Le camp des alliés d’Israël se fragilise de plus en plus, en raison de la guerre génocidaire menée à Ghaza, notamment depuis l’assassinat des sept humanitaires, dont quatre étrangers, de l’Ong WCK (World Central Kitchen), par des raids sionistes ainsi que l’adoption par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, d’une résolution pour un blocus sur les armes destinées à Israël.
Des révélations fracassantes sur l’utilisation par l’armée sioniste d’un système d’IA (intelligence artificielle), appelé «Lavender», pour identifier par la machine 37 000 «cibles» de la résistance, avec un taux autorisé de dommages collatéraux pouvant aller de 15 à 20 victimes, voire 100, lorsque la cible est importante. Reprise par le journal britannique The Guardian et basée sur les témoignages d’officiers de renseignement et militaires israéliens, l’enquête a montré comment le système Lavender a engendré des assassinats en masse, en raison de l’utilisation de munitions non guidées appelées «bombes stupides» «afin de ne pas gaspiller les bombes coûteuses sur des personnes sans importance, du fait de la pénurie des bombes».
L’assassinat par l’armée sioniste des sept humanitaires de l’Ong américaine WCK, à Ghaza, a poussé de nombreux navires avec 240 tonnes à faire demi-tour, après avoir été redirigés vers Chypre. Cet acte n’est pas isolé. Israël a déjà pilonné des convois de l’Unrwa, l’agence onusienne qui aide les Ghazaouis à survivre, mais aussi assassiné 196 humanitaires, parmi lesquels 176 de l’Unrwa, dans l’exercice de leurs fonctions. A ce jour, l’Etat hébreu refuse d’autoriser l’agence onusienne à accéder au nord du pays.
L’armée israélienne a pilonné un convoi d’aide de l’Ong américaine World Central Kitchen (WCK) à Ghaza, tuant sept humanitaires dont un chauffeur palestinien et des étrangers polonais, australien et britannique.
Après deux semaines de siège, de bombardements et d’assaut, l’armée sioniste s’est retirée tard dans la nuit de dimanche à lundi, du complexe médical Al Shifa, laissant derrière elle 400 corps de Palestiniens tués, dont 300 à l’intérieur de l’hôpital, beaucoup avaient les mains ligotées. Ces crimes s’ajoutent aux 9000 Palestiniens exécutés par Israël, juste pour avoir franchi, sans le savoir, ces zones interdites, appelées «zones de mort» dont l’existence a été révélée, hier, par la presse israélienne. L’Etat hébreu multiplie les actes de génocide en innovant dans les méthodes de leur exécution au vu et au su du monde entier.
Pendant que la famine s’installe à Ghaza où la population continue d’être la cible des bombardements sionistes incessants, faisant près d’une centaine de morts chaque jour, Washington vient d’autoriser le transfert de près de 2,3 milliards de dollars d’armement militaire vers l’Etat hébreu. A Londres, un groupe d’avocats et de juristes a «averti» le gouvernement britannique sur le fait qu’Israël viole le droit international et conseillé de «cesser immédiatement» toute vente d’armes à Tel-Aviv.
En ce 30 mars, marquant la commémoration de la Journée de la Terre, ou de la Nakba, des dizaines de Palestiniens ont été tués dans des raids, exécutés froidement par des tirs d’armes de guerre, écrasés par des chars ou arrêtés sommairement et transférés vers des lieux inconnus.
Alors que le Conseil de sécurité débat, depuis mercredi dernier, des mesures pour faire appliquer la Résolution de cessez-le-feu immédiat adoptée par le Conseil de sécurité mardi et foulée aux pieds par l’entité sioniste, la CIJ a réaffirmé les injonctions imposées à Israël le 26 janvier de l’année en cours, en précisant leur caractère «obligatoire».
Alors qu’Israël foule aux pieds la décision de cessez-le-feu, adoptée par le Conseil de sécurité, de nombreux Etats, y compris parmi ses alliés, appellent à des mesures pour faire respecter la résolution onusienne
Comme depuis 1948, Israël refuse d’obtempérer à la décision du Conseil de sécurité pour mettre un terme à son entreprise génocidaire à Ghaza.
