Les prix du pétrole poursuivaient, hier, leur évolution positive entamée en début de semaine, dans un contexte d’optimisme quant à la croissance économique mondiale, conjuguée aux facteurs géopolitiques liés à la situation au Moyen-Orient.
L’Egypte va suspendre toutes ses exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) à partir du mois de mai prochain, pour répondre à ses besoins intérieurs en nette hausse.
La Namibie aurait fait part de son souhait de rejoindre les rangs de l’OPEP, dans le sillage de découvertes importantes de pétrole, dont le potentiel est estimé à 700 000 b/j à l’horizon 2030.
Le gouvernement espagnol se dit «vigilant» quant à l’offre publique d’achat (OPA) actuellement négociée par la société des Emirats arabes unis Taqa, pour Naturgy, la plus grande entreprise espagnole de gaz et d’électricité. Le gouvernement, qui laisse la porte entrouverte à une éventuelle entrée directe au capital de l’énergéticien Naturgy, rechercherait à faire valoir également d’autres options pour garder le contrôle sur les sociétés stratégiques, telles que Naturgy, à travers des sociétés privées espagnoles.
Le marché pétrolier était en proie à une forte volatilité hier, dans le sillage des tensions qui se poursuivent entre Israël et l’Iran. Après avoir brièvement grimpé au-dessus des 90 dollars le baril, le Brent est retombé aux alentours de 87 dollars en cours de cotation matinale.
Le groupe d’énergie émirati Abu Dhabi National Energy Company (TAQA) a confirmé, hier, être en discussion avec les trois principaux actionnaires de Naturgy pour le rachat de plus de 40% des actions, ce qui ouvre la voie à une éventuelle offre publique d’achat totale du groupe énergétique espagnol, dont Sonatrach détient 4,1% des parts.
Les prix du pétrole Brent se négocient actuellement à des niveaux jamais égalés depuis six mois, soutenus par le resserrement de l’offre, la hausse de la croissance chinoise et, dans une moindre mesure, par les facteurs géopolitiques liés au conflit au Moyen-Orient, dont la riposte iranienne aux agressions israéliennes.
Les prix du pétrole clôturent le mois de mars en nette progression en raison du resserrement de l’offre, dans le sillage de la stratégie de l’Opep+ dont le comité de surveillance du marché se réunit la semaine prochaine.
Le Comité ministériel conjoint de surveillance (JMMC) de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés non Opep se réunira le 3 avril prochain pour examiner la situation du marché ainsi que la mise en œuvre des réductions de production.
Le secrétaire général de l’OPEP met en garde, encore une fois, contre les appels et les initiatives visant à éliminer l’utilisation du pétrole en raison de son impact sur l’environnement, estimant que les énergies fossiles restent essentielles au développement et à la croissance économique et au bien-être social, à travers le monde.
Le renforcement de la coopération énergétique entre l’Opep et la Chine, dont la croissance économique stimule la demande mondiale de pétrole, a été au centre des discussions de la septième réunion de haut niveau du dialogue énergétique OPEP-Chine, tenue à Vienne en Autriche.
Le pétrole s’est nettement raffermi ces dernières semaines, en raison d’un resserrement du marché mondial du brut. Les prix devraient ainsi enregistrer un nouveau gain cette semaine, après avoir gagné environ 3% la semaine dernière, dans un contexte de demande robuste et de tensions croissantes au niveau de l’offre.
Le PDG de la société saoudienne Aramco a rejeté les prévisions tablant sur un pic de la demande pétrolière à l’horizon 2030, appelant à une révision des plans mondiaux de transition énergétique.
Les prix du pétrole ont continué de progresser hier consolidant les gains de près de 4% de la semaine dernière dans un contexte de resserrement de l’offre, confirmé par les prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a relevé son estimation de croissance de la demande de pétrole en 2024 de 110 000 b/j à 1,3 million de b/j, en raison de l’amélioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et de facteurs liés au transport maritime de l’or noir, suite aux attaques des Houthis en mer Rouge.
Le groupe Sonatrach a signé un protocole d’accord, avec ses partenaires Eni et Equinor, pour la relance des activités d’exploration d’In Salah et d’In Amenas, dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Au total, l’Algérie a exporté 13,2 millions de tonnes de GNL en 2023, y compris les livraisons du terminal d’Arzew. Sonatrach exploite quatre installations de production de GNL – trois à Arzew et une à Skikda – d’une capacité nominale totale de 25 millions de tonnes/an.
Invité lors d’un événement organisé par «le Groupe des ambassadeurs africains» à Doha, au Qatar, le secrétaire général du GECF a prononcé une allocution dans laquelle il a notamment mis en avant les résultats importants du 7e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz qui s’est tenu du 29 février au 2 mars, à Alger.
Le P-DG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a affirmé que le contrat signé avec l’italien Tecnimont permettra à l'Algérie de mettre fin à l’importation de Linéaire Alkyl Benzène (LAB), matière première utilisée dans l'industrie des détergents et des nettoyants, avec en prime des perspectives d’export en cas de surplus de production.
Les prix du pétrole se stabilisent au dessus de 80 dollars le baril, aidés par l’annonce des réductions volontaires de la production annoncés le 3 mars, par plusieurs pays Opep+.