112 Palestiniens ont été tués et 780 autres blessés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire à Ghaza. Présenté par l’Algérie, un projet de déclaration tenant Israël pour responsable de ce carnage a été bloqué par les USA, lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, tenue à la demande de l’Algérie. Hier, celle-ci est revenue à la charge en soumettant le même texte, soutenu par 14 membres du Conseil.
Plus d’un demi-million de Ghazaouis «sont à un pas de la famine», ont averti les organisations humanitaires onusiennes, lors d’une session ordinaire du Conseil de sécurité de l’Onu, consacrée à cette redoutable arme de guerre, qu’est la famine, utilisée par Israël à Ghaza.
Israël a soumis, lundi à la Cour internationale de justice (CIJ), son rapport sur «les mesures prises pour empêcher et prévenir tout risque de génocide à Ghaza». C’était quelques heures seulement avant l’expiration du délai d’un mois, imparti par cette haute juridiction onusienne le 26 janvier dernier.
Entamées depuis le 19 février courant, les audiences de la CIJ, sur les conséquences de l’occupation israélienne de la Palestine se sont achevées hier.
«Tout transfert d'armes ou de munitions vers Israël, qui seraient utilisées à Ghaza, est susceptible de violer le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement» ont averti vendredi dernier, à partir de Genève, une vingtaine d’experts onusiens, et mis en garde tous les Etats, qui selon eux, «ne doivent pas se rendre complices de crimes internationaux par le biais de transferts d'armes».
Les femmes divorcées et les enfants de parents divorcés qui n’arrivent pas à faire exécuter un jugement de pension alimentaire peuvent désormais obtenir celle-ci auprès près du magistrat président de la section des affaires familiales territorialement compétent, qui statuera par ordonnance, dans un délai ne dépassant pas les 5 jours, à compter de la date de dépôt de la demande.
Afripol a signé, hier à Alger, un protocole d’accord avec le Group-IB, un des principaux fournisseurs de solutions de lutte contre la cybercriminalité et cyberintelligence, partenaire d’Interpol et d’Europol. L’objectif est d’apporter des réponses aux incidences cybernétiques et de permettre de prévenir ces menaces transfrontalières.
La voix de la Palestine a résonné durant trois heures au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas), siège de la Cour internationale de justice (CIJ), où des audiences publiques consacrées aux conséquences juridiques de la pratique coloniale d’Israël sur les Territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, ont été ouvertes hier.
Après avoir rappelé à l’ordre Israël, l’exhortant à mettre en exécution les injonctions qu’elle a prononcées le 26 janvier, la Cour internationale de justice (CIJ), entamera dès demain et jusqu’au 26 du mois en cours, le débat sur les conséquences de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi revient dans cet entretien qu’il nous accordé sur la plainte déposée devant la CPI (Cour pénale internationale), contre les dirigeants israéliens, pour des crimes de génocide, de guerre et contre l’humanité commis à Ghaza. L’avocat fait le point sur la procédure engagée par quelque 100 000 avocats des barreaux d’Algérie, de Palestine, de Jordanie, de Tunisie, de Mauritanie, de Jordanie et, incessamment, de Libye. Il revient sur la rencontre de la délégation, avec les magistrats du bureau du procureur et les membres du bureau des victimes mais aussi sur l’importance du déplacement du procureur de la CPI vers les nombreux pays où les blessés ont été évacués pour les entendre.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) s’est déclaré, lundi, «profondément inquiet» de la situation à Rafah et a averti que «ceux qui violent les lois internationales seront poursuivis». Hier, l’Afrique du Sud a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) «d’empêcher de nouvelles violations» à Rafah. La justice norvégienne a confirmé «la cessation» de toute livraison de pièces de F-35 à Israël, Joseph Borrell, coordinateur de la politique étrangère de l’UE, a suggéré de «vendre moins d’armes» à l’entité sioniste
Défenseur des causes sahraouie et palestinienne, Maître Gilles Devers, du barreau de Lyon, mène, depuis 2009, une rude bataille judiciaire pour faire condamner les dirigeants israéliens par la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes de guerre, contre l’humanité et le génocide commis à Ghaza. Au bout de la troisième plainte déposée le 9 novembre 2023, il se déclare «optimiste», parce que toutes les étapes de la procédure «ont enfin abouti» après «des rejets, du déni et du mépris». Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, il revient sur les obstacles, la méfiance, le désespoir qui ont marqué plus d’une décennie de lutte juridique, mais aussi sur son «prochain combat», devant la CPI, pour le droit de retour de plus de 5 millions de Palestiniens à Jérusalem-Est, leur capitale, reconnue comme telle par le droit international.
Les juristes estiment, dans une déclaration commune, que l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) est une «rupture avec 75 ans d’impunité dont avait jouit le seul membre des Nations unies enfanté par l’organisation internationale (Israël, ndlr)».
Un collectif de 100 000 avocats représentant les Ordres professionnels de Tunisie, de Palestine, d’Algérie, de Jordanie, de Mauritanie et depuis peu de Libye, ont pris part à l’action judiciaire engagée vendredi dernier devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste pour les crimes de génocide, contre l’humanité et de guerre.
L’ONU a mis en garde Israël contre «toute mesure qui vise à étendre son invasion» à la ville de Rafah, frontalière avec l’Egypte, qui abrite plus de deux millions de réfugiés palestiniens. «Les bombardements aveugles de zones densément peuplées peuvent constituer des crimes de guerre», a averti un responsable onusien. Cette escalade de la guerre contre Ghaza intervient au moment où le coordonateur des secours d’urgence à l’Onu, Martin Griffiths, saluait «les premiers signes» de ce qu’il a qualifié d’«avancée potentielle» dans les négociations pour un cessez-le-feu et la libération de tous les otages.
Alors que l’entité sioniste n’a toujours pas présenté de preuves corroborant ses accusations contre 12 fonctionnaires de l’Unrwa, «un groupe d’experts», dirigé par l’ancienne cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a été désigné par le chef de l’Onu, pour évaluer le travail de l’agence.
Tard vendredi dernier, l’ambassadrice américaine à l’ONU a mis en garde contre le projet de résolution pour un cessez-le-feu à Ghaza, que l’Algérie faisait circuler depuis le début de la réunion du Conseil de sécurité, mercredi, sous prétexte qu’il «pouvait mettre en péril les négociations sensibles», visant à obtenir «une pause humanitaire».
Dans une déclaration conjointe rendue publique jeudi, les experts de l’Onu affirment que la guerre menée par Israël contre Ghaza est devenue «le conflit le plus meurtrier et le plus dangereux de l’histoire récente pour les journalistes».
Tenue à la demande de l’Algérie, la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur la nécessité de rendre exécutoire l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël, qui ordonne la suspension des opérations militaires, l’accès urgent de l’aide humanitaire à Ghaza, n’a pas abouti à une résolution de cessez-le-feu, dont un projet circulait encore à l’initiative de l’Algérie.
De nombreuses ONG internationales humanitaires se sont s’insurgé, hier, contre la décision prise par les Etats-Unis et adoptée par des pays occidentaux de couper les fonds à l’Unrwa, l’agence onusienne qui maintient en vie plus de 2 millions de réfugiés palestiniens.