Un atelier visant à poser les bases d’une étude sur le financement des énergies renouvelables en Algérie a été récemment organisé à Alger, dans le cadre de la mise en œuvre du projet TaqatHy, lancé par la GIZ Algeria, mandatée par le gouvernement allemand.
Selon les organisateurs, «cette initiative vise à analyser le paysage financier actuel, identifier les opportunités de développement et préparer les échanges avec les parties prenantes». Réunissant des acteurs des secteurs de l’énergie et de la finance, tant publics que privés, cet atelier a offert, selon la GIZ Algeria, «une opportunité de discuter collectivement les solutions de financement pour des projets d’énergies renouvelables à grande échelle en Algérie».
Cette étape «constitue un jalon clé pour collecter des informations pertinentes et actualisées avant de procéder à une analyse approfondie de l’offre de financement existante. Elle permettra également d’explorer des pistes pour développement en lien avec les besoins actuels et futurs, dans la perspective de 2035», selon la même source.
Coopération technique
Les résultats de l’atelier «alimenteront l’élaboration, lors de la prochaine étape, d’un benchmark des mécanismes de financement, tant algériens qu’internationaux, pour les projets d’énergies renouvelables. Ce travail inclura également une série d’entretiens avec des acteurs clés en Algérie. Par la suite, la mission à comme but d’identifier et d’analyser des stratégies et montages financiers adaptés aux projets d’énergies renouvelables Algérie», précise GIZ.
Le projet TaqatHy est mis en œuvre par la GIZ Algeria, mandatée par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, en collaboration avec le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelable.
Les deux parties avaient signé le 23 octobre 2023, à Alger, le contrat d’exécution de la coopération technique dans le cadre du projet commun TaqatHy, portant sur le développement de la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et l’hydrogène vert.
Le contrat, doté d’une enveloppe financière de 12 millions d’euros, vise notamment à «approfondir la coopération algéro-allemande, en misant sur l’intégration des technologies, le transfert de savoir-faire, l’assistance technique, ainsi que la formation et le développement de la fabrication locale de la majorité des équipements, notamment dans le domaine des énergies renouvelables», selon le ministère de l’Energie et des Mines.