Le réseau bancaire en Algérie a très peu évolué durant les dernières années. Qu’on en juge ! Selon les statistiques de la Banque d’Algérie publiées sur son site durant la décennie 2009-2019, le changement est peu perceptible.
La Banque fait remarquer que cette croissance est «moindre que l’inflation enregistrée sur la période». Les dépôts à terme en dinars des entreprises privées ont enregistré une baisse de 2,48 %.
Les recettes des hydrocarbures s’établissent à 4 365,29 milliards de dinars contre 3 797,37 milliards de dinars à fin septembre 2022, et représentent une part de 55,8% des recettes budgétaires totales de l’ordre durant les neufs premiers mois de l’année 2023 contre 54,50 % pour la même période de l’année 2022.
Compte tenu de la désinflation et de la stabilité de la croissance, «la probabilité d’un atterrissage brutal s’est estompée et les facteurs qui influent sur la croissance mondiale sont globalement équilibrés».
Contrairement à la première tentative infructueuse de privatisation de cette banque, il y a plus de vingt ans, qui devait permettre l’entrée des investisseurs étrangers dans le capital de la banque propriété de l’Etat, cette fois-ci le choix s’est porté sur les investisseurs nationaux.
Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures, du secteur public national, ont enregistré une baisse de 0,6% au deuxième trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent caractérisé par une baisse sensible de 2%.
Le Fonds monétaire international commence à s’interroger sérieusement sur l’impact que peut avoir l’intelligence artificielle (IA) sur l’économie mondiale. «Nous sommes sur le point de vivre une révolution technologique susceptible de stimuler la productivité, de donner un coup de fouet à la croissance mondiale et d’élever les revenus dans le monde entier.
Mieux vaut tard que jamais ! L’Etat est-il réellement décidé cette fois-ci à arrêter cette saignée provoquée par l’amateurisme et l’absence de l’esprit des responsabilités tant au niveau de certaines entreprises ou entrepreneurs qu’à celui des collectivités locales ? Qu’on en juge ! Tout le monde en effet a remarqué qu’en matière de travaux publics des anomalies sont monnaie courante.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a expliqué, hier, au forum d’El Moudjahid, comment le gouvernement s’est employé ces dernières années à «soigner les blessures». «Le volume des dépenses a doublé entre 2021 et 2024 pour prendre en charge les effets de 2015», a-t-il déclaré, avant de préciser : «Les salaires ont augmenté de plus de 47% entre 2022 et 2024».
«La hausse de la production de pétrole résultant de l’assouplissement des mesures de réduction début 2024 devrait contribuer à une croissance plus rapide en Algérie», analyse la Banque mondiale dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales pour 2024, publié début janvier.
La Direction générale des impôt (DGI) a rappelé, dans communiqué repris par l’APS jeudi, les principales dispositions fiscales de la loi de finances 2024. Il s’agit, entre autres, des nouvelles mesures répondant à un objectif socio-économique et s’articulant autour de sept principaux axes, à savoir le soutien à l’investissement et à l’économie nationale, la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, la mobilisation des ressources fiscales.
La Banque mondiale (BM) a annoncé, pour cette année, un taux de croissance de 2,4% de l’économie mondiale, en recul pour la troisième année consécutive, après avoir atteint 2,6% l’année écoulée, selon les données publiées.
Le Fonds monétaire international (FMI) a, dans un communiqué publié la semaine dernière, annoncé une augmentation de 50% des quotes-parts de ses pays membres (238,6 milliards de DTS, soit 320 milliards de dollars), ce qui portera le total à 715,7 milliards de DTS (960 milliards de dollars).
«On est sur le point d’ouvrir le capital du CPA, l’opération se fera en janvier 2024», a déclaré le DG du Crédit populaire algérien, Ali Kadri, en marge des travaux de la rencontre annuelle de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations en Bourse (Cosob).
«Dans la mesure où il y a toujours un risque que l’inflation persiste, un resserrement graduel de la politique monétaire contribuerait à la contenir», a affirmé jeudi dernier le FMI.
La réévaluation des projets pour l’année 2024 s’élève à pas moins de 489,25 milliards de dinars en autorisations d’engagement et 396,83 en crédits de paiement. Il s'agit là des montants consacrés dans le projet de loi de finances 2024, voté il y a quelques jours par l’APN.
L’exercice 2022 a été marqué par l’entame des travaux de la première phase du projet de modernisation de la centrale des impayés, a affirmé la Banque d’Algérie dans son dernier rapport relatif à l’évolution économique et monétaire.
Les transactions par carte ont enregistré une progression de 22,23% en 2022, selon la Banque d’Algérie, qui considère que cela traduit les «importants efforts fournis par les adhérents au système monétique interbancaire (banques et Algérie Poste) dans le sens du développement des transactions par carte en particulier et des paiements électroniques en général».
Quid de l’infrastructure bancaire en Algérie ? Les derniers chiffres fournis par la Banque d’Algérie (BA), dans son rapport annuel 2022 relatif à l’évolution économique et monétaire rendu public tout récemment dressent un état des lieux de l’activité bancaire, ses performances et ses faiblesses.
Philippe R. Didier est expert senior en finances publiques en France. Il intervient auprès du ministère algérien des Finances depuis 2017 en vue de l’accompagner dans la mise en place de la nouvelle architecture de la réforme budgétaire.