Si à tout point de vue, le Ramadhan de cette année s’est déroulé sous des auspices sereins à Oran, il demeure néanmoins une fausse note, dont il serait salutaire que les autorités locales y remédient lors de la prochaine édition ramadanesque.
Le procureur de la République près le tribunal Fellaoucen de la cité Djamel, Zeghina Walid, a organisé, lundi après-midi, une conférence de presse, dans laquelle il est longuement revenu sur l’affaire qui a suscité, en février dernier, un vif émoi dans la commune d’El Karma, à Oran, où il a été question de l’enlèvement et de l’assassinat d’un jeune mineur, répondant aux initiales de B.A.D.
Lors d’une sortie d’inspection et de travail, qui l’a notamment conduit au nouveau pôle urbain Ahmed Zabana de Misserghine, le wali d’Oran, Samir Chibani, a tiré à boulets rouges sur la direction d’Oran de l’entreprise AADL, la qualifiant de «société défaillante», tant sa gestion est «chaotique».
En visite de travail dans la wilaya d’Oran, dimanche dernier, Sid Ali Zerrouki et Nourredine Ouadah, respectivement ministre des Postes et des Télécommunications et ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, ont procédé à la pose de la première pierre en vue d’édifier le premier data center, à l’échelle nationale, exclusivement dédiée à l’intelligence artificielle.
l Les choix sont diversifiés et le spectateur (ou l’internaute !) peut opter pour le genre de série qu’il souhaite : celles traitant de faits sociaux, des comédies un brin décalées, des dramas ou même des sitcoms désopilantes.
On ne peut pas ne pas parler de la Gazette, cette sitcom désopilante qui joue chaque soir sur Samira TV. Comme son titre l’indique, ça se passe dans un journal, dans une ville imaginaire, une sorte de combo entre Alger et New York : Aïn Jersey.
Dans un registre beaucoup plus léger, il y a le feuilleton El Rbaa de Walid Bouchebbah, avec, là encore, un beau casting : Nabil Asli, Nassim Hasddouche, Hakim Zeloum, Adel Chikh, Rabii Oudjitt, Adila Bendimred, Nacer Soudani, etc.
Li fat mat est un feuilleton que diffuse chaque soir la chaîne One Tv. Il est du cru du réalisateur Karim Moussaoui, celui à qui on doit le feuilleton Aïn El Djenna, diffusé pendant le Ramadhan 2023, ainsi que deux longs métrages.
Le bureau d’Oran du CRA est à pied d’œuvre pour faire en sorte que tout un chacun puisse manger à sa faim, sans se sentir exclu ou renvoyé au club des laissés-pour-compte.
Le dernier spectacle de l’humoriste franco-algérien Wary Nichen est joué à guichets fermés, tant toutes les places du théâtre régional d’Oran étaient occupées.
Visible jusqu’au 28 février à la galerie Ath’At, «Soupçon d’Art, l’Art en partage» est une création d’ensemble dans l’harmonisation des tons et du temps qui met en valeur l’imaginaire créatif, célébrant dans une vision contemporaine.
L’usine de dessalement de l’eau de mer de Cap Blanc, à Oran, est enfin fonctionnelle. Jeudi dernier, en effet, nous étions arrivés au jour J après des travaux, menés sans relâche par Sonatrach et Cosider, qui ont duré 26 mois, montre-en-main, soit depuis la pose de la première pierre de ce vaste chantier, le 28 juin 2022.
Hier après-midi a eu lieu la clôture de la première édition du Salon national du livre d’Oran. Un événement organisé par le ministère de la Culture à travers l’Agence algérienne de rayonnement culturel (Aarc) et qui a pris ses quartiers au musée d’art moderne, en plein cœur du centre-ville oranais.
L’engouement est tel, que les tickets de concert s’écoulent à peine quelques heures après l’ouverture de la billetterie et il arrive même qu’ils se vendent sous le manteau, en deuxième main.
Depuis hier et jusqu’au 17 février, Oran abrite son premier Salon national du livre. Organisée par le ministère de la Culture et des Arts, à travers l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), cette première édition, qui a pour slogan «El Bahia lit», a pris ses quartiers dans le bel espace du Musée d’art moderne d’Oran (Mamo) en plein centre-ville (rue Larbi Ben M’hidi).
Entre autres solutions pour parer le spectre des robinets à sec, l’Algérie, tirant profit de sa côte balnéaire, qui s’étend sur une longueur de 1200 km, a opté pour l’aménagement de près d’une quarantaine de stations de dessalement.
La pièce El Hallouf, de la coopérative culturelle de Sidi Bel- Abbès se targue, elle aussi, d’avoir à son palmarès trois distinctions, à savoir la meilleur interprétation masculine (pour le comédien Ahmed Salhi, ex æquo avec Ouzien Rahmouni), meilleur texte et meilleure mise en scène pour Ahmed Benkhal.
Pas plus loin que la semaine dernière, Alger a abrité les assises du cinéma en vue d’insuffler au septième art algérien un nouvel envol, à peu près le même que celui qu’elle avait connu, cinq décennies plus tôt, avec l’obtention, au profit de l’Algérie, de la palme d’or au Festival de Cannes de 1975 pour Chronique des années de braise de Lakhdar Hamina et l’Oscar du meilleur film étranger, en 1969, pour Z de Costa-Gavras.
Jeudi dernier, du beau monde était au CDES Ibn-Khaldoun d’Oran pour assister à la conférence de notre collègue Mohamed Kali autour de son dernier ouvrage Raï, oh ! ma déraison : une histoire algérienne (Ed. Chihab).
Décidément, Tiaret a la côte, ces derniers mois, tant ses enfants épatent «internationalement» la galerie.