Des noLe protocole d’accord offre, selon Sonatrach, «des perspectives de renforcement des expertises et de capitalisation sur le retour d’expériences dans le domaine des EnR, la maturation, la mise en œuvre et la réalisation des projets d’énergies renouvelables».
Sonatrach et le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) ont signé hier, au siège de la Sonatrach, un protocole d’accord établissant un cadre de collaboration, en vue du développement et de la réalisation de projets dédiés aux énergies renouvelables, à l’hydrogène vert, ainsi qu’à d’autres sources d’énergie propre. Il s’agit, selon les signataires, «de renforcer la coopération dans un large champ d’application couvrant notamment les segments de l’énergie solaire photovoltaïque, l’éolien, le stockage de l’électricité par batteries, ainsi que la production de l’hydrogène vert et de ses dérivés».
La cérémonie de signature a eu lieu en présence du ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, ainsi que du PDG de Sonatrach et le DG du CDER. Le protocole d’accord offre, selon Sonatrach, «des perspectives de renforcement des expertises et de capitalisation sur le retour d’expériences dans le domaine des EnR, la maturation, la mise en œuvre et la réalisation des projets d’énergies renouvelables».
Sonatrach rappelle que dans le cadre de son programme de développement des EnR, le groupe a érigé la transition énergétique «en tant qu’axe important de sa stratégie de développement global». Le groupe a déjà mis en avant l’importance «du volet transition énergétique», soulignant la nécessité de diversifier son mix énergétique, en axant sur «le renforcement du programme de développement des énergies renouvelables, en vue d’accélérer la transition vers un modèle énergétique sobre en carbone et garantissant la protection de l’environnement».
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la signature du protocole d’accord, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaa, a souligné que la coopération entre Sonatrach et le CDER «vise à renforcer l’expertise nationale, à développer le contenu local, à contribuer à la création d’emplois et au développement économique».
Réduire la dépendance aux énergies fossiles
Il ajoutera que «les projets de recherche et de développement entrepris conjointement stimuleront l’émergence de nouvelles filières industrielles et de petites et moyennes entreprises innovantes, ainsi que des objectifs spécifiques à traduire en actions concrètes».
L’accord confirme, selon le même responsable, «la détermination de l’Algérie à réduire sa dépendance aux énergies fossiles et à exploiter pleinement son potentiel dans le domaine des énergies renouvelables, en particulier les énergies solaire, éolienne et géothermique, en atteignant 30% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2035, grâce au déploiement du Programme national des énergies renouvelables, avec une capacité cible de 15 000 MW, dont 3200 MW ont déjà été lancés».
L’Algérie accorde également, souligne le secrétaire d’Etat, «une importance particulière au développement de l’hydrogène vert, car il constitue un levier majeur pour l’avenir énergétique et une source d’opportunités économiques». Il est à noter qu’en matière de développement d’EnR, Sonatrach a également initié un programme d’installation de centrales solaires photovoltaïques au sud du pays. Une première centrale solaire photovoltaïque de 10 MW a ainsi été installée en 2019, au niveau du site de Bir Rebaa Nord, évitant un rejet dans l’atmosphère des tonnes de CO2.
Cette expérience a été suivie, selon Sonatrach, par d’autres projets, dont un laboratoire d’essais solaires (Solar LAB) réalisé en vue de tester les différentes technologies solaires dans les conditions climatiques locales, et ce, dans le cadre des programmes de recherche et déveoppement de Sonatrach. Par ailleurs, et pour s’inscrire dans les objectifs de la stratégie nationale de l’hydrogène, d’autres centrales solaires seront réalisées spécifiquement pour la production de l’hydrogène vert et de ses dérivés, indique Sonatrach.