L’Opep affirme que l’électrification n’est pas un rival du pétrole, et que les sources d’énergie ne fonctionnent pas de manière isolée.
La hausse des prix du gaz en Europe, induite notamment par l’escalade des tensions entre la Russie et l’Ukraine, coïncide avec une baisse de l’excédent record de gaz accumulé par les pays européens, durant l’hiver.
Les prix du pétrole devraient connaître, en dépit d’une légère baisse, hier, une deuxième semaine consécutive de hausse, soutenus par un risque géopolitique persistant, et la publication de deux rapports meilleurs que prévu sur l’économie américaine.
Sonatrach n’a encore fait aucune déclaration sur le sujet. Il est à rappeler que les contrats qui sont actuellement en vigueur entre l’Espagne et l’Algérie ont été signés il y a plus de 20 ans, avec une validité jusqu’en 2032, pour un volume annuel de l’ordre de 5 millions de mètres cubes.
La nouvelle stratégie climat du groupe Sonatrach s’articule autour de plusieurs axes. Il s’agit de «la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) et l’augmentation du niveau d’intégration des énergies renouvelables».
Les sociétés pétrolières et gazières ont affirmé que leurs opérations dont notamment la production, ont été pu affectés par la panne informatique mondiale qui a paralysé, il y a quelques jours, les compagnies aériennes, les banques, les prestataires de soins de santé et les médias du monde entier par de graves perturbations liées à une «mise à jour de contenu» destinée aux utilisateurs de Microsoft par Crowdstrike.
Les marchés mondiaux du gaz ont renoué avec la croissance au premier semestre 2024, Les estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) indiquent que la demande mondiale de gaz a augmenté de 3% en glissement annuel, au cours de cette période, bien au-dessus du taux de croissance moyen historique de 2% entre 2010 et 2020. Pour l’ensemble de l’année 2024, la demande mondiale de gaz devrait croître de 2,5%, soit un peu plus de 100 milliards de mètres cubes.
Concernant le commerce du gaz, le Forum indique qu’en juin 2024 les importations mondiales de GNL ont diminué pour le deuxième mois consécutif, chutant de 0,8% en glissement annuel à 32,2 Mt, soit le niveau mensuel le plus bas depuis octobre 2023.
Le pétrole demeurait stable hier, lors de la première journée de cotation de la semaine, soutenu par les perspectives optimistes de la demande, et la restriction de l’offre de l’OPEP+.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit une augmentation de la demande mondiale de pétrole de 2,25 millions de barils par jour en 2024 et une augmentation de 1,85 million de barils par jour en 2025. Les deux prévisions, incluses dans le rapport de l’Organisation pour le mois de juillet, restent inchangées par rapport au mois dernier.
Sa demande mondiale de pétrole dépassera l'offre l'année prochaine, a annoncé l'Agence américaine d'information sur l'énergie (Energy Information Administration), qui inverse ainsi une précédente prévision tablant sur un excédent de production.
La Banque mondiale a annoncé, hier, la nomination d’un nouveau directeur pour les pays du Maghreb et Malte. Il s’agit d’Ahmadou Moustapha Ndiaye qui succède à Jesko Hentschel, qui occupait ce poste depuis cinq ans.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) organise, depuis hier, son 9e Séminaire international à Vienne, en Autriche, sous le thème «Ensemble, nous traçons la voie : L’avenir de l’énergie mondiale».
Selon le secrétaire général de l’Opep, «la demande mondiale de pétrole devrait atteindre 116 millions de barils par jour (bpj) en 2045, dans le sillage de la croissance de l’économie mondiale qui devrait passer de 138 000 milliards de dollars en 2023 à 270 000 milliards de dollars à la même période.
Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent se maintenaient hier largement au-dessus de 87 dollars le baril, alors que les contrats à terme sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate (WTI) étaient au-dessus de 84 dollars.
Le Comité scientifique de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), relevant du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), a tenu une réunion en vue de l’évaluation de la mise en œuvre de son programme de travail 2024 et les perspectives 2025.
Le monde ne peut pas vivre uniquement des énergies renouvelables et des véhicules électriques, estime l’Opep, tout en rappelant par la voix de son secrétaire général que la production d’éoliennes, de panneaux solaires et de véhicules électriques ne peut être réalisée sans l’utilisation finale de produits pétroliers essentiels.
Les prix OSP fluctuent en fonction des fondamentaux du marché. Les fournisseurs, à l’instar de Sonatrach et Aramco, adaptent leurs prix selon la demande sur leurs marchés respectifs.
Malgré des stocks élevés et une demande modérée, le marché gazier européen reste nerveux et sensible au risque de chocs inattendus sur l’offre jusqu’au troisième trimestre 2024.
Les craintes d’une extension de la guerre au Moyen-Orient, suite aux agressions israéliennes contre le Liban, ont rendu les traders pétroliers «optimistes».