Les projets de l’occupant israélien visant à établir une administration politique sous des appellations civiles pour gérer Ghaza «échoueront face à la fermeté du peuple palestinien».
Hormis une petite trêve fin novembre, Israël a massacré sans relâche en Palestine. Hier encore, l’armée sioniste à perpétré de nouveaux carnages dans la Bande de Ghaza, commettant un attentat ciblé contre des journalistes à Rafah. Deux reporters y ont laissé leur vie, dont le fils de Waël Dahdouh, l’héroïque chef du bureau d’Al Jazeera à Ghaza.
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, poursuit sa tournée au Proche-Orient. Septième virée dans la région depuis le début de l’agression israélienne contre la Bande de Ghaza, ce nouveau périple s’annonce long.
Fonctionnant à la manière des «mouches électroniques», cette autre arme entre les mains de l’Etat hébreu est lancée systématiquement à l’assaut de tous ceux qui osent émettre une critique à l’égard de la barbarie israélienne aux Etats-Unis et ailleurs.
Depuis le 7 octobre dernier, 184 Palestiniennes croupissent dans les prisons israéliennes où elles survivent dans des conditions inhumaines.
Le chef des secours et des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré vendredi que «la guerre à Ghaza doit cesser», alors que l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne se poursuit depuis près de trois mois.
La réunion pour l’examen du plan de planification de l’administration de Ghaza post-agression s’est terminée par un échange de propos «virulents» entre les ministres et les hauts gradés de l’armée israélienne, selon Times of Israël.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accompagné de son homologue sierra-léonais, Julius Maada Bio, a souligné, dans une déclaration conjointe à la presse tenue à Alger, avec fermeté la situation déchirante à Ghaza, dénonçant les actes qualifiés de «génocide» et de «crimes de guerre inhumains».
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, affirme qu’Israël rétablira son contrôle sécuritaire sur Ghaza après la guerre, pour empêcher, selon lui, «un retour du Hamas».
On ne se lasse pas de voir – et revoir – sur la chaîne satellitaire Al Jazeera ces scènes incroyables de combattants palestiniens détruire d’imposants chars israéliens et éliminer des groupes entiers de soldats.
Les hôpitaux, déjà surchargés, ont été pris pour cible, en violation du droit humanitaire, et sont désormais dans l’incapacité d’accueillir les milliers de personnes nécessitant des soins urgents.
41 officiers et soldats israéliens ont été blessés au cours des dernières 24 heures, dont 28 lors de combats au sol dans la Bande de Ghaza, selon les données officielles de l’armée consultées par l’agence Anadolu.
Le porte-parole du ministère de la Santé ghazaoui, Ashraf Al-Qudra, a déclaré que «les conditions sanitaires et humanitaires de plus de 1,9 million de personnes déplacées dans la Bande de Ghaza sont catastrophiques et accablantes».
Le mouvement palestinien Hamas a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les institutions internationales des droits de l’homme à documenter «les violations arbitraires et systématiques d’Israël» contre les prisonniers palestiniens, à les traduire devant les tribunaux compétents et à poursuivre les responsables en justice.
Selon Ola Awad, directrice du Bureau central palestinien des statistiques, l’année 2023 a été la plus horrible pour le peuple palestinien depuis 1948. Sur l’ensemble de l’année, il y a eu 22 404 morts sous le feu de l’occupation sioniste, dont 22 141 Palestiniens tués depuis le 7 octobre.
Le vernissage d’une exposition collective des artistes peintres de plusieurs pays venus d’Inde, Oman, Syrie, Irak, Egypte, Maroc, Yémen, Algérie, des Philippines et du Qatar avait eu lieu le 26 décembre au niveau du centre des arts à SoukWakif (Doha).
Alors que Hanan et Mazen Rakik, deux habitants de Ghaza et parents de cinq enfants, se trouvaient en Cisjordanie pour soigner le fils aîné, un bombardement a tué leurs quatre enfants laissés chez leur tante maternelle à Tell Al Hawa. Une histoire bouleversante semblable à celle de milliers de foyers palestiniens dévastés.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a prévenu que toute tentative d’Israël d’expulser et de déplacer définitivement des Palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur de Ghaza constituerait «une violation grave du droit international et une atrocité criminelle».
Sur le terrain, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles sur la Bande de Ghaza, tuant encore des civils. Durant les dernières 24 heures, 195 personnes ont été tuées et 325 autres blessées, alourdissant ainsi le bilan macabre de cette agression.
Sans les eSIM, les Ghazaouis seraient «coupés du monde» et «personne ne saurait ce qui se passe dans la Bande de Ghaza».