La réponse des Américains à la famine qui s’est installée à Ghaza est axée sur une batterie de mesures qui comprend l’exclusion de l’Unrwa, agence onusienne qui maintien les Palestiniens en survie, de tout financement durant 12 mois, l’octroi sans conditions politiques d’une enveloppe financière de 3,3 milliards de dollars à Israël et, cerise sur le gâteau, l’interdiction à l’Autorité palestinienne d’engager ou de participer à toute procédure devant la CPI et la CIJ, à l’égard d’un Israélien pour des actes commis contre des Palestiniens, sous peine de perdre l’aide financière ainsi que la réduction drastique du financement accordé à la Cisjordanie.
Plus de 9000 détenus palestiniens sont dans les geôles israéliennes, dont 3500 en détention administrative, c’est-à-dire sans procès ni inculpation. De nombreuses ONG de défense des droits de l’homme ont dénoncé les conditions extrêmement difficiles de détention, citant «les mauvais traitements, la torture, les violences sexuelles, l’humiliation, le refus de nourriture, etc.» Les images de prisonniers mains ligotées et yeux bandés, exposés comme des trophées de guerre par les soldats israéliens, ont choqué plus d’un.
Après des semaines de négociations, les Etats-Unis n’ont pu faire passer, vendredi, leur projet de résolution pour un cessez-le feu à Ghaza, en raison de son contenu partial. Le nouveau vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur un cessez-le-feu est reporté à demain, a appris hier l’AFP de sources diplomatiques.
Dans sa réponse à la nouvelle demande sud-africaine, devant la CIJ (Cour internationale de justice), de mesures conservatoires additionnelles contre le génocide à Ghaza, l’Etat hébreu s’est contenté de s’attaquer de manière virulente à Pretoria, en qualifiant la requête de «scandaleuse» et «répugnante». Il fait le déni des neuf injonctions décrétées par la CIJ le 26 janvier et réaffirmées le 16 février dernier par cette haute juridiction onusienne.
Après l’assassinat par l’entité sioniste du général de brigade Fayak Mabhouh, responsable de la sécurité des convois humanitaires vers le nord de Ghaza, et du lieutenant colonel Raed Al Bana, tué avec plusieurs membres de sa famille après le bombardement de sa maison familiale, c’est au tour du colonel Mahmoud Al Bayoumi, chef du commissariat de Nuseirat, de subir le même sort.
Le procès intenté par le Nicaragua à l’Allemagne devant la Cour internationale de justice (CIJ), pour complicité de «génocide» à Ghaza et dont les audiences auront lieu les 8 et 9 avril prochain à La Haye, fait tache d’huile. Certains pays alliés d’Israël ont suspendu leurs livraisons d’armes alors que d’autres ont annoncé la reprise du financement de l’Unrwa – dont la suspension a aggravé la situation humanitaire chaotique à Ghaza – de peur de se retrouver au banc des accusés pour leur soutien à la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste.
Alors que l’Afrique du Sud est revenue à la charge le 6 mars, en demandant, pour la seconde fois, à la Cour internationale de justice des mesures conservatoires urgentes contre Israël, la haute juridiction onusienne annonce la programmation, pour les 8 et 9 avril prochain, des audiences relatives aux mêmes demandes présentées le 1er du mois en cours par le Nicaragua contre l’Allemagne, pour sa «participation plausible» au génocide à Ghaza.
Le rapport de la représentante spéciale du secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Mme Pramila Patten, a suscité un débat assez houleux au sein du Conseil de sécurité, devant lequel il a été présenté.
Deux hommes d’affaires aux nombreuses nationalités ont érigé des fortunes colossales à l’étranger, grâce à leur proximité des cercles de décision en Algérie. Apparentés à d’anciens hauts responsables de l’Etat, les deux vivent en profitant des revenus de la corruption. Il s’agit de Nassim Ould Kaddour, fils de l’ancien PDG de Sonatrach, et de Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères. Le premier vient d’être condamné par la justice américaine à une amende de 2 millions de dollars assortie d’une interdiction bancaire, et le second suscite depuis quelque temps l’intérêt des autorités françaises, en raison des biens immobiliers acquis en France
Durant plus de 30 ans, les mouvements de lutte pour l’égalité ont mené un combat pour les droits des femmes dans des conditions extrêmement difficiles, subissant les attaques violentes des islamistes, des groupes terroristes, des partis conservateurs mais aussi des mentalités rétrogrades.