Alors que le Premier ministre israélien annonçait, mardi dernier, les assurances de l’administration Biden pour lever les restrictions sur les livraisons d’armes à Israël, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a précisé hier que son pays «continuait d’évaluer la livraison de cargaisons de bombes de 907 kg à Israël».
Pour la première fois depuis le début de la guerre menée par Israël contre la population de Ghaza, depuis plus de huit mois, quatorze membres du Conseil de sécurité de l’Onu, ont approuvé une résolution pour un cessez-le-feu, alors que le quinzième (la Russie) s’est abstenu.
Contrairement aux trois candidates à la candidature au scrutin présidentiel, Zoubida Assoul, présidente de l’UCP (Union pour le changement et le progrès), Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT (Parti des travailleurs), et Fatma Zohra Zerouati, présidente du parti Taj (Tadjamou Amel El Djazair), la femme d’affaires Saïda Neghza n’est adossée, officiellement, à aucun parti politique.
Moins de vingt-quatre heures après son inscription par l’Onu, sur la liste noire des Etats tueurs d’enfants durant les conflits, Israël a commis, dans la nuit de vendredi à samedi derniers, une horrible boucherie, dans un camp de réfugiés de Nuseirat.
Washington a par le passé promulgué des textes pour se prémunir des enquêtes visant ses dirigeants politiques et militaires et pour protéger ses alliés.
Pendant que la guerre génocidaire ne connaît pas de répit à Ghaza, en Cisjordanie, la situation explosive, marquée par de violentes incursions militaires, des arrestations brutales, des tueries, les agressions de colons armés sous la protection des forces de sécurité et la destruction des terres agricoles, a transformé le quotidien de la population en un véritable enfer.
Après avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI), pour les faits de crime de guerre, contre l’humanité et de génocide, commis par Israël, à trois reprises, 2014, 2018 et 2023, l’Autorité palestinienne est revenue à la charge, avec le dépôt, lundi dernier, d’une requête devant le greffe de la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, pour une intervention et une déclaration d’intervention en l’affaire qui oppose l’Afrique du Sud à Israël, relative à l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Ghaza.
En dépit de la mise en garde de la communauté internationale contre une offensive militaire à Rafah, de l’injonction de la Cour internationale de justice (CIJ) pour un cessez-le feu, Israël poursuit ses raids aériens et bloque l’accès de l’aide humanitaire.
Condamné à 3 ans de prison ferme en première instance, le dernier des détenus algériens de Guantanamo, Saïd Bakhouch, a été acquitté.
La guerre génocidaire menée par l’entité sioniste, depuis plus de sept mois, a été un facteur accélérateur de la reconnaissance de l’Etat de Palestine…
Un dispositif impressionnant d'éléments d’élite de la police et de la Gendarmerie nationale a été déployé, hier, autour et à l’intérieur du tribunal criminel de Dar El Beïda, à Alger. Des agents en civil filtrent l’accès à la salle 1, envahie dès 8h45 par de nombreuses personnes. Au rôle de cette audience, deux procès pour une même affaire.
«Voulons-nous vivre dans un monde où la loi est appliquée équitablement ou dans un monde où nous fermons les yeux et détournons le regard en raison de nos origines ?» s’est demandé hier le procureur en chef de la CPI, Karim Khan, dans une interview à un journal britannique.
Alors que le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, annonçait la saisine du Conseil de sécurité pour faire exécuter les décisions de la CIJ, Israël intensifiait les raids aériens contre la population de Rafah, faisant des dizaines de morts.
La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné, hier, à Israël d’«arrêter immédiatement toutes ses opérations militaires, y compris à Rafah».
Pour la première fois depuis son transfert de Libye en octobre 2004, le numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), une organisation terroriste née en 1996, des entrailles du sinistre Groupe islamiste armé (GIA), Amari Saifi, plus connu sous les pseudonymes de Abou Haydara ou Abderrazak El Para, est apparu, hier, au tribunal criminel de Dar El Beida, à Alger. Il devait comparaître pour toutes les opérations terroristes auxquelles il a pris part de 1992 jusqu’à son transfert de Libye en octobre 2004.
L’annonce par le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI) des demandes d’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, dans le cadre de son enquête sur la situation à Ghaza, a suscité de violentes réactions et des menaces de «sanctions sévères» contre la juridiction, aussi bien du côté de l’Etat hébreu que de celui de Washington, auxquels se sont joints Berlin et Londres.
Pour la 3e fois, l’Afrique du Sud est revenu, jeudi dernier, devant la Cour international de justice (CIJ), pour demander à cette juridiction de l’Onu, «le retrait immédiat des forces armées israéliennes de Rafah et l’arrêt des opérations à Ghaza», où elle décrit une situation «humanitaire chaotique». Pretoria dénonce «le non-respect» par Israël des décisions de la CIJ et du Conseil de sécurité de l’Onu et exige l’accès des journalistes, de l’Onu, des ONG et des enquêteurs à Ghaza. Demandes rejetées, hier, par l’Etat hébreu, qui affirme «faire tout pour protéger la population, lui assurer les soins médicaux et l’aide humanitaire». L’un des magistrats de la Cour a demandé un rapport sur les mesures prises, devant être remis au plus tard aujourd’hui.
Dernier des 30 Algériens détenus à la station navale américaine de Guantanamo, Saïd Bakhouche a été condamné tard dans la journée de dimanche à une peine de 3 ans de réclusion criminelle pour «appartenance à une organisation terroriste activant à l’étranger».
De nombreux pays, des responsables onusiens et des ONG ont exprimé leur profonde inquiétude face à l’offensive israélienne à Rafah où se sont réfugiés près de 1,4 million de Palestiniens…
Une troisième fosse commune a été découverte, hier par des unités médicales, dans le complexe médical Al Shifa, à l’ouest de Ghaza, d’où 49 corps ont été retirés. Ce qui porte le nombre des victimes exhumées depuis le retrait des forces de l’occupation, il y a trois semaines, à 520 martyrs. Ces corps ont été exhumés de 7 charniers trouvés dans les hôpitaux Kamel Adwane, Nasser et Al Shifa.