Spécialiste de la presse algérienne, Ahcene Djaballah Belkacem, ancien professeur associé à l’université d’Alger, revient ici sur la situation de la presse algérienne. Il explique les raisons ayant conduit les médias à la crise actuelle.
Coopération dans la lutte antiterroriste, échanges diplomatiques, rapports historiques et coopération économique… L’Algérie et les Etats-Unis entretiennent une «relation profonde et durable», comme le souligne un communiqué du gouvernement américain à l’occasion de la visite, hier à Alger, du secrétaire d’Etat, Antony J. Blinken.
Le procès de l’avocat Abderraouf Arslane et ses trois autres codétenus à la prison de Tébessa a été programmé pour le 26 mai prochain, devant la chambre criminelle près le tribunal criminel de la même wilaya.
Le verdict est tombé, hier matin, dans le procès des activistes du hirak, Mohamed Tadjadit et ses compagnons. Le juge près le tribunal de Sidi M’hamed a prononcé de lourdes peines d’emprisonnement à leur encontre.
La scène politique nationale traverse un grand passage à vide. Les partis politiques, toutes tendances confondues, donnent l’impression d’être en grande crise et peinent à gagner la confiance d’une plus grande majorité des Algériens.
Ancien ministre, ex-député et militant politique, Abdesselam Ali-Rachedi analyse, ici, l’état de la classe politique algérienne. Selon lui, «la vie politique est quasiment éteinte» et les différentes formations politiques «ne sont que des appareils déconnectés du réel».
Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, dresse un tableau des plus sombres de la situation sociale, économique et politique du pays. Intervenant à l’ouverture, hier à Alger, des travaux de la dernière session du conseil national du parti, avant le prochain congrès programmé pour le début du mois de juin prochain, il pointe d’emblée «l’entêtement du pouvoir, à travers ses farces électorales, à reproduire un système en faillite».
Le sixième congrès ordinaire du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), se tiendra le 3 et 4 juin prochain.
La loi sur l’exercice syndical en Algérie, adoptée hier par le Conseil de la nation, ouvrira-t-elle la voie à l’émergence d’une nouvelle expérience syndicale ? Loin des travées du Parlement, la question revient avec insistance chez les travailleurs, les syndicalistes et les observateurs qui attendent de voir ses effets sur le terrain.
Haute autorité de transparence, instance d’enquête sur l’enrichissement illicite des fonctionnaires, révision de loi de lutte contre la corruption… Le pouvoir exécutif multiplie, depuis quelques jours, des annonces sur sa volonté de mener «une réelle campagne mains propres».
La décision du gouvernement espagnol de changer de position sur la question du Sahara occidental, en s’alignant sur le projet marocain, continue de susciter des réactions. Celles-ci viennent, à la fois, de la péninsule ibérique où la classe politique a dénoncé cette «décision scandaleuse», de la RASD et de l’Algérie qui a rappelé, samedi dernier, son ambassadeur à Madrid, «pour consultations».
Le ministère de la Défense nationale a annoncé, hier dans un communiqué rendu public, la mort de trois soldats dans un accrochage avec un groupe terroriste à la frontière algéro-malienne.
Le groupe médiatique Maghreb Emergent et Radio M, édité par Interface Médias, dénonce le harcèlement policier et judiciaire ciblant son directeur, El Kadi Ihsane, et ses journalistes. «Réprimer nos journalistes et nos médias, avec de telles méthodes d’un autre âge, est un pari sur un avenir sombre pour notre pays et pour ses citoyens.
Le journaliste et directeur du groupe de presse Maghreb Emergent-Radio M, El Kadi Ihsane, est convoqué à nouveau par les services de la gendarmerie de la wilaya de Tizi Ouzou.
Le président Abdelmadjid Tebboune a décidé d’interdire l’exportation de tous les produits de consommation importés par l’Algérie. La décision a été prise à l’occasion de la réunion, hier, du Conseil des ministres, selon un communiqué de la présidence de la République.
Auteur prolifique et chercheur infatigable dans le domaine de l’histoire amazighe, Mohand-Akli Haddadou, décédé en 2018 à l’âge de 63 ans, a laissé un autre fruit de son travail : Dictionnaire encyclopidique des Berbères.
Une évolution paradoxale : «augmentation du nombre de travailleurs dans le secteur privé et faiblesse, voire inexistence du syndicat». Ce constat est établi par des chercheurs, en l’occurrence le sociologue Nacer Djabi, le chercheur en sociologie Samir Larabi et le consultant Abdelkrim Boudra.
Le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, a été limogé, jeudi matin, par le président Abdelmadjid Tebboune. La décision a été annoncée par la présidence de la République dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook.
Le haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, exprime sa préoccupation sur «les restrictions des libertés en Algérie». Intervenant à l’occasion de la 49e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où elle a lu le rapport annuel sur la situation dans le monde, elle appelle les autorités algériennes à «changer de cap».
Le Front contre la répression et pour les libertés est né. En préparation depuis des mois à l’initiative des forces du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD), il a été proclamé, hier, lors d’une conférence organisée au siège du Mouvement démocratique et social (MDS), dont le coordinateur, Fethi Ghares, figure parmi les détenus politiques et d’opinion.