Un autre journaliste palestinien, Issam Al-Lulu, a été tué hier suite aux bombardements qui ont ciblé une zone d’habitation à Al Zawaida, dans la partie centrale de la Bande de Ghaza, rapporte l’agence Wafa.
Neuf pays occidentaux ont annoncé leur décision de geler leur contribution au financement de l’UNRWA. L’agence onusienne est accusée d’employer des personnes pro-Hamas. Les pertes financières causées par le retrait de gros donateurs comme les Etats-Unis et l’Allemagne ne feront qu’aggraver la détresse des deux millions de Palestiniens qui dépendent de l’Unrwa.
Le verdict de la Cour internationale de justice (CIJ) n’a pas empêché Israël de poursuivre ses actes génocidaires à Ghaza,qui ont fait, depuis le prononcé de la sentence à La Haye, plus de 170 morts et contraint à la déportation de milliers de rescapés.
Les réactions internationales continuaient d’affluer hier après les mesures provisoires ordonnées la veille par la Cour internationale de justice (CIJ) à l’occupant sioniste pour prévenir les actes de génocide à Ghaza et permettre l’accès de l’aide humanitaire, appelant notamment à une mise en œuvre effective du verdict.
Les Nations unies, par le biais de son secrétaire général, António Guterres, ont exprimé leur «choc» face aux allégations et ont appelé à une enquête approfondie, soulignant l’importance de maintenir l’assistance humanitaire dans la région.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Johann Lounis Soufi, avocat spécialisé en droit international, revient sur la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). «L’initiative sud-africaine permet (…) de mettre en exergue l’hypocrisie généralisée qui existe depuis des décennies vis-à-vis de la Palestine et qui est encore plus flagrante depuis quelques semaines», note cet ancien responsable du bureau des affaires juridiques de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Ghaza. «La violation du droit international et du verdict de la CIJ doit entraîner des mesures fortes, telles que des sanctions économiques et politiques sévères, pour contraindre Israël à respecter le droit international», estime-t-il.
Israël a proposé au Hamas, via la médiation de l’Egypte et du Qatar, une pause de deux mois à Ghaza «en échange de la libération de tous les détenus», selon le site américain Axios.
Plusieurs plaintes pour génocide se succèdent tantôt contre l’Etat d’Israël, tantôt contre ses dirigeants devant la Cour pénale internationale (CPI) et les tribunaux à compétence universelle.
24 soldats israéliens dont 21 réservistes ont été tués, avant-hier lundi, dans des combats dans la Bande de Ghaza. C’est le bilan le plus lourd subi par l’armée sioniste depuis le début de son offensive terrestre.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a exclu à nouveau toute possibilité de traiter les plans de l’entité sioniste et de ses alliés visant à séparer Ghaza de la Palestine.
Si ce consensus international au niveau des déclarations d’intention constitue une avancée en soi pour la cause palestinienne, il est important que cela se traduise, comme le souligne le Premier ministre palestinien, par une feuille de route concrète.
L’armée d’occupation est en passe de perdre sa guerre contre le Hamas. Le Wall Street Journal indique que les responsables israéliens ont admis ne pas avoir atteint leur objectif de «détruire le Hamas».
La rue en colère accentue la pression sur les responsables israéliens pour conclure «immédiatement» un accord d’échange de prisonniers avec la résistance palestinienne, conduite par les Brigades Al Qassam et le Jihad islamique.
Des milliers de personnes ont marché à Bruxelles pour exiger des actes concrets pour obtenir un cessez-le-feu à Ghaza et assurer la justice pour le peuple palestinien.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé samedi, lors du Sommet du Mouvement des non-alignés en Ouganda, que «le droit du peuple palestinien à construire son propre Etat doit être reconnu par tous» et que tout «déni» est «inacceptable».
Selon le ministère palestinien de la Santé, le bilan des attaques de l’armée d’occupation contre Ghaza depuis le 7 octobre dernier s’est alourdi à 25 105 martyrs et 62 681 blessés.
Le Hamas palestinien affirme dans un document publié dimanche que son attaque du 7 octobre contre Israël était «une étape nécessaire» contre l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, et reconnaît que le «chaos» a entraîné des «erreurs».
Le monde entier a vu les images de ces centaines de jeunes et moins jeunes Ghazaouis, fouillés, quasiment à nu sous la menace des armes, parqués sur des places publiques dans un chaos de décombres ou embarqués comme du vulgaire bétail dans des engins vers des destinations inconnues.
Le mouvement Hamas a fait état de plus de 160 morts ces dernières 24 heures, dénombrés en majorité à Khan Younès. Les tensions au Proche-Orient se sont encore exacerbées avec une nouvelle frappe israélienne menée hier contre un immeuble résidentiel à Damas, en Syrie.
Nouvelle escalade dans l’horreur au 105e jour de la guerre punitive contre Ghaza, avec son lot de morts et d’estropiés. Le bourreau Netanyahu reste sourd aux appels à la retenue, alors que le Parlement européen a voté une résolution en faveur d’un cessez-le-feu «permanent» et que Moscou a engagé des pourparlers avec le Hamas.