L’Algérie a vu son inflation refluer grâce à l’appréciation du dinar et au recul des prix des produits frais et des prix à l’importation (…)», a annoncé ce jeudi le Fonds monétaire international (FMI) dans sa dernière livraison, édition du mois d’octobre, sur les perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN).
Selon l’ONS, la dépense de consommation finale totale a progressé de 3,6% au deuxième trimestre 2024, contre 4,4% en 2023. Quant à la dépense de consommation finale des ménages, elle a enregistré une augmentation de 4,1%, marquant une décélération par rapport à la hausse de 4,6% enregistrée au deuxième trimestre de l’année 2023.
Malgré la baisse des prix des hydrocarbures, les volumes d’exportation ont légèrement augmenté de 0,8% durant le premier semestre 2024 alors que les importations ont connu une hausse significative de 14,4%.
Les projections tendent systématiquement à sous-estimer les niveaux d’endettement : les ratios dette/PIB réalisés trois ans plus tard sont, en moyenne, supérieurs de 6 points de pourcentage du PIB aux projections, note le FMI.
La valeur des investissements du Trésor, accordés sous forme de crédits à divers organismes publics (en cours d'engagement), a atteint 5969,12 milliards de dinars, consacrés au financement de 267 projets.
Considérant le portefeuille réalisé avec les courtiers, la compagnie indique que le niveau de croissance est de 13% durant l’année en cours.
«L’accélération de l’inflation des trois dernières années a suivi une période inédite de perturbation de l’économie mondiale, mais elle offre tout de même d’importants enseignements aux banques centrales», a déclaré le Fonds monétaire international (FMI) cette semaine, soit quelques jours avant les assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale à Washington.
Le rapport fait remarquer que le PIB par habitant des pays de la région MENA affectés par un conflit «aurait pu être en moyenne 45% plus élevé, sept ans après le début du conflit. Cette perte équivaut aux progrès moyens réalisés par la région au cours des 35 dernières années».
Le déficit budgétaire serait –21,8% du PIB en 2025 , de –22,2% du PIB en 2026 et de –20,0% du PIB en 2027 contre –19,8% du PIB en 2024, selon les prévisions du PLF-2025. Le déficit global du Trésor, lui, passerait de -7 909,66 Mrds DA (–22,2% du PIB) en clôture de l’année 2024 à -9 221,55 Mrds DA (–24,4% du PIB) en 2025, et à -10 015,85 Mrds DA (–24,5% du PIB) en 2026, avant de connaître une atténuation pour se situer à -9 301,03 Mrds DA (–22,2% du PIB) en 2027. D’aucuns se posent la question de savoir comment seront financés ces déficits qui se creusent d’année en année.
Le montant de la masse salariale prévu pour le prochain exercice s’élève à 5843 Mrds DA, ce qui représente pas moins de 34,79% du budget total de l’Etat.
«La participation de leaders internationaux, venant des quatre coins du monde, est un prélude à l’établissement de partenariats stratégiques susceptibles de créer de nouvelles dynamiques économiques dans le domaine énergétique», estiment les organisateurs du Napec dans un communiqué de presse.
Les entreprises ayant le statut de start-up ou incubateur ouvrent droit, au terme de ce projet de loi de finances, «à un abattement pour la détermination du bénéfice imposable».
Les dépenses d’investissement représentent respectivement 13,9% en autorisations d’engagements (AE) et 18,6% en crédits de paiements (CP) du budget total. Les crédits proposés au titre de ces dépenses pour l’exercice 2025 s’élèvent à 2 206,32 mrds DA en AE et 3 128,32 mrds DA en CP.
La mobilisation des ressources financières et l’optimisation de leur affectation ont été au centre d'une réunion de coordination regroupant l'ensemble des cadres du ministère des Finances, sous la présidence du ministre du secteur, Laaziz Faid.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a réaffirmé la priorité accordée au développement du secteur bancaire numérique dans le plan d’action du gouvernement.
Quatre ans après l’apparition de la Covid-19, les déficits budgétaires et les niveaux d’endettement sont plus élevés que ceux prévus avant la pandémie et devraient le rester à moyen terme. Si des mesures décisives ne sont pas prises, la dette publique mondiale devrait dépasser 100% du PIB d’ici à 2029.
La Banque mondiale vient de rendre publique la première édition du rapport Business Ready, une nouvelle publication qui évalue le climat des affaires dans 50 économies. D’emblée, ce nouveau rapport du groupe de la BM révèle qu’«en matière d’environnement des affaires, les économies affichent de meilleures performances dans leurs efforts de réglementation qu’en ce qui concerne la fourniture des services publics nécessaires pour réaliser de véritables progrès».
Les crédits à l'économie algérienne ont connu une progression sensible de 5,8% en 2023, dont la part du secteur privé représente 58% du volume global» et ces «crédits n'ont pas eu un impact négatif sur la stabilité financière, et ce, compte tenu de leur nature en contexte de forte résilience du système bancaire algérien, qui enregistre des performances importantes».
Le cauchemar de l’inflation, qui a plongé dans la crise, depuis l’épidémie de Covid-19, nombre d’économies parmi les plus robustes, dont les Etats-Unis, la Chine et l’Europe, semble n’être qu’un mauvais souvenir aujourd’hui.
Le projet de loi de finances 2025 est en préparation, et il devra certainement atterrir bientôt à l’APN après son adoption bien sûr en Conseil des ministres.