Des régions russes ont déclaré l’état d’urgence en raison de conditions de sécheresse extrême.
Les analystes prédisent qu’une agression contre l’Iran pourrait retirer 1,5 million de barils par jour de brut iranien du marché, tandis que des perturbations dans le détroit d’Ormuz pourraient faire progresser les prix du pétrole de plus de 20 dollars le baril.
Les prix du pétrole, qui étaient tombés en dessous de 70 dollars le baril en septembre, pour la première fois depuis fin 2021, ont depuis nettement rebondi. Hier, le Brent s’échangeait au-dessus de 75 dollars le baril, soutenu par des facteurs géopolitiques. Depuis le début de la semaine, les prix ont augmenté d’environ 5% en raison des craintes d’une éventuelle escalade au Moyen-Orient.
L’Europe se prépare à la fin potentielle des approvisionnements en gaz russe via l’Ukraine, l’accord de transit de cinq ans entre les deux pays devant expirer cet hiver.
Une réunion de coordination aura lieu prochainement entre les ministres de l’Energie de l’Algérie, du Niger et du Nigeria, les trois pays concernés par le projet du gazoduc transsaharien TSGP (Trans-Saharan Gas-Pipeline), afin de faire le point sur l’état d’avancement de ce projet «stratégique», selon les déclarations du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
L'Accord historique d'Alger, signé par les pays membres de l'OPEP en 2016, a été un moment important dans l'histoire de l'industrie pétrolière, estime l’Opep par la voix de son Secrétaire général. Haitham Al Ghais a ainsi déclaré, à l’occasion de la célébration de la huitième année de l’accord d’Alger, que la signature a «non seulement posé les bases de ce qui est devenu plus tard une force vitale pour la stabilité et l'équilibre du marché mondial du pétrole - la Déclaration de coopération historique - mais il a également démontré l'approche sacrificielle, responsable et inclusive de l'OPEP qui prend en compte toutes les parties prenantes de l'industrie».
Un accord mettant fin au conflit sur le contrôle de la Banque centrale libyenne devrait permettre la reprise de la production de pétrole et des exportations qui ont chuté à 400 000 barils par jour ce mois-ci, contre plus d'un million de barils le mois dernier.
L’OPEP lance le World Oil Outlook (WOO 2024), anticipant une demande mondiale de pétrole supérieure à 120 mb/j à l’horizon 2050, tout en appelant à investir 17,4 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière à cette échéance, contre 14 milliards de dollars prévus d’ici 2045, l’année dernière. «Il n’y a pas de pic de demande de pétrole à l’horizon», écrit le secrétaire général de l’Opep, Haitham Al Ghais, dans l’avant-propos du rapport.
Les analyses montrent que les revenus tirés du pétrole sont principalement perçus par les principaux pays consommateurs, via la fiscalité souligne Haitham Al Ghais, secrétaire général de l’OPEP.
Les prix du pétrole ont entamé la semaine de cotation en nette hausse, dans une sillage des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, la baisse des taux d’intérêt et la baisse de l’offre de brut aux Etats-Unis et de l’annonce de la Chine, premier importateur de pétrole au monde, qui prévoit de nouvelles mesures de relance pour son économie.
Les exportations de GNL de l’Algérie ont connu une nette augmentation ce mois-ci, dans le sillage, d’une part, de la stratégie de Sonatrach de conforter sa place sur le marché du GNL, et d’autre part, et de la compensation de la baisse des flux par gazoduc depuis quelques jours, vers l’Espagne, en raison de la maintenance annuelle sur la partie sous-marine du Medgaz.
Une réunion de travail entre les représentants d’ExxonMobil et de Sonatrach s’est tenue à Houston (Etats-Unis), en marge du la Conférence mondiale sur l’énergie «Gastech», afin de matérialiser les axes du protocole d’accord, signé entre les deux parties, en mai 2024 à Alger, autour des opportunités de développement des ressources en hydrocarbures, dans les bassins de l’Ahnet et de Gourara dans le sud du pays.
Les pays du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) ont représenté 42% des importations totales de gaz de la Chine en 2023, dont 49% de GNL et 38% de gaz par pipeline, et ils sont donc bien placés pour renforcer leur rôle sur le marché du gaz chinois à court et moyen terme, indique le dernier rapport du GECF.
Les discussions entre Sonatrach et Chevron ont principalement porté sur les moyens de consolider la coopération bilatérale existante dans le domaine du développement, responsable et durable, des ressources en hydrocarbures et d’explorer de nouvelles opportunités susceptibles de renforcer le futur partenariat avec Chevron.
Haitham Al Ghais, secrétaire général de l’OPEP, a déclaré : «Il ne fait aucun doute que l’OPEP est la championne du marché mondial du pétrole et de la coopération internationale, car elle continue, jour après jour, à se concentrer sur la garantie que le marché pétrolier soit stable et équilibré dans l’intérêt de tous les producteurs et consommateurs.»
Le rapport mensuel de l’AIE minimise l’impact des efforts de l’alliance Opep+ visant à réguler le marché. En dépit de ces prévisions pessimistes, les prix du pétrole continuaient de progresser hier, se dirigeant vers une hausse hebdomadaire, et mettant fin à une séquence de trois semaines de pertes.
Selon les prévisions de l’Opep, «la demande des pays non membres de l’OCDE devrait être le moteur de la croissance de l’année prochaine, avec une augmentation d’environ 1,6 mb/j, grâce aux contributions de la Chine, du Moyen-Orient, des autres pays d’Asie et de l’Inde». La demande de l’OCDE devrait en outre augmenter d’environ 0,1 mb/j, les Etats-Unis contribuant le plus à cette hausse.
Le rapport conseille de veiller à ce que les mécanismes de formation des prix du gaz naturel reflètent mieux les coûts des différentes conditions d’approvisionnement ; de faciliter l’accès des industries exposées à la concurrence internationale à des sources d’énergie compétitives pour l’approvisionnement en énergie.
Hier les contrats à terme sur le pétrole ont bondi d’environ 1% dès l’ouverture des places de cotation. Le brut Brent s’échangeait au-dessus de à 71 dollars le baril tandis que les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate (WTI) ont progressé nettement au-dessus de à 68 dollars le baril.
Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait pris part jeudi 5 septembre à une conférence virtuelle qui a réuni les ministres en charge du secteur du pétrole des huit pays de l’OPEP+, Algérie, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Irak, Koweït, Kazakhstan, Oman et Russie, qui appliquent des réductions volontaires de production.