Les projets de loi sur l’information et l’audiovisuel ont été, hier, au menu de la réunion du Conseil des ministres. Les deux textes, programmés et déprogrammés à plusieurs reprises, suscitent toujours des interrogations et des craintes chez les professionnels de la presse.
Le journaliste d’El Watan Nourredine Nesrouche sera entendu, mardi 1er mars, par le juge d’instruction près le tribunal de Constantine. C’est ce que nous avons appris, hier, auprès de l’un de ses avocats, Boudjemaa Ghechir.
Les Algériens établis en Ukraine multiplient, depuis jeudi dernier, les appels à leur évacuation. Ces cris de détresse, émanant notamment des étudiants algériens inscrits dans des universités ukrainiennes, sont relayés sur les réseaux sociaux.
Les assises de la naissance du Front contre la répression et pour les libertés se tiendront le 5 mars prochain. C’est ce qu’a annoncé la coordination chargée de la préparation de cette structure, dans un communiqué rendu public hier. «La coordination pour un ‘‘Front contre la répression et pour les libertés’’ informe que les assises pour la proclamation de ce front qui ont été retardées en raison de l’aggravation de la pandémie, des entraves juridico-répressives qui touchent plusieurs organisations politiques parties prenantes de l’appel et de l’obstruction administrative à obtenir un lieu public de réunion, se tiendront le 5 mars 2022», lit-on dans ce document.
Mahmoud Rechidi rappelle au ministère de l’Intérieur que sa procédure de suspendre les activités du parti, engagée auprès du Conseil d’Etat, n’est qu’un acharnement.
Des personnalités nationales, des acteurs du mouvement citoyen, des militants de la société civile et des intellectuels lancent une nouvelle initiative politique pour la concrétisation des revendications du hirak.
Plusieurs partis de l’opposition alertent sur l’ampleur de la crise politique qui dure dans le pays et dénoncent les fuites en avant du pouvoir en place et sa politique du tout-répressif. Ils appellent, à l’occasion de la célébration du 3e anniversaire du hirak du 22 février 2019, à revenir, tant qu’il est encore temps, à la solution politique qui «est toujours possible».
Le politologue Mohamed Hennad revient dans cet entretien sur la célébration du 3e anniversaire du hirak pacifique du 22 février 2019. Il rappelle ses origines et analyse son évolution et l’attitude du pouvoir en place à son égard. Selon lui, «le hirak a, certes, réalisé peu de choses dans l’immédiat», mais il «a réussi à éveiller la conscience collective».
A Bouira, Skikda, M’sila, Mostaganem, Mila… et dans d’autres wilayas du pays, des centaines de jeunes se sont amassés devants les sièges des annexes de l’ANEM dans l’espoir de déposer leurs dossiers de «candidature» à cette allocation.
Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a entamé, hier, une visite d’Etat de deux jours au Qatar, à l’invitation de l’émir cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani. «Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations fraternelles entre les deux peuples frères et de la promotion de la coopération bilatérale, en consécration des relations solides et séculaires unissant les deux peuples et les dirigeants des deux pays», indique la présidence de la République dans un communiqué. Lors de cette visite, ajoute la même source, le président Tebboune participera au 6e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).
Dans une récente déclaration, le directeur général de l’ANEM avait donné le chiffre de 800 000 chômeurs concernés par cette allocation.
Gel de taxes et impôts, suppression d’autres et suspension de mesures prévues par des textes de loi… L’Exécutif multiplie depuis quelques semaines ce genre de décisions qui suscitent, au-delà de leur utilité, moult interrogations sur l’état de la gouvernance du pays.
L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) maintient sa position concernant le rejet du nouveau régime fiscal imposé par la loi de finances 2022 aux professions libérales.
La situation des détenus d’opinion ayant entamé, depuis plus de 15 jours, une grève de la faim inquiète. Les avocats de la défense donnent l’alerte et dénoncent le silence des autorités judiciaires depuis le début de cette action et le transfert de certains d’entre eux vers les prisons de Bouira et de Berrouaghia.
La chambre d’accusation près la cour d’Alger confirme le placement sous contrôle judiciaire du président du RCD, Mohcine Belabbas. C’est ce qu’a annoncé, hier, l’avocate et cadre du parti, Fetta Sadat, sur sa page Facebook.
L’ONG Amnesty International appelle les autorités algériennes à cesser «leur répression implacable contre toutes formes de dissidence». «Le droit international relatif aux droits humains et la Constitution algérienne garantissent les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique pour les partis politiques. Les autorités doivent cesser immédiatement leurs attaques contre les libertés fondamentales en Algérie», lance l’organisation dans un communiqué rendu public, hier, sous le titre de «Algérie : dans le cadre de la répression, les partis politiques se retrouvent dans le collimateur des autorités».
L’ancienne députée islamiste, Naïma Salhi, est rattrapée par la justice. Faisant l’objet d’une plainte portée contre elle pour «incitation à la haine raciale» et «appel au meurtre», elle devra être auditionnée le 15 février par le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga.
L’avocat et membre du collectif de défense des détenus d’opinion revient ici sur le transfert des prisonniers d’opinion ayant entamé une grève de la faim à la prison d’El Harrach vers d’autres établissements pénitenciers du pays. Selon lui, 23 détenus étaient concernés par cette mesure «punitive», visant «à casser ce mouvement de grève». Concernant les accusations de violences subies par les concernés, elles font «actuellement l’objet d’un examen par le collectif de la défense qui envisage de porter plainte contre les auteurs de ces pratiques».
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, fait le point sur l’état des relations entre l’Algérie et la France, après la grave crise diplomatique entre les deux pays. «Nous sommes, aujourd’hui, je crois, dans une phase ascendante, laborieusement ascendante. Parce qu’il y a un grand nombre de difficultés dans cette relation bilatérale. Singulièrement, lorsqu’il s’agit, en ce qui nous concerne, de la protection et la préservation de la sécurité et de la dignité de nos compatriotes en territoire français. C’est un sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles. Il y a également d’autres sujets, j’allais dire, sont quantifiables et des solutions de compromis sont toujours possibles», déclare-t-il dans une interview accordée, vendredi, aux chaînes françaises France 24 et RFI.
Cité, accusé, blanchi et honoré avant d’être à nouveau éclaboussé et poursuivi… Un véritable feuilleton politico-judiciaire, dont se souviendront pour longtemps les Algériens.