». L’un des syndicats de police a alors porté plainte contre Ghannouchi pour «apologie du terrorisme».
Cinq victimes du terrorisme à Djerba malgré la prudence, la vigilance et l’efficacité de la riposte. Le mal est venu de l’intérieur même des structures sécuritaires. Nécessité de passage au peigne fin de tous les éléments. La prudence est vitale.
Le colonel-major Ben Nasr était porte-parole du ministère tunisien de la Défense pendant la recrudescence du terrorisme en Tunisie, durant les années 2013, 2014 et 2015. Il a également présidé la Commission nationale de lutte contre le terrorisme.
La bravoure de la BAT a épargné à la Tunisie un carnage similaire à celui du 11 avril 2002 et ses 19 morts à la même synagogue de la Ghriba, ou celui de Sousse le 26 juin 2015 et ses 39 morts.
Les États-Unis se sont récemment rangés aux côtés de l’Italie et la France pour demander le réexamen des conditions d’acceptation du dossier tunisien auprès du Fonds monétaire international.
Un 1er mai plutôt morose à Tunis en cette année 2023. Pourtant, c’est la pleine crise socioéconomique et financière. Et cette date est synonyme ces dernières années de discours incendiaires des dirigeants syndicalistes pour exprimer leurs revendications.
L’adjointe au secrétaire d’Etat américain, chargée du Moyen-Orient, Barbara Leaf, a examiné, dans une communication téléphonique la semaine dernière avec Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen et des frontières Sud de la Libye, les moyens de contrer les actions des éléments de la société militaire privée Wagner au Soudan.
Retour sur la chute dans l’abîme de l’islam politique en Tunisie, accusé par le président Saïed d’être derrière l’actuelle grave crise traversée par la Tunisie. Certaines réserves occidentales n’ont pas empêché la Tunisie d’avancer dans cette purge.
Une source du ministère de l’Intérieur a indiqué à l’Agence TAP que Ghannouchi a été arrêté pour des «déclarations incitatives». L’arrestation a été opérée lundi, au moment de la rupture du jeûne de la nuit du Destin. La même source a précisé que Ghannouchi «va rester le temps qu’il faut pour l’instruction, jusqu’à la prise de décision par le parquet».
Le dossier Tunisie n’a certes pas été examiné, lors des dernières Assises du printemps des instances financières internationales la semaine dernière à Washington, il n’empêche que l’aide à la Tunisie est au milieu de plusieurs rencontres de haut niveau en marge de ces Assises.
Nouveaux rebondissements dans la situation des Subsahariens en Tunisie, avec leur blocage de l’entrée du bureau de l’UNHCR à Tunis, ce qui a provoqué un appel de détresse de la responsable du bureau et une intervention musclée de la police mardi dernier, 11 avril, pour dégager les lieux. Depuis, un communiqué flou de l’UNHCR-Tunis et des précisions côté tunisien. Retour sur l’histoire des Subsahariens avec la Tunisie.
Choix très symbolique par le Président Saïed de s’aligner sur les traces de Bourguiba, pour annoncer son refus de tout diktat. C’est la Marche vers une nouvelle indépendance. Démarche très risquée.
Le président tunisien, Kais Saïed, qui n’avait pas été vu en public depuis le 22 mars, est réapparu dans une vidéo de ses services lundi en début de soirée avec la cheffe du gouvernement et a démenti toute vacance du pouvoir. Quelques heures auparavant, le chef du Front de salut national (FSN, principale coalition d’opposition) avait appelé le gouvernement à dévoiler les raisons de «l’absence» du Président, assurant avoir été informé qu’il avait eu des «problèmes de santé».
Pékin et Moscou observent attentivement ce qui se passe en Tunisie. Ainsi, l’ambassadeur de Chine à Tunis a exprimé le 17 mars dernier «la prédisposition de son pays à soutenir davantage la Tunisie dans divers domaines».
Recrudescence des tentatives de départ des Subsahariens de Tunisie ; interception de trois mille immigrants irréguliers par les garde-côtes tunisiens ayant bloqué 79 tentatives du 24 au 26 mars ; problème inquiétant pour la Tunisie et l’Europe, notamment l’Italie.