Alors qu’Israël foule aux pieds la décision de cessez-le-feu, adoptée par le Conseil de sécurité, de nombreux Etats, y compris parmi ses alliés, appellent à des mesures pour faire respecter la résolution onusienne
Comme depuis 1948, Israël refuse d’obtempérer à la décision du Conseil de sécurité pour mettre un terme à son entreprise génocidaire à Ghaza.
La réponse des Américains à la famine qui s’est installée à Ghaza est axée sur une batterie de mesures qui comprend l’exclusion de l’Unrwa, agence onusienne qui maintien les Palestiniens en survie, de tout financement durant 12 mois, l’octroi sans conditions politiques d’une enveloppe financière de 3,3 milliards de dollars à Israël et, cerise sur le gâteau, l’interdiction à l’Autorité palestinienne d’engager ou de participer à toute procédure devant la CPI et la CIJ, à l’égard d’un Israélien pour des actes commis contre des Palestiniens, sous peine de perdre l’aide financière ainsi que la réduction drastique du financement accordé à la Cisjordanie.
Plus de 9000 détenus palestiniens sont dans les geôles israéliennes, dont 3500 en détention administrative, c’est-à-dire sans procès ni inculpation. De nombreuses ONG de défense des droits de l’homme ont dénoncé les conditions extrêmement difficiles de détention, citant «les mauvais traitements, la torture, les violences sexuelles, l’humiliation, le refus de nourriture, etc.» Les images de prisonniers mains ligotées et yeux bandés, exposés comme des trophées de guerre par les soldats israéliens, ont choqué plus d’un.
Après des semaines de négociations, les Etats-Unis n’ont pu faire passer, vendredi, leur projet de résolution pour un cessez-le feu à Ghaza, en raison de son contenu partial. Le nouveau vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur un cessez-le-feu est reporté à demain, a appris hier l’AFP de sources diplomatiques.
Dans sa réponse à la nouvelle demande sud-africaine, devant la CIJ (Cour internationale de justice), de mesures conservatoires additionnelles contre le génocide à Ghaza, l’Etat hébreu s’est contenté de s’attaquer de manière virulente à Pretoria, en qualifiant la requête de «scandaleuse» et «répugnante». Il fait le déni des neuf injonctions décrétées par la CIJ le 26 janvier et réaffirmées le 16 février dernier par cette haute juridiction onusienne.
Après l’assassinat par l’entité sioniste du général de brigade Fayak Mabhouh, responsable de la sécurité des convois humanitaires vers le nord de Ghaza, et du lieutenant colonel Raed Al Bana, tué avec plusieurs membres de sa famille après le bombardement de sa maison familiale, c’est au tour du colonel Mahmoud Al Bayoumi, chef du commissariat de Nuseirat, de subir le même sort.
Le procès intenté par le Nicaragua à l’Allemagne devant la Cour internationale de justice (CIJ), pour complicité de «génocide» à Ghaza et dont les audiences auront lieu les 8 et 9 avril prochain à La Haye, fait tache d’huile. Certains pays alliés d’Israël ont suspendu leurs livraisons d’armes alors que d’autres ont annoncé la reprise du financement de l’Unrwa – dont la suspension a aggravé la situation humanitaire chaotique à Ghaza – de peur de se retrouver au banc des accusés pour leur soutien à la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste.
Alors que l’Afrique du Sud est revenue à la charge le 6 mars, en demandant, pour la seconde fois, à la Cour internationale de justice des mesures conservatoires urgentes contre Israël, la haute juridiction onusienne annonce la programmation, pour les 8 et 9 avril prochain, des audiences relatives aux mêmes demandes présentées le 1er du mois en cours par le Nicaragua contre l’Allemagne, pour sa «participation plausible» au génocide à Ghaza.
Le rapport de la représentante spéciale du secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Mme Pramila Patten, a suscité un débat assez houleux au sein du Conseil de sécurité, devant lequel il a été présenté.
Deux hommes d’affaires aux nombreuses nationalités ont érigé des fortunes colossales à l’étranger, grâce à leur proximité des cercles de décision en Algérie. Apparentés à d’anciens hauts responsables de l’Etat, les deux vivent en profitant des revenus de la corruption. Il s’agit de Nassim Ould Kaddour, fils de l’ancien PDG de Sonatrach, et de Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères. Le premier vient d’être condamné par la justice américaine à une amende de 2 millions de dollars assortie d’une interdiction bancaire, et le second suscite depuis quelque temps l’intérêt des autorités françaises, en raison des biens immobiliers acquis en France
Durant plus de 30 ans, les mouvements de lutte pour l’égalité ont mené un combat pour les droits des femmes dans des conditions extrêmement difficiles, subissant les attaques violentes des islamistes, des groupes terroristes, des partis conservateurs mais aussi des mentalités rétrogrades.
Ouverts hier à Alger, par la présidente de la Haute Autorité de transparence et de lutte contre la corruption, Salima Masrati, les travaux de la 12e réunion du bureau exécutif de l’Association des autorités africaines de lutte contre la corruption ont drainé de nombreux participants.
Après trois jours de débats à huis clos, le Conseil de sécurité de l’Onu a fini par adopter un communiqué dans lequel il a exprimé sa «profonde préoccupation» par «les informations selon lesquelles plus de 100 personnes ont perdu la vie et plusieurs centaines d'autres ont été blessées, notamment par balles». Il a qualifié ce carnage d’«incident» «qui a impliqué les forces israéliennes», exhorté «Israël à maintenir les postes frontaliers ouverts pour l’acheminement de l’aide» et «exigé la protection des civils et la fourniture immédiate de l’aide humanitaire».
Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Nicaragua de déposer, devant la Cour internationale de justice, une requête, non pas contre Israël, mais contre l’Allemagne qui à travers son soutien à l'Etat hébreu «participe à la commission d’un génocide» à Ghaza. La requête est accompagnée d’une demande de mesures conservatoires urgentes pour empêcher un tel crime.
112 Palestiniens ont été tués et 780 autres blessés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire à Ghaza. Présenté par l’Algérie, un projet de déclaration tenant Israël pour responsable de ce carnage a été bloqué par les USA, lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, tenue à la demande de l’Algérie. Hier, celle-ci est revenue à la charge en soumettant le même texte, soutenu par 14 membres du Conseil.
Plus d’un demi-million de Ghazaouis «sont à un pas de la famine», ont averti les organisations humanitaires onusiennes, lors d’une session ordinaire du Conseil de sécurité de l’Onu, consacrée à cette redoutable arme de guerre, qu’est la famine, utilisée par Israël à Ghaza.
Israël a soumis, lundi à la Cour internationale de justice (CIJ), son rapport sur «les mesures prises pour empêcher et prévenir tout risque de génocide à Ghaza». C’était quelques heures seulement avant l’expiration du délai d’un mois, imparti par cette haute juridiction onusienne le 26 janvier dernier.
Entamées depuis le 19 février courant, les audiences de la CIJ, sur les conséquences de l’occupation israélienne de la Palestine se sont achevées hier.
«Tout transfert d'armes ou de munitions vers Israël, qui seraient utilisées à Ghaza, est susceptible de violer le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement» ont averti vendredi dernier, à partir de Genève, une vingtaine d’experts onusiens, et mis en garde tous les Etats, qui selon eux, «ne doivent pas se rendre complices de crimes internationaux par le biais de transferts d'armes».