Après avoir pris le contrôle de la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupé, en «violation» de l’accord de désengagement de 1974, selon l’ONU, Israël a mené des attaques massives contre les installations militaires syriennes.
Le tout premier chef de gouvernement de l’ère post-Al Assad, Mohammad Al Bashir, avait déjà été désigné en janvier 2024 pour diriger le gouvernement autonome d’Idleb appelé «Houkoumat al Inqadh» (Gouvernement du salut). Cette administration autonome avait été mise en place en 2017 alors que ce gouvernorat du Nord s’était complètement détaché du pouvoir central de Damas. C’est donc fort de cette expérience que cet ingénieur électronicien de formation a été choisi pour diriger la transition en Syrie.
Après l’émotion, un voile d’inquiétude. Car, comme souvent, la question est de savoir qui mettre à la place du dictateur supprimé, et comment trouver une «recette constitutionnelle» qui contente tout le monde, avec un calendrier, une feuille de route, un agenda clair l En parlant d’agenda, l’histoire des «printemps arabes» a démontré combien ce mot d’agenda peut être plein d’équivoque. Car, souvent, il fait penser à des factions servant un «agenda étranger». C’est d’ailleurs l’un des gros tests sur lesquels sont attendus Hayat Tahrir Al Sham et ses alliés : comment éviter que la Syrie soit mise sous «tutelle».
En 2011, de nombreux Syriens ont décidé de prendre le chemin de l’exil, quand Bachar Al Assad a réprimé dans le sang les manifestants qui demandaient son départ pendant la période des Printemps arabes.
La libération des geôles de Bachar Al Assad de dizaine de milliers de prisonniers de tous bords et de toutes tendances a provoqué des liesses de joie dimanche et hier, certes en Syrie, mais aussi un peu partout dans le monde où les réfugiés syriens sont établis.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) a appelé hier à faire preuve «de patience et de vigilance» sur la question du retour des réfugiés syriens dans leur pays après la chute de Bachar Al Assad.
Le destin des forces palestiniennes en lutte contre l’occupant israélien, implantées depuis longtemps en Syrie, se pose avec beaucoup d’insistance.
La chute du régime en Syrie et la fuite du président Bachar Al Assad suscitent, curieusement, des divergences entre le président en exercice aux Etats-Unis, Joe Biden, et son successeur, Donald Trump, qui prendra les commandes en janvier 2025. Le premier exige des comptes au leader déchu de Damas, alors que le second estime que la Syrie est une affaire qui «ne concerne pas les USA».
Le coût de la vie a fortement augmenté depuis la guerre civile, plaçant 67% de la population sous le seuil de pauvreté. Les intensifications des attaques militaires dans le nord-est de la Syrie durant l’année en cours ont gravement ciblé de nombreuses infrastructures critiques.
Le chef des rebelles syriens, Abou Mouhammad Al Jolani, s’est entretenu avec l’ex-Premier ministre Mohammed Al Jalali pour «coordonner la transition du pouvoir», ont annoncé hier les rebelles, après avoir renversé le président Bachar Al Assad.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé hier que la Turquie ne cherche pas à étendre son territoire en Syrie. «La Turquie n’a aucune visée sur les terres et la souveraineté d’un autre pays.
L’élaboration de cette stratégie a obéi à un processus inclusif avec la participation de l’ensemble des institutions constitutionnelles, les départements ministériels, les parlementaires, la société civile, les chercheurs universitaires et les médias.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib, a reçu, hier au siège du ministère, à sa demande, des membres du Parlement représentant la communauté nationale à l’étranger, lors d’une séance de travail consacrée à l’examen, à la concertation et à l’échange de vues sur la situation, les préoccupations et les besoins de la communauté, indique un communiqué des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Le secrétaire général du parti Front de libération nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarek, a appelé, hier à Alger, à la nécessité de former «un front national fort et fédérateur» en vue d’assurer la stabilité du pays et de soutenir le processus d’édification de l’Algérie victorieuse.
L’expert en agriculture Brahim Mouhouche évoque «l’utilisation des systèmes d’économiseurs d’eau», comme le goutte-à-goutte ou l’irrigation localisée, qui permet d’économiser jusqu’à 50% d’eau.
Une nouvelle didactique des mathématiques sera mise en place à partir de 2025. L’enseignement des mathématiques en Algérie sera réajusté et réaménagé de manière à mieux améliorer l’attractivité de cette matière.
La neige a fait son apparition et son retour sur les sommets du majestueux Djurdjura, lui redonnant son éclat hivernal tant espéré. Depuis dimanche, des chutes de neige ont recouvert les hauteurs, notamment la station climatique de Tikjda, Tala Guilef et d’autres reliefs dépassant les 1000 m d’altitude.
A l’occasion de la Journée africaine des télécommunications, une réunion-débat a rassemblé samedi à Alger le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, et plusieurs homologues africains.
Au bout de 13 ans de guerre civile et de 12 jours d’une offensive fulgurante, le régime de Bachar Al Assad est tombé ce dimanche 8 décembre à Damas. Cette fois, le président syrien n’a guère pu compter sur ses alliés traditionnels. La Russie est embourbée dans le conflit ukrainien. Et l’Iran et le Hezbollah ont laissé beaucoup de force sur le front de la résistance contre Israël.
C’est au cours de la nuit de samedi à dimanche, en voyant les milices armées de la coalition dirigée par Hayat Tahrir Al Sham aux portes de Damas, que Bachar Al Assad a décidé de quitter le Palais présidentiel.