Selon Osmane Dione, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, la banque est «prête à renforcer le partenariat avec l’Algérie». Objectif : parvenir à des résultats concrets, à même d’«accélérer la dynamique positive dans laquelle l’Algérie s’est engagée».
Le vice-président de la Banque mondiale (BM) en charge de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Osmane Dione, a affirmé, dimanche à Alger, que l’économie algérienne est en mesure de réaliser une croissance économique plus soutenue dans un avenir proche.
«L’Algérie peut faire plus en matière de croissance de son PIB, et de manière plus accélérée», a-t-il indiqué, selon l’APS, lors de sa rencontre avec le président de l’APN, Brahim Boughali. Il mettra ainsi en avant, selon la même source, le taux de croissance enregistré par le pays ces dernières années, estimé à 4% par an, avec un retour au rythme de croissance d’avant la crise sanitaire du Covid-19 en peu de temps.
Le représentant de la BM, cité par l’APS, a dans la même veine salué «la trajectoire économique positive du pays». La BM, a-t-il indiqué, est «prête à renforcer le partenariat avec l’Algérie» en vue de parvenir à des résultats concrets, à même d’«accélérer la dynamique positive dans laquelle l’Algérie s’est engagée».
De son côté, M. Boughali a mis en avant les réformes engagées au cours des dernières années, notamment dans le secteur des finances, l’investissement et la numérisation. Ces réalisations, selon lui, ont été mises en évidence dans les rapports de la BM, qui a salué le taux de croissance (4%).
Le vice-président de la BM considère que l’Algérie est capable de «réaliser les mêmes performances économiques que beaucoup de pays émergents, comme le Vietnam», soulignant par ailleurs, que le partenariat entre l’Algérie et la BM, «actuellement fructueux et solide, est appelé à se renforcer davantage».
Partenariat «fructueux et solide»
M. Dione a rencontré également dans la même journée le ministre des Finances, Laaziz Faid, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, et le PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal.
Le représentant de la Banque mondiale a, à l’occasion, rappelé le rôle de l’institution financière dans la lutte contre la pauvreté à travers le monde, grâce au financement de projets de développement couvrant divers secteurs.
Le même responsable a, selon la même source, rappelé que la BM a récemment reçu des engagements d’un montant de 100 milliards de dollars, via le service d’octroi de prêts à faible taux d’intérêt, en soutien aux pays à faible revenu, et ce, dans les trois années à venir.
Aussi a-t-il encouragé l’économie algérienne à soutenir le secteur privé national et les investissements directs étrangers (IDE), afin de réduire les dépenses de l’Etat, tout en renforçant les entreprises nationales pour obtenir de plus grandes parts sur les marchés étrangers. Selon lui toujours, le marché africain est «important et prometteur».a