Mahmoud Abbas : «Pas question de traiter les plans visant à séparer Ghaza de la Palestine»

24/01/2024 mis à jour: 02:55
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Photo : D. R.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a exclu à nouveau toute possibilité de traiter les plans de l’entité sioniste et de ses alliés visant à séparer Ghaza de la Palestine.

Recevant, lundi soir, une délégation du Conseil des Eglises pour la paix du Moyen-Orient, Mahmoud Abbas a souligné qu’«il est hors de question de traiter les plans proposés par les autorités d’occupation visant la séparation de Ghaza de la Palestine, ou la cessation de sa gestion à une autre administration que les autorités palestiniennes».

«La Bande de Ghaza fait partie intégrante de l’Etat palestinien et il n’est pas possible d’accepter ou de traiter les plans des autorités d’occupation, visant à la séparer», a-t-il martelé. Mahmoud Abbas a, par ailleurs, réitéré le «rejet total» des autorités palestiniennes du déplacement forcé des Palestiniens, appelant à la nécessité de mettre fin à l’agression sioniste en cours contre le peuple palestinien, en instaurant un cessez-le-feu immédiat à Ghaza.

Il a, en outre, appelé à ouvrir en urgence tous les points de passage, doubler l’entrée des aides, fournitures médicales et alimentaires, et fournir l’eau, l’électricité et le carburant aux Palestiniens.

De son côté, la délégation du Conseil des Eglises a réaffirmé les positions de l’instance en faveur de la paix et du peuple palestinien pour lui permettre d’obtenir sa liberté et son indépendance, «afin que les peuples du monde puissent jouir de la sécurité et de la paix conformément au droit international».

De son côté, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al Maliki, a insisté à ce que la revendication d’un cessez-le-feu à Ghaza soit placée au centre des fora diplomatiques internationaux, pour contraindre l’entité sioniste à mettre un terme à sa fuite en avant et stopper sa folie meurtrière contre le peuple palestinien.

Au cours d’entretiens lundi soir avec ses homologues suédois et espagnol, respectivement Tobias Bjelstrom et José Manuel Barris, à Bruxelles, Al Maliki a mis l’accent sur «l’importance de placer la revendication d’un cessez-le feu à Ghaza au centre des priorités abordées lors de divers forums diplomatiques internationaux».

«La concentration sur l’urgence d’un cessez-le-feu à Ghaza au cours des fora internationaux est capable de fédérer davantage les efforts et parvenir en conséquence à une position efficace à même de dissuader l’entité sioniste à poursuivre ses massacres», a insisté le chef de la diplomatie palestinienne.

De leur côté, les chefs de la diplomatie suédoise et espagnole ont réitéré la position de leurs pays respectifs en faveur d’un cessez-le feu urgent à Ghaza et condamné les bombardements aveugles de l’entité sioniste contre des Palestiniens et des infrastructures de base. Ils ont dénoncé également les violences et agissements condamnables des colons contre les Palestiniens et leurs biens à travers les territoires palestiniens occupés.

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