Ce rendez-vous, qui a regroupé, certes, plus de 600 militants-congressistes, a été aussi un lieu pour une rencontre des acteurs politiques et sociaux de la mouvance démocratique avides d’espace de débats libres et ouverts.
L'ancien député de Bejaia, Atmane Mazouz est le nouveau président du RCD. Il a été élu, tard dans la nuit de vendredi, à la majorité des voix des congressistes.
L’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) a dévoilé, lundi, la composante du nouveau secrétariat. Le nouveau staff est composé d’une cinquantaine de membres, une première dans l’histoire du parti.
Ambassadeur pour la Méditerranée, l’écrivain franco-algérien Karim Amellal effectue depuis quelques jours une visite à Alger qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du Forum des mondes méditerranéens, tenu à Marseille en février dernier. Il explique ici l’objectif des décisions prises lors de ce rendez-vous par le président français, Emmanuel Macron. Ami et proche du chef de l’Etat français, Karim Amellal est revenu aussi sur la situation des relations politiques entre l’Algérie et la France, qu’il qualifie de «bonnes», comme il exprime son avis sur la question de la mémoire, qui a tant miné les rapports entre les deux pays.
Le Parti socialiste des travailleurs (PST) a reçu officiellement la notification judiciaire portant suspension de ses activités et fermeture de ses locaux.
Le journaliste algérien et ancien correspondant du quotidien Liberté à Tamanrasset, Rabah Karèche, a obtenu, vendredi dernier, le Prix Najiba Hamrouni de la déontologie journalistique 2022. Cette distinction lui a été attribuée par l’Association tunisienne Vigilance pour la Démocratie et l’Etat civique.
Le Conseil des opérateurs des équipements médicaux (CNOEM) saisit officiellement le ministre de l’Industrie pharmaceutique sur les contraintes juridiques auxquelles fait face leur activité.
Amnesty International Algérie réitère à nouveau son appel aux autorités algériennes à franchir le dernier pas vers l’abolition de la peine capitale. «Après avoir raté, encore une fois, l’occasion d’abolir la peine de mort lors de la dernière révision de la Constitution en novembre 2020, nous appelons les autorités algériennes à adopter une position cohérente au niveau national et international en franchissant le dernier pas vers l’abolition de la peine capitale en Algérie. Nous allons continuer à nous mobiliser pour que l’Algérie devienne le premier pays de la région à abolir cette peine cruelle et inhumaine», déclare Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty International Algérie, citée dans un communiqué rendu public hier, à l’occasion de la publication du rapport annuel de l’ONG sur cette sentence infamante dans le monde.
L’Algérie dément officiellement l’existence d’une «médiation saoudienne» pour résoudre la crise diplomatique avec le Maroc.
Trente-huit ONG algériennes et internationales ont lancé, du 19 au 28 mai en cours, une campagne virtuelle «#PasUnCrime» contre «la répression croissante des droits humaines en Algérie».
Evaluation des relations bilatérales et projections ! L’Algérie et la Turquie fixent de nouveaux horizons pour leurs coopération et partenariat économiques : augmentation du volume des investissements ainsi que des accords pour le développement de l’industrie civile et militaire. C’est le résultat de la visite d’Etat de trois jours effectuée, de dimanche à mardi (hier, ndlr), par le président Abdelmadjid Tebboune en Turquie à l’invitation de son homologue, Recep Tayyip Erdogan.
Différents acteurs de l’opposition et de la société civile ont relevé la «contradiction» entre l’objectif annoncé de cette démarche et le climat politique général du pays marqué par «une répression féroce et la multiplication d’arrestations et de détentions provisoires de militants et d’activistes».
Des universitaires, des avocats, des journalistes et des militants politiques ont lancé une pétition de soutien et de solidarité avec les détenus d’opinion, dont El Hadi Lassouli qui a enclenché, depuis quelques jours, une deuxième grève de la faim.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) réitère son appel à «un règlement de la crise multidimensionnelle que traverse le pays, dans le cadre d’un processus constituant impliquant le plus grand nombre d’Algériens». :
Le président Abdelmadjid Tebboune reprend ses rencontres avec des chefs de parti politique. Comme en 2020, les premiers invités étaient les présidents du mouvement islamiste El Bina, Abdelkader Bengrina, et celui du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, reçus lundi au siège de la Présidence.
Plusieurs partis proches du pouvoir annoncent officiellement leur adhésion à la «démarche de rassemblement» attribuée au président, Abdelmadjid Tebboune, et annoncée par l’APS. Après une «période d’observation», qui aura duré près d’une semaine depuis la diffusion de l’article évoquant vaguement un projet d’initiative du chef de l’Etat, le FLN, le RND et TAJ s’alignent et se félicitent de cette proposition.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, exhorte «les acteurs de la société à adhérer à la démarche de rassemblement prônée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour asseoir les bases et dessiner les contours de l’Algérie nouvelle».
Les avocats de la famille du détenu d’opinion décédé en prison a porté plainte, mercredi dernier, contre l’Etat pour «non-assistance à personne en danger» et «homicide involontaire». La plainte a été déposée au tribunal de Sidi M’hamed d’Alger par l’avocate Heloise Sadeg, tante maternelle du détenu, citée par l’agence AFP.
Le militant politique et porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS non agréé), Karim Tabbou, s’est présenté, hier matin, au commissariat de police de Châteauneuf, à Alger. Arrivé sur les lieux vers 10h, selon son avocat Toufik Belala, il a été auditionné pendant plusieurs heures avant d’être remis en liberté en fin de journée.
L’attitude du ministère de l’Intérieur suscite déjà des craintes et la colère chez les partis de l’opposition et des mouvements citoyens qui dénoncent «une énième attaque contre le multipartisme» et «une remise en cause de la liberté de réunion».