Evaluation des relations bilatérales et projections ! L’Algérie et la Turquie fixent de nouveaux horizons pour leurs coopération et partenariat économiques : augmentation du volume des investissements ainsi que des accords pour le développement de l’industrie civile et militaire. C’est le résultat de la visite d’Etat de trois jours effectuée, de dimanche à mardi (hier, ndlr), par le président Abdelmadjid Tebboune en Turquie à l’invitation de son homologue, Recep Tayyip Erdogan.
Différents acteurs de l’opposition et de la société civile ont relevé la «contradiction» entre l’objectif annoncé de cette démarche et le climat politique général du pays marqué par «une répression féroce et la multiplication d’arrestations et de détentions provisoires de militants et d’activistes».
Des universitaires, des avocats, des journalistes et des militants politiques ont lancé une pétition de soutien et de solidarité avec les détenus d’opinion, dont El Hadi Lassouli qui a enclenché, depuis quelques jours, une deuxième grève de la faim.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) réitère son appel à «un règlement de la crise multidimensionnelle que traverse le pays, dans le cadre d’un processus constituant impliquant le plus grand nombre d’Algériens». :
Le président Abdelmadjid Tebboune reprend ses rencontres avec des chefs de parti politique. Comme en 2020, les premiers invités étaient les présidents du mouvement islamiste El Bina, Abdelkader Bengrina, et celui du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, reçus lundi au siège de la Présidence.
Plusieurs partis proches du pouvoir annoncent officiellement leur adhésion à la «démarche de rassemblement» attribuée au président, Abdelmadjid Tebboune, et annoncée par l’APS. Après une «période d’observation», qui aura duré près d’une semaine depuis la diffusion de l’article évoquant vaguement un projet d’initiative du chef de l’Etat, le FLN, le RND et TAJ s’alignent et se félicitent de cette proposition.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, exhorte «les acteurs de la société à adhérer à la démarche de rassemblement prônée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour asseoir les bases et dessiner les contours de l’Algérie nouvelle».
Les avocats de la famille du détenu d’opinion décédé en prison a porté plainte, mercredi dernier, contre l’Etat pour «non-assistance à personne en danger» et «homicide involontaire». La plainte a été déposée au tribunal de Sidi M’hamed d’Alger par l’avocate Heloise Sadeg, tante maternelle du détenu, citée par l’agence AFP.
Le militant politique et porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS non agréé), Karim Tabbou, s’est présenté, hier matin, au commissariat de police de Châteauneuf, à Alger. Arrivé sur les lieux vers 10h, selon son avocat Toufik Belala, il a été auditionné pendant plusieurs heures avant d’être remis en liberté en fin de journée.
L’attitude du ministère de l’Intérieur suscite déjà des craintes et la colère chez les partis de l’opposition et des mouvements citoyens qui dénoncent «une énième attaque contre le multipartisme» et «une remise en cause de la liberté de réunion».
L’Association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) a saisi officiellement le Conseil d’Etat en faisant appel contre le jugement de sa dissolution, rendu par le tribunal administratif d’Alger.
Le décès, lundi, du détenu d’opinion Hakim Debazi à la prison de Koléa, où il avait été placé en détention provisoire en février dernier, suscite colère et indignation.
Parmi les signataires, il y a le Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA), la Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).
Où sont passé les 39 harraga algériens portés disparus depuis 2008 ? Sont-ils toujours en vie ? L’ambassadeur d’Algérie à Tunis, Azzouz Baalal, vient de refroidir leurs familles qui nourrissaient l’espoir de les retrouver sains et saufs, quatorze ans après.
Guerre des déclarations ! A moins de quatre jours de la grève générale à laquelle ont appelé une trentaine d’organisations autonomes formant la Confédération des syndicats algériens (CSA), un bras de fer est engagé entre le gouvernement et les initiateurs.
Le journaliste Rabah Karèche continue de subir des pressions de l’administration de la wilaya de Tamanrasset. Plusieurs mois après avoir quitté la prison où il avait purgé une peine privative de la liberté pour un article de presse, il n’arrive pas à reprendre son travail initial de fonctionnaire au niveau de l’école des enfants sourds-muets de la wilaya qu’il occupait depuis des années.
Abderrazak Makri, président du MSP, et Abdallah Djaballah, président du FJD, appellent les autorités à sanctionner ce qu’ils considèrent comme une «atteinte à la mosquée».
Face aux effets de la double crise économique et sanitaire, les médias sont carrément abandonnés. Ceux qui comptent sur leurs propres moyens d’impression et de distribution, en achetant au prix fort le papier sur la marché international, ne bénéficient d’aucune aide publique.
Les dossiers de plusieurs détenus politiques d’opinion sont programmés pour le 28 avril devant la chambre d’accusation près la cour d’Alger.
La problématique de la disponibilité du lait en sachet sera-t-elle enfin résolue ? Le Conseil des ministres, réuni dimanche dernier, a pris la décision d’augmenter de 1 DA par litre la marge bénéficiaire des usines et de 2 DA celle des distributeurs.