Le retour des pluies ces derniers jours n’a pas produit l’effet que beaucoup attendaient sur les rendements agricoles.
La Banque mondiale (BM) a fait état, dans son rapport de suivi de la situation économique en automne 2022, des indicateurs disponibles du marché de travail en Algérie. Selon la BM, «le nombre officiel d’offres d’emploi a connu une reprise partielle au T1-2022, mais demeure en deçà de son niveau pré-pandémie».
L’Algérie tire-t-elle vraiment avantage de la conjoncture favorable des marchés pétrolier et gazier ? La question a pendant longtemps accaparé l’attention de l’opinion publique nationale, d’autant que les moyens du pays ont déjà commencé à se raréfier depuis la baisse des cours en 2014.
On ne peut raisonnablement améliorer la gouvernance économique sans le politique.
La Foire internationale d’Alger, après une absence de deux ans à cause de la pandémie de Covid-19, ouvre de nouveau ses portes cette semaine.
Le ministre de l’Industrie a fait état, la semaine dernière, de sa volonté de relancer une partie des dizaines d’entreprises publiques qui sont à l’arrêt et des entités privées – dont les avoirs ont été confisqués dans le cadre des affaires de corruption – qui sont passées dans le giron de l’état sur une décision de justice.
Le FMI vient de mettre en garde les pays dépendants des marchés d’importation des produits alimentaires contre les risques d’une aggravation du phénomène de l’inflation et de la crise suite à la poursuite de la guerre en Ukraine.
Tout le monde parle de retard en matière de numérisation de l’économie, mais en fait de quoi s’agit-il au juste ? «Les problèmes de subvention, de l’informel, de liquidités, de l’enseignement à assurer à tout le monde, des accidents de la route pourraient être réglés à travers des solutions intelligentes. Mais où est le blocage et pourquoi ne le fait-on pas ? Il y a beaucoup d’argent qu’on pourrait récupérer en mettant en place ces solutions», plaide l’expert Younes Graar.
Plus de dix ans après le déclenchement des événements dits du Printemps arabe, qui ont permis d’éloigner du pouvoir et du pays le président Ben Alintialiste.
La Banque mondiale affirme que les pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ne fournissent pas d’«informations de qualité et opportunes» sur leurs situations économiques...
La dure réalité est que personne n’est encore tiré d’affaire. La menace des variants de la Covid-19 demeure et la guerre en Ukraine a multiplié les risques, en particulier pour les pauvres qui subissent le poids de l’augmentation des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
L’inflation est partout, aux Etats-Unis, en Europe et dans beaucoup d’autres pays, à l’instar de l’Algérie. Le phénomène est spectaculaire et des dirigeants de ces pays semblent prendre très au sérieux la menace... Tous les pays, sans exception, connaissent une inflation galopante qui devient de plus en plus forte depuis une année déjà.
Comme chaque année, le mois de Ramadhan reste la période durant laquelle les Algériens s’aperçoivent plus que d’habitude de l’évolution des prix des produits alimentaires qui ne riment qu’avec l’augmentation.
La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a organisé hier une rencontre, à l’hôtel El Aurassi, à Alger, sur un des thèmes qui constitue actuellement une des sources d’inquiétude particulièrement importante en raison d’abord de l’inflation qui a cours dans le monde, comme une des conséquences de la pandémie de Covid-19, et de turbulences géopolitiques, ensuite, qui surviennent depuis un mois avec le conflit ukrainien.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) vient d’en remettre une couche au sujet du rôle joué, ces derniers temps, par les banques dans le financement des projets d’investissement.
a Confédération algérienne du patronat et du citoyen (CAPC) a organisé hier une rencontre à Alger pour présenter le «Livre blanc sur l’entreprise et le développement» qu’elle a conçu pour, dit-elle, œuvrer dans le sens d’«une nouvelle politique de l’entreprise et de l’investissement». Le président de la CAPC, Mohamed Sami Agli, a souligné que ce livre blanc, rendu public à cette occasion, «est destiné à faire partager nos idées, nos réflexions, nos préoccupations et notre vision de l’avenir de notre économie».
M. Kaoubi analyse les actions du gouvernement à la lumière des dernières décisions qui l’ont amené à renoncer à ses premiers choix de politique économique, formulés dans le cadre de la loi de finances 2022, afin d’atténuer l’effet d’une forte inflation qui a mis à rude épreuve le pouvoir d’achat des Algériens.
Un mois et demi après l’entrée en vigueur de la loi de finances 2022, où sont contenues de nouvelles mesures de fiscalité visant à renflouer les caisses de l’Etat, ce dernier décide de faire machine arrière pour annuler ou geler certaines dispositions fiscales.
Décidément, la machine économique a vraiment du mal à redémarrer. Il ne s’agit pas ici d’énumérer toute la série de réformes économiques dont se gargarisent les différents gouvernements depuis fort longtemps et qui ont du mal apparemment à être traduites dans les faits.
Selon des banquiers, nombre de questions restent encore en suspens. «Par exemple, quand les banques pourront-elles acheter des devises ? Auprès de qui les achèteront-elles ? Comment alimenter ces comptes et comment procéder à la cession de ces devises ? La vente auprès de la clientèle et quelle est la clientèle qui pourra acheter ?» Ces questions seront abordées lors d’une réunion prévue prochainement afin de traiter de ces problèmes.