Ghaza est le lieu «le plus dangereux au monde» pour un enfant, a dénoncé hier un porte-parole de l’Unicef, exprimant sa rage après son retour du territoire palestinien.
Le gouvernement israélien utilise la famine imposée à des civils comme méthode de guerre dans la Bande de Ghaza occupée, dénonce l’ONG Human Rights Watch.
Doublement acculé, sur le front politique, avec le repositionnement déroutant opéré par certains de ses alliés, dont la France, et sur le terrain militaire, avec les lourdes pertes enregistrées dans les rangs de l’armée israélienne, entre soldats tués ou blessés et destruction de la logistique de guerre, le cabinet de guerre de l’entité sioniste n’a pas résisté longtemps à la tentation imposée par le cours des événements de renouer le fil des négociations avec le mouvement Hamas, via les mêmes canaux de médiation, de la troïka : Etats-Unis d’Amérique, Qatar, Egypte, pour trouver une issue heureuse à sa politique aventurière et suicidaire de la gestion de la crise des otages détenus par le Hamas.
Selon le Bureau gouvernemental des médias à Ghaza, le nombre de journalistes tués dans les raids israéliens s’élève à 96. A préciser toutefois que ces journalistes ne sont pas tous morts dans l’exercice de leur fonction.
Des centaines de prisonniers, en sous-vêtements, pieds et poings liés et yeux bandés, marchands dans la rue, avant d’être embarqués vers des centres de détention, bombardements d’hôpitaux, de bâtiments résidentiels et religieux, privation des malades de soins, les laissant se vider de leur sang, déportation forcée des populations, etc., constituent de graves violation du droit international humanitaire.
Décidément, même les morts ne peuvent pas reposer en paix en Palestine. Selon The New York Times, au moins six cimetières de la Bande de Ghaza ont été saccagés par des tanks et des bulldozers israéliens, détruisant des dizaines de sépultures.
L’enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes commis par l’entité sioniste à Ghaza «avance sur de bonnes bases», a indiqué, hier, l’avocat français Gilles Devers. Dans une déclaration à l’APS, Me Devers a expliqué que l’équipe chargée par le procureur de la CPI poursuit «activement» son travail et s’est déjà réunie à deux reprises avec les représentants du collectif d’avocats ayant déposé la plainte contre l’entité sioniste le 9 novembre dernier.
Le conflit israélo-palestinien se joue aussi sur les campus américains. Jusque-là appréciée à travers le seul prisme défini par les lobbys sionistes et leurs pendants propagandistes US, la perception de la question palestinienne dans les campus américains n’est désormais plus la même.
Conçu sur un viol et une spoliation originels, le projet sioniste d’un Etat israélien sur la terre palestinienne a été rattrapé régulièrement et logiquement par l’histoire, malgré l’impuissance éprouvée des institutions censées incarner le droit international.
Un projet de texte sera débattu, réclamant la protection des civils, l’accès humanitaire, et la libération «immédiate et inconditionnelle» de tous les otages.
Depuis plusieurs jours, un appel à une grève générale mondiale pour ce lundi 11 décembre circulait sur les réseaux sociaux et a été largement relayé par de nombreuses organisations et activistes pro-palestiniens sous le hashtag «#StrikeForGaza» (Grève pour Ghaza).
Alors qu’un appel pour une grève générale d’une journée prévue aujourd’hui, en solidarité avec le peuple palestinien, faisait le buzz sur les réseaux sociaux, des centaines de milliers de personnes marchaient samedi à Londres, New York, Paris, Beyrouth, Gernika-Lumo et Tokyo pour exprimer leur solidarité à Ghaza, qui subit, depuis plus de deux mois, un déluge de bombes à phosphore blanc, à ogives intelligentes et incendiaires. Malgré l’incapacité de l’Onu à arrêter cette guerre génocidaire, les populations mondiales continuent à faire pression sur leurs Etats pour un cessez-le-feu.
Après les bombes à phosphore blanc interdites d’utilisation pour ses effets dévastateurs, l’armée israélienne a utilisé durant les dernières 48 heures les bombes anti-bunker, à ogives perforantes, utilisant l’intelligence artificielle, appelées «usine d’assassinats en masse». Acquises auprès des Etats-Unis, principal fournisseur d’armes à l’entité sioniste, elles font partie d’un important arsenal livré depuis le 7 octobre dernier, qui comporte 15 000 bombes des plus mortelles, parmi lesquelles 57 000 obus d’artillerie, 5000 bombes non guidées (MK-82) et 5400 bombes à ogives (Mk-84). Leur utilisation durant les dernières 48 heures a fait des centaines de morts.
Le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI) a promis, hier, que la Cour intensifierait ses efforts pour «enquêter sur d'éventuels crimes de guerre en Palestine», après l'agression sioniste, à l'issue d'une visite dans le pays.
Depuis le début de l’agression barbare israélienne contre Ghaza le 7 octobre dernier, plus de 15 500 Palestiniens ont été tués et 40 000 autres blessés.
Cinquante-huit jours ! 58 jours sous un tapis de bombes ! 58 jours que Ghaza est sauvagement pilonnée par l’armée sioniste. 15 207 martyrs palestiniens recensés jusqu’à samedi par l’agence Wafa. Plus de 40 000 blessés, dont 70% de femmes et d’enfants. Une gigantesque boucherie, et le massacre continue.
Lors d’une conférence presse commune, Me Barihim Tairi, président de l’Union des barreaux d’Algérie (Unba) et Laidi Aoudeche, président du Syndicat national des magistrats (Snm) ont parlé d’«un grand défi» et d’«une longue bataille judiciaire» qui les attend.
Plus de 400 points, situés dans la Bande de Ghaza, ont été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes durant la journée d’hier, faisant 260 morts et 650 blessés. Le plus grand massacre a été commis au nord de la Bande, plus exactement dans le camp des réfugiés de Jabaliya, avec plus de 100 civils tués et des centaines d’autres blessés. Plusieurs milliers de manifestants ont battu le pavé hier à Londres et Paris pour dénoncer la reprise des massacres dans l’enclave palestinienne et réclamer un cessez-le-feu durable.
Il essaye d’avancer sans ciller, tentant en vain de retenir ses larmes, entre ses bras un petit corps enveloppé dans un linceul blanc. A ses pieds, des femmes pleurent leurs enfants et, un peu plus loin, des hommes accomplissent la prière mortuaire.
«Les Saoudiens voulaient reconnaître Israël.» «Les Etats-Unis, qui ont été l’un des initiateurs de l’IMEC, l’ont poussé comme un moyen d’isoler la Chine et l’Iran et d’accélérer la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie Saoudite.»